Au Cœur de la Foi : L’Incarnation (3ème partie)

Par Peter Amsterdam

août 12, 2019

 [The Incarnation, Part 3]

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Dans l’article précédent, nous avons vu comment les pères de l’Eglise au cours des sept premiers siècles avaient essayé d’expliquer la doctrine de l’Incarnation. Nous avons passé en revue les divers enseignements qui cherchaient à expliquer par quel processus Jésus, qui était le Logos, Dieu le Fils, était aussi pleinement humain. La plupart de ces enseignements furent condamnés par les conciles de l’Église comme étant erronés. Dans les débats dont ces enseignements furent l’objet, on se mit d’accord sur le vocabulaire à employer pour expliquer la doctrine, et dans certains cas, pour fixer les paramètres à l’intérieur desquels des discussions ultérieures pourraient avoir lieu. Après cette période, les débats portant sur l’Incarnation du Christ cessèrent en grande partie pendant plus de mille ans.

Le passage des conciles œcuméniques à une Église divisée

Au fur et à mesure que le christianisme se développa et se propagea durant ses cinq premiers siècles d’existence, des centres théologiques apparurent ; les deux premiers à Antioche (dans l’actuelle Turquie) et à Alexandrie (en Egypte), toutes deux situées dans la partie orientale de l’Empire romain. Avec le temps, Rome, située dans la partie occidentale de l’empire, devint également un centre théologique. Différentes écoles de pensée théologique se développèrent dans ces centres, souvent en opposition les unes aux autres. Comme nous l’avons vu, des conciles furent convoqués afin de déterminer quelle position théologique était la bonne. Lorsque des représentants de l’Église de l’Est et de l’Église de l’Ouest se réunissaient dans un de ces conciles, on appelait ceux-ci des conciles œcuméniques, ce qui signifie que les évêques de toute l’Église chrétienne se réunissaient, au lieu que ce soit seulement les évêques d’une même région. Il y eut de nombreux autres conciles au cours des siècles, mais ce n’étaient pas des conciles œcuméniques, du fait qu’ils n’avaient généralement qu’une représentation locale ou régionale. Seuls sept conciles furent considérés comme œcuméniques à la fois par les églises occidentales et les églises orientales.

Bien qu’il y ait eu quelques différences dans la compréhension et l’interprétation des Écritures entre l’église située dans la partie orientale et celle située dans la partie occidentale de l’empire durant cette période, l’église était généralement unie. Il y eut quelques ramifications qui existent encore de nos jours, mais dans l’ensemble, l’église orientale et occidentale était unie.

Les évêques de l’Est et de l’Ouest pouvaient se réunir pour statuer sur des questions de doctrine. Plus tard, au fil des siècles, et pour diverses raisons, les parties orientale et occidentale de l’église commencèrent à s’éloigner l’une de l’autre dans leur conception et leur application de la théologie, et c’est finalement en l’an 1054 de notre ère qu’eut lieu une scission formelle dans l’Église, avec pour conséquence deux églises distinctes : l’Église orthodoxe orientale, avec pour siège Constantinople, et l’Église catholique romaine, avec pour siège Rome. L’Église orthodoxe orientale et L’Eglise catholique romaine continuèrent d’adhérer aux doctrines définies lors des sept premiers conciles œcuméniques et sont donc pleinement d’accord sur les doctrines fondamentales du christianisme. Toutefois, à partir de ce moment, les conciles œcuméniques réunirent uniquement des évêques de l’Église catholique romaine, et ne sont donc pas considérés comme œcuméniques au même titre que les sept premiers conciles.

Réforme et naissance du protestantisme

En 1517 après J.-C., un nouveau facteur majeur apparut subitement dans la chrétienté. Martin Luther, un prêtre catholique romain allemand, proposa une interprétation des Écritures qui différait fondamentalement de la vision que l’Église catholique romaine avait développée à cette époque. Ce fut le début de la période de l’histoire connue sous le nom de Réforme. Ce bouleversement eut une influence considérable sur le christianisme. Sans entrer dans tous les détails, les vues de Luther différaient des croyances catholiques romaines sur deux points fondamentaux. Il était d’avis que les Écritures enseignaient qu’on pouvait obtenir le salut uniquement par la foi, contrairement à la vision catholique romaine selon laquelle on recevait le salut par la foi et par les œuvres. Il enseignait également que l’Écriture seule était l’arbitre ultime de la doctrine et de la croyance, contrairement à la croyance catholique romaine selon laquelle, outre l’Écriture, les enseignements de l’Église, et plus particulièrement ceux que le pape déclarait comme vrais, étaient sur un pied d’égalité avec les Ecritures, et donc égaux en autorité. Les positions de Luther lui valurent d’être excommunié de l’Église catholique romaine.

Pendant la même période, d’autres réformateurs, comme Huldrych Zwingli à Zurich et Jean Calvin à Genève, se séparèrent eux aussi de l’Église catholique et commencèrent à élaborer une théologie et donc des credo différents de la doctrine catholique romaine. L’appellation générale de « protestants » englobe tous les chrétiens qui croient au salut uniquement par la foi.

Toutefois, il est important de savoir que les réformateurs étaient tous d’accord avec les doctrines fondamentales énoncées au cours des sept conciles œcuméniques. Les protestants d’aujourd’hui ne sont pas d’accord entre eux sur certaines questions, mais en général ils s’accordent sur la doctrine de l’Incarnation. Bien que les protestants d’hier et d’aujourd’hui aient des divergences théologiques avec l’église catholique romaine et l’église orthodoxe orientale, ils s’accordent sur les fondements de la Trinité et de l’Incarnation – à savoir que Jésus était pleinement Dieu et pleinement homme, comme l’ont affirmé les premiers conciles de Nicée, Constantinople et Chalcédoine.

Une différence majeure entre l’Église avant la Réforme et l’Église après la Réforme est qu’il n’y a plus d’organisme ultime unifiée qui puisse se réunir pour déterminer quels nouveaux enseignements sont vrais et lesquels sont erronés, comme c’était possible au cours des six premiers siècles de l’Église. Dans le passé, lorsque des enseignements étaient erronés, ils étaient officiellement récusés et condamnés comme hérétiques par les conciles œcuméniques, et ces décisions étaient acceptées par la majorité des chrétiens de l’époque. Depuis la Réforme, il n’y a plus d’organe universellement accepté qui puisse passer de tels jugements. (Les catholiques romains ont continué à tenir des conciles œcuméniques qui incluent des participants protestants et orthodoxes, mais uniquement à titre d’observateurs, sans droit de vote sur les décisions, et par conséquent ces décisions et ces déclarations ne sont pas entérinées par les Églises protestantes et orthodoxes). C’est ainsi que les faux enseignements apparus au cours des derniers siècles ne sont pas officiellement condamnés –bien que cela ne signifie pas qu’ils ne soient pas erronés.

La théologie libérale

Un certain nombre d’enseignements et de théories portant sur l’Incarnation du Christ sont apparus aux XIXe et XXe siècles. Durant la période située entre la Réforme et la fin du XVIIIe siècle, communément appelée le Siècle des Lumières, le monde occidental fut profondément transformé. Le Nouveau Monde fut découvert, de nouvelles formes de gouvernement furent mises en pratique, de grands progrès furent réalisés dans les domaines des mathématiques, des sciences, de l’astronomie, de l’agriculture, de l’économie et de la philosophie. D’une manière générale, le monde occidental acquit énormément de nouvelles connaissances qui remplacèrent ou modifièrent les connaissances des millénaires précédents. Tout au long de cette période, le christianisme et les Églises ne furent pas tenus en aussi haute estime qu’ils l’avaient été dans le passé. Les gens devinrent beaucoup plus sceptiques à l’égard de la foi en Dieu.

À la fin du XVIIIe siècle, et plus encore au XIXe siècle, la doctrine de l’Incarnation revint au premier plan du débat théologique. Avec les nouvelles connaissances disponibles dans de nombreux domaines de la pensée et de la découverte, de nombreux théologiens cherchèrent de meilleures explications de la doctrine, explications qui seraient plus conformes à la pensée moderne, même si certaines se révélèrent n’être que des variantes de celles qui avaient été récusées au cours des six premiers siècles. Nous en examinerons quelques-unes en termes généraux.

Dans la dernière partie du XVIIIe siècle, et plus particulièrement avec les travaux du théologien allemand Friedrich Schleiermacher (1768-1834), on s’éloigna de la vision théologique de la personne du Christ comme étant l’homme-Dieu aux deux natures, pour s’orienter vers une perspective plus historique, axée sur l’humanité de Jésus, pour aboutir à un Jésus homme divin, mais pas Dieu. Il aurait été un homme doté d’une « conscience divine » unique, un sens parfait et ininterrompu de l’union avec le divin. L’Incarnation fut considérée comme l’union de Dieu et de l’homme.[1]

L’influence de Schleiermacher se prolongea jusqu’au milieu du XIXe siècle dans l’enseignement d’Albrecht Ritschl (1822-1889), un autre théologien allemand. Il enseignait que Jésus n’était qu’un homme, mais que grâce à l’œuvre qu’Il avait accomplie et au service qu’Il avait rendu à l’humanité, on pouvait à juste titre Le considérer comme Dieu. Il excluait que Jésus fût le Logos pré-incarné, ainsi que  l’Incarnation et la naissance virginale. Jésus aurait fait sien le dessein de Dieu et inciterait maintenant les hommes à adhérer au christianisme et d’entrer dans la communauté chrétienne. Il rachèterait l’homme par son enseignement, son propre exemple et son influence unique, et serait par conséquent digne d’être appelé Dieu.[2]

Schleiermacher et Ritschl n’étaient nullement les seuls théologiens à croire et à enseigner ces choses, mais ils étaient les plus influents.

Plusieurs théologiens allemands entre 1860 et 1880, et plusieurs autres en Angleterre vers 1890-1910, défendirent une vision de l’Incarnation qui était nouvelle dans l’histoire de l’Eglise. C’était ce qu’on a appelé la théologie kénotique.

La kénose était une notion basée sur ce que l’apôtre Paul avait écrit aux Philippiens :

« Tendez à vivre ainsi entre vous, car c’est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ.Lui qui, dès l’origine,était de condition divine,ne chercha pas à profiterde l’égalité avec Dieu,mais il s’est dépouillé lui-même,et il a prisla condition du serviteur.Il se rendit semblableaux hommes en tous points,et tout en lui montraitqu’il était bien un homme.»[3]

La théologie kénotique prétend que le Christ s’est vidé de certains de ses attributs divins – par exemple, l’omniscience, l’omniprésence et l’omnipotence – lorsqu’Il est venu vivre parmi nous. Cette théorie est exprimée par le mot grec kenoō, qui signifie « se vider, se dépouiller » et qui, dans ce cas précis a été traduit par « s’est dépouillé lui-même ».

Le théologien Wayne Grudem a très bien formulé l’argument contre la kénose lorsqu’il a écrit :

« Mais est-il vrai que Philippiens 2.7 enseigne que Christ s’est dépouillé de certains de ses attributs divins, et le reste du Nouveau Testament le confirme-t-il ? Les preuves tirées de la Bible permettent de répondre par la négative à ces deux questions. D’abord, il faut savoir qu’aucun enseignant reconnu des 18 premiers de l’histoire de l’Eglise, y compris ceux qui dont la langue maternelle était le grec, ne pensait que la phrase « s’est dépouillé lui-même », de Philippiens 2.7, signifiait que le Fils de Dieu avait renoncé à certains de ses attributs divins. Deuxièmement, nous devons reconnaître que le texte ne dit pas que le Christ « s’est dépouillé de certains pouvoirs » ou qu’il « s’est dépouillé de certains de ses attributs divins », ni quoi que ce soit de semblable. Troisièmement, le texte décrit ce que Jésus a fait dans ce « dépouillement » : Il ne l’a pas fait en renonçant à aucun de ses attributs, mais au contraire, en prenant « la condition du serviteur », c’est-à-dire en venant vivre comme un homme et en « s’abaissant lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix.» (Philippiens 2.8). Donc, le contexte interprète lui-même le « fait de se dépouiller » comme signifiant « s’abaisser » pour prendre un statut et une condition inférieurs. D’ailleurs, une version anglaise de la Bible, la NIV, au lieu de traduire la phrase par « Il s’est dépouillé lui-même », la traduit par : « Il s’est fait Lui-même comme s’Il n’était rien. » (cf. Philippiens 2.7 NIV). Ce dépouillement consiste en un changement de rôle et de statut, et non pas à un renoncement à des attributs essentiels ou à sa nature. »[4]

Certains théologiens kénotiques ont interprété Philippiens 2.7 en disant que le Logos aurait abandonné tous les attributs divins. D’autres sont allés encore plus loin en disant que lorsque Dieu le Fils est devenu homme, il a cessé d’avoir conscience de sa nature divine et n’avait plus en lui la présence du Père et de l’Esprit, de sorte que la Trinité a été profondément affectée par l’Incarnation.

La kénose nie l’Incarnation ; en effet, si le Christ avait abandonné certains de ses attributs divins, il aurait cessé d’être Dieu. En Philippiens 2, Paul s’adresse aux chrétiens de Philippes, et les exhorte à l’humilité en invoquant l’exemple de Jésus qui ne s’est pas s’accroché à sa gloire céleste, mais a pris humblement la condition d’un serviteur. Il a quitté la gloire du ciel ; Il a renoncé à son statut céleste. Il ne s’agissait pas d’un renoncement à ses attributs divins, mais c’était au contraire un acte volontaire d’amour et de compassion. Il n’y a aucune preuve biblique que Jésus ait renoncé à aucun de ses attributs divins.

Isaac August Dorner (1809-1884), un luthérien allemand, a vigoureusement combattu la théorie kénotique. Il enseignait que Jésus était Dieu incarné, mais il proposait la théorie de l’incarnation progressive. D’après sa théorie, « l’incarnation ne doit pas en effet être conçue comme achevée dès le commencement, mais comme se développant progressivement ».[5] Il enseignait qu’au commencement de sa vie, Jésus n’était pas l’homme-Dieu, mais qu’au fur et à mesure que Jésus s’est soumis au Père en toutes choses, le Logos a peu à peu pénétré son humanité. L’étape finale de cette pénétration progressive aurait été la résurrection. Cela s’avéra être une forme de Nestorianisme, qui distingue 2 personnes cohabitant en Christ.

Aux XIXe et XXe siècles, la théologie libérale considérait généralement que l’Incarnation était un mythe, et enseignait que Jésus n’était qu’un homme ayant un lien spécial avec Dieu. Dans son livre Le mythe de Dieu incarné, John Hick déclare :

Jésus était un « homme dont Dieu vous a montré qu’il l’approuvait » destiné à jouer un rôle particulier dans le dessein divin, et la conception ultérieure de Jésus comme Dieu incarné, comme seconde Personne de la Sainte Trinité vivant dans un corps humain, n’est qu’une représentation mythologique ou poétique pour expliquer ce qu’il signifie pour nous.[6]

Une telle croyance nie la divinité du Christ et récuse la doctrine de la Trinité.

En conclusion

Nous pouvons voir d’après la Bible que Jésus est Dieu et qu’Il s’est fait homme, qu’Il est Dieu incarné. Pourtant, nul ne peut dira avec certitude comment l’Incarnation et l’union des deux natures ont fonctionné intérieurement en la personne du Christ ; cela dépasse la compréhension humaine. La croyance chrétienne orthodoxe traditionnelle adhère à la définition du concile de Chalcédoine, qui en fixe les limites mais n’explique pas comment elle fonctionnait. En tant que chrétiens, il semble prudent de nous en tenir aux paramètres suivants :

•          Le Christ a deux natures, l’une humaine et l’autre divine, chacune complète.

•          Il a à la fois une âme rationnelle et un corps.

•          Il est parfait dans son humanité et parfait dans sa divinité.

•          Il n’y a qu'une seule personne en Christ.

•          L’union de la nature divine et de la nature humaine est sans confusion, sans changement, sans séparation et sans division.

 

Voici ce que nous reconnaissons ensemble : — il est grand le secret du plan de Dieu, le Christ, qui fait l’objet de notre foi. Il s’est révélé comme un être humain, et, déclaré juste par le Saint-Esprit, il a été vu par les anges. Il a été proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il a été élevé dans la gloire.[7]

Les doctrines de la Trinité, de la divinité du Christ et de l’Incarnation du Christ sont des éléments essentiels des fondements du christianisme. Je prie que ces premiers articles de la série Au cœur de la foi vous aident à mieux comprendre ces doctrines.

Que notre merveilleux et formidable Seigneur et Sauveur, notre Jésus aimant, deuxième Personne de la Trinité, Dieu le Fils, Logos préexistant de toute éternité, Parole de Dieu, celui qui nous aime si profondément, qui prend soin de nous en toutes choses, qui a choisi de souffrir et de mourir pour nous sauver, vous bénisse chaque jour de votre vie !

Récapitulatif des articles sur « L’incarnation » :


Notes

Sauf indication contraire, les versets cités sont extraits de la Bible du Semeur, copyright © 1992, 1999 by Biblica, Inc.®


Bibliographie

Barth, Karl. The Doctrine of the Word of God, Vol.1 Part 2. (La doctrine de la Parole de Dieu, 1er Volume, 2ème Partie) Peabody : Hendrickson Publishers, 2010.

Berkhof, Louis. Systematic Theology (Théologie systématique). Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1996.

Cary, Phillip. The History of Christian Theology, (Histoire de la théologie chrétienne) Lecture Series. Lectures 11, 12. Chantilly: The Teaching Company, 2008.

Craig, William Lane. The Doctrine of Christ, (La doctrine au sujet du Christ) Defenders Series Lecture.

Garrett, Jr., James Leo. Systematic Theology, Biblical, Historical, and Evangelical (Théologie systématique, biblique, historique et évangélique), Vol. 1. N. Richland Hills : BIBAL Press, 2000.

Grudem, Wayne. Systematic Theology, An Introduction to Biblical Doctrine (Théologie systématique, introduction à la doctrine biblique). Grand Rapids : InterVarsity Press, 2000.

Kreeft, Peter, and Ronald K. Tacelli. Handbook of Christian Apologetics (Manuel d’apologétique chrétienne). Downers Grove: InterVarsity Press, 1994.

Lewis, Gordon R., and Bruce A. Demarest. Integrative Theology (Théologie intégrative). Grand Rapids : Zondervan, 1996.

Milne, Bruce. Know the Truth, A Handbook of Christian Belief.(Connaître la vérité, un manuel de croyance chrétienne)Downers Grove : InterVarsity Press, 2009.

Mueller, John Theodore. Christian Dogmatics, A Handbook of Doctrinal Theology for Pastors, Teachers, and Laymen (Théologie dogmatique, un manuel de théologie doctrinale pour les pasteurs, les enseignants et les laïcs). St. Louis: Concordia Publishing House, 1934.

Ott, Ludwig. Fundamentals of Catholic Dogma (Notions fondamentales du dogme catholique). Rockford: Tan Books and Publishers, Inc., 1960.

Stott, John. Basic Christianity (L’essentiel du christianisme) (.Downers Grove: InterVarsity Press, 1971.

WilliamsJ. Rodman. Renewal Theology, Systematic Theology from a Charismatic Perspective (Théologie du renouveau, théologie systématique d’un point de vue charismatique).Grand Rapids : Zondervan, 1996.



[1] Louis Berkhof, Systematic Theology (Théologie systématique). (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1996,) 309.

[2] Louis Berkhof, Systematic Theology (Théologie systématique). (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1996), 310.

[3] Philippiens 2:5-7.

[4] Wayne Grudem, Systematic Theology, An Introduction to Biblical Doctrine (Théologie systématique, introduction à la doctrine biblique). Grand Rapids : InterVarsity Press, 2000550

[5] I. Dorner, System of Christian Doctrine, (Système de doctrine chrétienne) vol. 3, Édimbourg, T. & T. Clark, 1880-1882, p. 340.

[6] John Hick, The Myth of God Incarnate (Le mythe de Dieu Incarné) Philadelphie : Westminster, 1977), ix, cité dans Williams, J. Rodman. Renewal Theology, Systematic Theology from a Charismatic Perspective. (Théologie du Renouveau, Théologie Systématique d’un point de vue charismatique.) Grand Rapids : Zondervan, 1996. P. 326n115.

[7] 1 Timothée 3:16.

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