Jésus—Sa vie et son message : Les miracles (5ème partie)

Par Peter Amsterdam

mars 7, 2019

[Miracles, Part 5]

Les miracles du sabbat (2ème partie)

En plus de la guérison de l’homme à la main desséchée le jour du sabbat (dont nous avons parlée dans la quatrième partie sur les miracles), il y a d’autres récits de guérisons survenues un jour de sabbat dans les évangiles ; dont deux miracles que nous allons maintenant examiner. Ces deux guérisons—celle de la femme voûtée et celle de l’homme souffrant d’hydropisie—ne sont relatées que dans l’évangile de Luc.

La femme voûtée

Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue. Il s’y trouvait une femme qui, depuis dix-huit ans, était sous l’emprise d’un esprit qui la rendait infirme : elle était voûtée et n’arrivait absolument pas à se redresser. Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : « Femme, tu es délivrée de ton infirmité ! » Il posa ses mains sur elle et, immédiatement, elle se redressa et se mit à louer Dieu.

Mais le chef de la synagogue fut fâché que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. S’adressant à la foule, il lui dit : « Il y a six jours pour travailler : venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas le jour du sabbat ! » Le Seigneur lui répondit : « Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir le jour du sabbat, n’est-ce pas ? Et cette femme, qui fait partie des descendants d’Abraham, et que Satan tenait en son pouvoir depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de sa chaîne aujourd’hui, parce que c’est le jour du sabbat ? » Cette réponse de Jésus remplit de confusion tous ceux qui avaient pris parti contre lui, tandis que le peuple était enthousiasmé de le voir accomplir tant d’œuvres merveilleuses.[1]

Comme nous le voyons ici et dans d’autres récits de guérison et d’autres passages des évangiles, Jésus se rendait régulièrement à la synagogue les jours de sabbat[2]. Dans ce passage, nous lisons qu’Il enseignait dans la synagogue et qu’une femme qui avait besoin d’aide s’y trouvait. Nous apprenons qu’elle souffrait de cette infirmité depuis 18 ans, et qu’un démon était responsable de son état de santé. Cela ne veut pas obligatoirement dire qu’elle était possédée par un démon. Dans d’autres passages du Nouveau Testament, nous lisons d’autres exemples d’infirmités attribuées à Satan :

Un jour, Jésus chassait un démon qui rendait un homme muet. Quand le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule était émerveillée.[3]

D’ailleurs, parce que ces révélations étaient extraordinaires, pour me garder de l’orgueil, Dieu m’a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps. Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d’orgueil.[4]

L’infirmité de cette femme était telle qu’elle ne pouvait jamais se redresser. Comme Il l’a déjà fait dans d’autres circonstances, Jésus prend l’initiative de la guérir : Il l’appelle et lui dit qu’elle est délivrée de son infirmité en lui imposant les mains. Et immédiatement elle parvient à se redresser pour la première fois depuis presque vingt ans. On voit, dans ce passage, toute l’autorité et le pouvoir de Jésus, surtout lorsqu’Il explique que cette femme était prisonnière de Satan. Jésus la guérit et la délivre de la cause de son esclavage—c’est-à-dire de Satan. Dans l’original grec, la phrase traduite par « elle se redressa » est à la forme passive pour insister sur le fait que la guérison est venue de Dieu. La femme l’a bien compris, puisqu’elle se met à louer Dieu.

En voyant cela, le « chef de la synagogue » se fâche. Le chef de la synagogue était responsable de veiller à la fidélité aux enseignements de la Loi et au respect des commandements, et il est clair que, de son point de vue, la guérison de cette femme souffrante contrevenait à la règle « pas de travail le jour du sabbat », laquelle stipulait :

Tu travailleras pendant six jours et tu feras tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi.[5]

Il était furieux et, plutôt que de s’adresser directement à Jésus, il s’adressa aux personnes présentes dans la synagogue. Ce faisant, il contestait publiquement l’autorité de Jésus en tant qu’enseignant en affirmant aux personnes réunies que c’était lui l’interprète autorisé des Écritures. [6] Il considérait la guérison comme un travail, comme en témoigne sa réaction : « Il y a six jours pour travailler : venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas le jour du sabbat ! » De son point de vue, la femme était dans cet état depuis longtemps et, comme sa vie n’était pas en danger, sa guérison pouvait attendre jusqu’au lendemain et n’aurait pas dû constituer une exemption à la règle du sabbat.

La réponse de Jésus ne se fait pas attendre. Sa réprimande—Hypocrites que vous êtes—est au pluriel, ce qui indique qu’Il savait que les autres personnes présentes dans la synagogue étaient d’accord avec le chef, et c’est pourquoi Il leur répond à tous. Il leur fait remarquer que chacun d’eux détache ses bœufs ou ses ânes pour les conduire au point d’eau les jours de sabbat. L’interprétation orale de la loi mosaïque (qui fut plus tard consignée dans la Mishnah) autorisait les gens à sortir les animaux les jours de sabbat, du moment qu’ils ne portaient pas de charge. Ils pouvaient marcher jusqu’à une distance de 900 mètres pour aller au pâturage, et leurs propriétaires avaient le droit de les attacher. Le fait de donner à manger et à boire à son bétail constituait un travail mais c’était aussi un acte de compassion. Jésus pose une question rhétorique, conscient du fait que chacun d’eux sait qu’il travaille le jour du sabbat en prenant soin de son bétail, et que personne ne considère pour autant que c’est une infraction à la règle du jour saint.

Jésus emploie un argument « a fortiori »[7] Si quelqu’un fait le travail de détacher son animal et de l’amener au point d’eau un jour de sabbat, à plus forte raison une femme, une coreligionnaire juive, une fille d’Abraham infirme depuis dix-huit ans, devrait-elle être délivrée de son infirmité le jour du sabbat ! Jésus leur demandait comment ils pouvaient se soucier davantage du bien-être d’un animal que de celui d’un être humain le jour du sabbat. Jésus leur fait remarquer qu’en libérant la femme de son esclavage cela ne violait en rien le sabbat, mais que c’était tout à fait conforme à l’intention du sabbat ; par conséquent, le chef de la synagogue et ceux qui étaient d’accord avec lui étaient dans l’erreur.

Le chef de la synagogue avait essayé de mettre Jésus en difficulté en L’accusant d’avoir mal interprété les Écritures, mais Jésus retourne la situation, et la réponse de Jésus remplit de confusion tous ceux qui avaient pris parti contre lui. Ayant été témoins de l’acte de compassion de Jésus, ceux qui virent le miracle et entendirent sa réponse au chef de la synagogue étaient enthousiasmés de le voir accomplir tant d’œuvres merveilleuses. Jésus prouvait une fois encore que sa vision du sabbat était la bonne.

L’homme couvert d’œdèmes

Jésus réaffirme ce point dans un passage de l’Évangile de Luc :

Un jour de sabbat, Jésus était invité pour un repas chez l’un des dirigeants du parti pharisien. Ceux qui étaient à table avec lui l’observaient attentivement. Or, il y avait là un homme dont le corps était couvert d’œdèmes. Jésus prit la parole et s’adressa aux enseignants de la Loi et aux pharisiens : « Est-il permis, oui ou non, de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? » Ils ne répondirent rien. Alors Jésus, saisissant le malade, le guérit et lui dit de rentrer chez lui. Puis, se tournant vers les assistants, il leur demanda : « Qui de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retire pas le plus tôt possible, même si c’est le jour du sabbat ? » Là encore, ils ne surent que répondre.[8]

Cette fois-là, Jésus était invité à manger chez un dirigeant des Pharisiens. Comme le chef des Pharisiens était un notable, il est probable que les autres convives étaient des personnalités importantes qui observaient les mêmes lois de pureté religieuse que les Pharisiens. Ces lois dictaient à la fois ce qu’ils avaient le droit de manger et avec qui ils pouvaient manger. On apprend que d’autres pharisiens et des enseignants de la Loi étaient présents. Le terme d’enseignant de la Loi est principalement employé dans l’évangile de Luc (cinq fois, comparé à une seule fois dans l’évangile de Matthieu, et pas du tout dans ceux de Marc ou de Jean) pour désigner quelqu’un qui était une autorité en matière de loi mosaïque. Ce terme est synonyme de « scribe » et de « spécialiste de la loi » dans les évangiles. Dans l’évangile de Luc, on ne dit pas beaucoup de bien des enseignants de la Loi[9]. Nous lisons que les pharisiens et les enseignants de la Loi L’observaient attentivement. Le mot grec utilisé ici signifie furtivement ou de manière insidieuse.

Un homme souffrant d’hydropisie se trouvait là. L’hydropisie est un ancien terme pour désigner un œdème généralisé, c’est-à-dire un gonflement des tissus dû à un excès de fluides ; l’hydropisie n’est pas une maladie en soi mais le signe d’un dysfonctionnement de l’organisme, en particulier d’une insuffisance cardiaque congestive ou d’une insuffisance rénale.[10] On ne nous dit pas pour quelle raison l’homme souffrant d’hydropisie se trouvait là. Il ne semble pas à sa place dans une réunion de pharisiens, où la propreté rituelle était de rigueur ; une personne souffrant d’hydropisie était considérée comme impure, d’autant plus que, pour certains religieux de l’époque, la maladie était une punition pour le péché.

Bien qu’on ne nous donne aucune raison de la présence de l’homme, la façon dont la phrase est formulée, en commençant par « Or » (Or, il y avait là un homme dont le corps était couvert d’œdèmes), semble indiquer la surprise que l’homme, bien que non invité, se trouve là. Nous avons une tournure semblable (Et voici) un peu plus tôt dans l’évangile de Luc, lorsqu’une femme non invitée vient se tenir aux pieds de Jésus alors qu’il était à table chez un pharisien.

Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.[11]

Kenneth Bailey écrit : 

Dans les repas traditionnels des villages du Moyen-Orient, les parias de la communauté ne sont pas exclus. Ils s’assoient tranquillement sur le sol contre un mur et, à la fin du repas, on leur sert à manger. Leur présence est flatteuse pour l’hôte, qui est ainsi perçu comme quelqu’un de noble qui n’hésite pas à nourrir même les exclus de la communauté. Les rabbins insistaient pour que la porte soit ouverte lorsqu’un repas était servi, de peur que l’on ne « vienne à manquer de nourriture » (c’est-à-dire que l’on soit exclu des bénédictions de Dieu).[12]

Il est donc possible que cet homme ait été l’un des pauvres autorisés à se trouver là.

Darrell Bock propose une autre interprétation :

Se pourrait-il que l’homme ait été invité au repas pour piéger Jésus, ou est-il simplement entré (Il était courant dans cette culture que des personnes viennent à un repas sans y être invitées) ? Toutefois le récit ne donne aucune indication qu’il n’était pas déjà là. De ce fait, on est surpris [Or] qu’une telle personne se trouve là. Si l’on ajoute cela au fait que les chefs religieux « l’observaient attentivement», ce verset suggère probablement un piège, d’autant plus que [Luc] 11.54 indique que lors d’un autre repas, les dirigeants cherchaient un prétexte pour accuser Jésus.[13]

En tout état de cause, l’homme était là et Jésus allait lui venir en aide. Sans qu’on ait aucune indication que les pharisiens ou les enseignants de la Loi aient dit quoi que ce soit, Jésus savait ce qu’ils pensaient : Jésus prit la parole et s’adressa aux enseignants de la Loi et aux pharisiens : « Est-il permis, oui ou non, de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? » Ils furent incapables de répondre. On nous dit ensuite que Jésus guérit l’homme et lui dit de rentrer chez lui.

Bien que les pharisiens et les enseignants de la loi n’aient rien dit, nous, les lecteurs, savons par d’autres passages des Écritures qu’ils n’étaient pas d’accord que Jésus guérisse les gens le jour du sabbat. Jésus savait ce qu’ils pensaient, et il aborda la question des pratiques du sabbat en montrant que personne, y compris les personnes présentes, ne resterait les bras croisés si leur enfant ou leur bœuf tombait dans un puits un jour de sabbat. Il était évident qu’ils leur viendraient en aide—même un jour de sabbat—au lieu de les laisser là jusqu’au lendemain.

Une fois de plus, Jésus, en tant qu’enseignant faisant autorité, présentait la bonne façon de comprendre le sabbat : c’était un jour de bénédiction de Dieu, dédié à faire le bien, à libérer ceux qui étaient malades, à restaurer, à prendre part à la rédemption que Dieu avait mis à leur disposition. Il les appelait à changer leur façon de voir les choses, et à adopter les valeurs du royaume de Dieu.


Note :

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de La Bible Du Semeur Copyright © 1992, 1999 by Biblica, Inc.® Tous droits réservés.


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[1] Luc 13.10–17.

[2] Pour plus de détails sur la synagogue et les services du Sabbat, lisez Jésus—Sa vie et son message: Les synagogues et le Sabbat

[3] Luc 11.14.

[4] 2 Corinthiens 12.7.

[5] Deutéronome 5.13–14.

[6] Green, L’évangile de Luc, 523.

[7] Les arguments a fortiori sont des propositions de type logique, qui permettent de dire que si une proposition est vraie, alors on peut logiquement en déduire qu’une autre proposition est encore plus vraie. C’était une technique d’enseignement en usage chez les rabbis juifs pour aller « du moindre vers le plus grand » et qui partait du principe que si une conclusion s’appliquait à une situation ou un cas de moindre importance, alors elle s’appliquait aussi à une situation plus importante. On reconnaît ce type d’argument du moindre-vers-le-plus-grand quand le texte comporte une locution de type « si … à plus forte raison… »

[8] Luc 14.1–6.

[9] Luc 7.30; 11.45–46, 52–53.

[10] Green, L’évangile de Luc, 547.

[11] Luc 7.37–38 Segond.

[12] Bailey, Jésus à travers les yeux du Moyen-Orient, 246, note de fin 15.

[13] Bock, Luc 9.51–24.53, 1256–57.

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