Jésus—Sa vie et son message : Les quatre Evangiles

Par Peter Amsterdam

décembre 27, 2014

[Jesus—His Life and Message: The Four Gospels]

(Vous pouvez lire l’explication et la présentation d’ensemble de cette série dans l’article d’introduction.)

Les Evangiles ont été rédigés plusieurs décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ par des croyants de l’époque. C’est grâce à leur compte-rendu de l’histoire de Jésus, que sa vie, ses Paroles, ses actes et sa promesse de salut ont été préservés et partagés maintes fois au cours des siècles. Deux mille ans plus tard, nous continuons à lire et étudier le même Evangile que celui de ses premiers lecteurs.

Avant de passer au contenu proprement dit des Evangiles, il est utile de connaître quelques détails sur leurs auteurs et les raisons qui les ont poussés à les écrire. Les historiens pensent que la rédaction des trois premiers Evangiles—Matthieu, Marc, et Luc—a eu lieu entre 45 et 69 après J.-C., et que le dernier, celui de Jean, date de 90 après J.-C. On appelle les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc, les Evangiles synoptiques, car lorsqu’on les place côte à côte sur trois colonnes parallèles, on constate leurs nombreuses similitudes ainsi que leurs différences.

Bien qu’on n’en soit pas absolument certain, l’Evangile de Marc est généralement considéré par les exégètes modernes comme le plus ancien, tandis que les Evangiles de Matthieu et de Luc furent écrits plus tard. La quasi-totalité des spécialistes de la Bible est d’avis que Matthieu et Luc ont eu accès à l’Evangile de Marc au moment d’écrire le leur, et qu’ils avaient une autre source commune de documents écrits dont ils se sont tous deux inspirés. En outre, Matthieu avait d’autres sources indépendantes, des documents que Luc n’avait pas, mais ce dernier avait, lui aussi, ses sources indépendantes. C’est pour cette raison qu’une bonne partie du contenu des Evangiles synoptiques est similaire.[1]

L’Evangile de Jean, écrit plusieurs décennies après les trois premiers, ne suit pas le même plan que les Evangiles synoptiques. Il leur est similaire dans ses grandes lignes, mais il comporte des caractéristiques distinctes dans son contenu, ainsi que dans son style et sa composition, qui diffèrent des autres évangiles.[2] Au lieu de relater la naissance ou de préciser la lignée généalogique du Christ, comme le font Matthieu et Luc, le récit de Jean explique la naissance de Jésus comme la manifestation de la Parole de Dieu s’étant incarnée (devenue chair). Au lieu de rapporter les paraboles, il rapporte les enseignements de Jésus sous forme de longs dialogues. Il arrange aussi les événements dans un ordre différent de celui des Evangiles synoptiques.

Par bien des aspects, les Evangiles ont été rédigés à la manière des biographies de l’antiquité. Contrairement aux biographies modernes, les anciens biographes et historiens n’écrivaient pas d’un point de vue soi-disant objectif. Ils ne cherchaient pas systématiquement à documenter toutes les périodes de la vie d’une personne, ni à suivre obligatoirement l’ordre chronologique. Ils n’hésitaient pas à regrouper, dans leur narration, des événements qui avaient eu lieu à des moments différents. Les conversations et les discours de la personne en question étaient souvent abrégés ou paraphrasés.[3] C’est dans ce style que les auteurs des Evangiles ont écrit. Le récit de Marc ne dit rien sur la vie de Jésus avant le commencement de son ministère. Matthieu et Luc ont tous deux relaté la naissance de Jésus, mais ils ont mis l’accent sur différents aspects de cet épisode. Jean a omis de nombreux détails qui sont inclus dans les autres Evangiles, et il s’est davantage attaché à tout ce qui  touchait aux enseignements de Jésus.

L’objectif des rédacteurs de l’Evangile n’était pas de produire un récit détaillé de la vie de Jésus. On nous dit très peu de choses sur son enfance ou ses rapports avec ses parents, ou avec ses frères et sœurs. Aucune description de sa personnalité, de ses goûts ou de ses préférences, etc...— tous ces détails que l’on s’attendrait normalement à trouver dans une biographie moderne. Plutôt que de faire un compte rendu détaillé des actes de Jésus, ceux-ci sont souvent résumés dans des phrases comme « Il les guérit » ou « Il allait prêcher et enseigner dans toutes les villes et les villages. »[4] A la fin de son Evangile, Jean a écrit que Jésus avait fait beaucoup d’autres miracles qu’Il n’avait pas rapportés dans son Evangile.[5] Les auteurs des Evangiles n’ont décrit que les épisodes de la vie de Jésus qui leur paraissaient expliquer le mieux qui était Jésus, ce qu’Il prêchait, et le lien entre sa mort et sa résurrection, et notre salut. Leur première intention était de partager la bonne nouvelle, d’amener les autres à la foi en Jésus, de donner les moyens de faire connaître Jésus aux nouveaux croyants et de leur enseigner le message qu’Il prêchait, en sorte qu’ils puissent, à leur tour, le partager avec d’autres.

Avant que les Evangiles ne soient consignés par écrit, la majeure partie de leur contenu circulait probablement oralement. De nombreux enseignements de Jésus sont formulés sous une forme poétique, comme des écrits de l’Ancien Testament, ce qui aurait facilité leur mémorisation. La méthode d’éducation en vigueur dans l’Antiquité, et en particulier en Israël, consistait à apprendre les choses par cœur, ce qui permettait aux gens de se rappeler avec exactitude d’un très grand nombre d’enseignements, souvent bien plus longs que tous les Evangiles réunis.[6]

En plus du partage oral des histoires relatant la vie et le ministère de Jésus, apparemment il y avait aussi des récits écrits de ce que Jésus a fait et dit, comme en témoigne l’introduction de Luc à son Evangile :

Plusieurs personnes ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont passés parmi nous, d’après les rapports de ceux qui en ont été les témoins oculaires depuis le début et qui sont devenus des serviteurs de la Parole de Dieu. J’ai donc décidé à mon tour de m’informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le commencement, et de te l’exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile ; ainsi, tu pourras reconnaître l’entière véracité des enseignements que tu as reçus.[7]

A l’époque, il devenait important et urgent que les informations concernant Jésus et ses enseignements soient consignés par écrit. Essentiellement pour deux raisons : la première, c’est que les témoins oculaires originels étaient devenus vieux, et certains déjà décédés ; l’autre raison, c’est que la diffusion de l’Evangile s’étendait à la majeure partie du vaste Empire romain de l’époque. Cela signifie qu’il n’était plus possible pour les apôtres et les croyants de la première heure de voyager jusqu’aux confins de l’empire pour partager personnellement ce qu’ils avaient appris aux pieds de Jésus. Il devenait nécessaire d’écrire l’histoire de Jésus, sa vie et son enseignement pour les préserver et pour pouvoir les partager au-delà des capacités des personnes qui les racontaient oralement.

Les auteurs des Evangiles

Aucun des Evangiles ne mentionne explicitement le nom de son auteur dans le texte lui-même. Toutefois, certains documents chrétiens datant du début du deuxième siècle ont permis d’identifier les auteurs. Quelques érudits contestent ces conclusions mais il existe des arguments historiques permettant d’établir que les auteurs sont bien Matthieu, Marc, Luc et Jean. Examinons brièvement ces arguments. 

Matthieu

La plus ancienne référence à Matthieu comme étant l’auteur du livre qui porte son nom émane de Papias (mort en 130 après J.-C.), qui était évêque de Hiérapolis en Phrygie (près de Pamukkale dans la Turquie actuelle). D’autres auteurs citèrent Papias, lequel aurait suggéré que Matthieu avait écrit un évangile en araméen ou en hébreu, et que d’autres l’auraient traduit en grec. Les exégètes modernes s’interrogent sur la possibilité qu’il ait pu l’écrire en araméen ou en hébreu, ou en grec mais dans un style rappelant le style d’écriture des Juifs. Tous les autres pères de l’église[8]—Irénée (environ 120–203), Origène (environ 185–254), et Eusèbe (environ 260–340) – attestent que Matthieu en est l’auteur.

Marc

Papias fut également le premier à attribuer la paternité de l’Evangile de Marc à Jean Marc qui, dans sa jeunesse, avait accompagné Paul dans ses voyages. D’autres pères de l’église le confirment. Papias écrivit que « l’ancien », un terme désignant l’apôtre Jean, disait que Marc, qui avait travaillé avec l’apôtre Pierre, avait scrupuleusement consigné ce que Pierre lui avait relaté et ce que Pierre prêchait concernant les paroles et les actes de Jésus. Marc n’était donc pas un témoin oculaire, mais a consigné par écrit le récit que Pierre lui avait fait de la vie de Jésus. Il travaillait étroitement avec Pierre qui l’appelait « mon fils ».[9] Marc était le cousin de Barnabas[10], il accompagnait Barnabas et Paul dans leurs voyages[11], et était le fils d’une famille aisée de Jérusalem.[12] Bien qu’il quittât Paul et Barnabas au cours d’un de leurs voyages, ce qui eut pour effet de provoquer la rupture avec Paul, par la suite il se réconcilia avec lui, comme celui-ci l’indique dans une de ses épîtres :

Prends Marc et amène–le avec toi, il m’est très utile pour le service de Dieu.[13]

Luc

L’Evangile de Luc est le plus long des quatre Evangiles, et il est le seul à avoir eu une suite, en l’occurrence le livre des Actes. Luc n’était pas un témoin oculaire du ministère de Jésus, mais la déclaration liminaire de son Evangile indique clairement qu’il a recueilli ses informations parmi les premiers croyants, qu’il a vérifié ses témoignages auprès de témoins oculaires qui sont devenus serviteurs de la Parole, [14] [15] et qu’il en a fait un récit ordonné. Luc était médecin[16] et c’était très probablement un Gentil (non-Juif) qui connaissait Paul et voyageait parfois avec lui. De nombreux pères de l’église identifient Luc comme étant l’auteur de cet Evangile.

En général, les exégètes de la Bible pensent que Luc connaissait l’Evangile de Marc et qu’il a eu également accès à de nombreux documents écrits et oraux émanant d’autres sources ; en effet, plus de quarante pour cent de son Evangile diffère de celui de Marc, y compris les informations qu’il donne concernant la naissance de Jésus, ainsi que des adages et des paraboles qui n’apparaissent pas dans les autres Evangiles. [17] Après examen, la plupart des biblistes trouvent que les descriptions que donne Luc du cadre, des coutumes et des lieux de cette époque dénotent un réel souci d’exactitude.

Du fait que Luc est l’auteur de son Evangile et du livre des Actes, qui s’achève au moment où Paul est jeté en prison mais avant son exécution, il est fort probable que la rédaction de cet Evangile soit antérieure à l’exécution de Paul, et qu’elle date de la fin des années 50 ou du début des années 60 après J.-C. Le public ciblé par Luc était, semble-t-il, des chrétiens ayant un passé païen. Les deux livres étaient ostensiblement adressés à Théophile, qui était peut-être un nouveau chrétien non juif auquel Luc voulait donner une explication exhaustive de la vie de Jésus et de son message.

Jean

La question de la paternité de l’Evangile de Jean a fait l’objet de débats passionnés au siècle dernier. Les anciens pères de l’église considéraient l’apôtre Jean, le fils de Zébédée, comme l’auteur de cet Evangile. A l’époque moderne, cette certitude a été remise en question, du fait que cet Evangile comporte de nombreuses différences avec les Evangiles synoptiques. Ceux qui doutent de la paternité de Jean fondent leur position sur le fait que cet Evangile présente une théologie plus développée que les autres et que les paroles de Jésus ne sont pas rapportées dans le même ordre que celui des synoptiques, entre autres choses. Ils en concluent qu’il a dû être rédigé beaucoup plus tard. Les raisons invoquées pour rejeter Jean comme étant l’auteur de cet Evangile tiennent davantage à une analyse philologique qu’à des preuves historiques.

Des arguments historiques soutenant la paternité de Jean figurent dans les écrits d’un certain nombre de pères de l’église du deuxième siècle de notre ère. Irénée (environ 180 après J.-C.) écrivait que Jean avait rédigé un Evangile pendant son séjour à Ephèse, en Asie. Dans ces écrits, Irénée s’était en grande partie inspiré de Polycarpe (environ 69 à 155 après J.-C.), qui était lui-même un élève de Jean.

La date traditionnellement attribuée à la rédaction de l’Evangile de Jean se situe entre 90 et 100 après J.-C. Il a très probablement été écrit à Ephèse, une ville de l’Antiquité située dans l’actuelle Turquie.

L’Evangile de Jean diffère des autres Evangiles en ce qu’il n’inclue pas les paraboles qui apparaissent dans les synoptiques; il n’y a pas d’exorcisme, pas de guérison de lépreux, pas de partage du pain et du vin lors de la Cène. Jean rapporte des conversations avec des individus comme Nicodème[18], la Samaritaine[19], et les disciples dans la chambre haute.[20] Certains érudits biblistes sont d’avis que Jean n’avait pas connaissance des trois autres Evangiles, ou qu’il ne connaissait pas leur contenu; d’autres estiment qu’il n’avait pas jugé utile de répéter ce que les auteurs des autres Evangiles avaient déjà raconté, mais qu’il avait préféré inclure des aspects de la vie de Jésus et de son ministère qui n’avaient pas encore été consignés par écrit.

A la fin de son Evangile, Jean explique les raisons qui l’ont poussé à l’écrire :

Jésus a accompli, sous les yeux de ses disciples, encore beaucoup d’autres signes miraculeux qui n’ont pas été rapportés dans ce livre. Mais ce qui s’y trouve a été écrit pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous possédiez la vie en son nom.[21]

Même si certains érudits et historiens débattent encore de la véritable identité des auteurs des Evangiles, dans cette série, je me référerai à Matthieu, Marc, Luc et Jean, comme étant les auteurs, pour éviter de devoir employer des formules comme « l’auteur de l’Evangile de Luc », etc.

Le quadruple Evangile

Au début du deuxième siècle de notre ère, soit à peine dix ou vingt ans après la rédaction de l’Evangile de Jean, on commença à diffuser les quatre Evangiles ensemble, en les désignant sous le terme de quadruple Evangile. Cela fut possible grâce l’adoption du codex, une forme d’édition qui entra dans l’usage à la fin du premier siècle, en remplacement des rouleaux. Le codex ressemblait à un livre moderne, avec des feuillets de papyrus ou de vélin cousus ensemble sur la tranche du dos, tandis que dans les rouleaux, les feuilles de papyrus étaient collées ensemble l’une à la suite de l’autre, pour constituer un rouleau continu. Le début et la fin d’un rouleau étaient raccordés à un cylindre en bois, pour faciliter le passage d’une page à l’autre, en déplaçant le rouleau horizontalement de la gauche vers la droite. Si les quatre Evangiles avaient été rassemblés en un seul rouleau, cela n’aurait pas été très pratique ni même maniable, mais c’était commode de les avoir tous les quatre en un seul codex.[22]

A l’époque où les Evangiles ont commencé à être diffusés ensemble, les Actes des Apôtres, qui étaient une suite à l’Evangile de Luc, étaient séparés et ne faisaient pas partie des Evangiles. A la même époque, il y avait aussi d’autres écrits qui circulaient parmi les églises—il s’agissait des lettres de Paul, qu’on appelait les épîtres. Au fil du temps, le livre des Actes a constitué le raccord les Evangiles et les lettres de Paul, et lorsque celles-ci furent associées aux épîtres d’autres auteurs, l’ensemble finit par constituer le Nouveau Testament.[23]


NB:

Sauf indication contraire, toutes les citations bibliques sont extraites de La Sainte Bible, Version du Semeur, copyright © 2000 Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. Les autres versions citées sont la Bible en français courant (BFC) et la Parole de Vie (PDV).


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[1] Sur les 1 068 versets de l’Evangile de Matthieu, environ 500 contiennent la substance de 606 versets de l’Evangile de Marc, tandis que celui-ci comporte 380 versets qui ont leur équivalent dans l’Evangile de Luc. Lorsque l’on compare les Evangiles de Matthieu et de Luc, ils ont en commun 250 versets contenant des informations absentes de l’Evangile de Marc. Parfois, ces récits communs, apparaissant dans Matthieu et Luc, sont pratiquement formulés de la même façon, ce qui indique qu’ils ont eu accès à la même source. Environ 300 versets de Matthieu n’apparaissent dans aucun autre Evangile; il en va de même pour environ 520 versets de Luc. F. F. Bruce dans Nouveau dictionnaire biblique.

[2] Hurtado dans Dictionnaire de Jésus et des Evangiles.

[3] Blomberg dans Dictionnaire de Jésus et des Evangiles.

[4] Luc 4:40, Marc 1:38–39.  

[5] Jean 20:30–31.

[6] Blomberg dans Dictionnaire de Jésus et des Evangiles.

[7] Luc 1:1–4.

[8] Les pères de l’église étaient des chefs de l’église qui sont apparus chronologiquement après les 12 apôtres et qui sont connus pour avoir laissé des écrits au cours des 5 premiers siècles de l’ère chrétienne. Il s’agit de Clément, Polycarpe, Irénée, Origène, Eusèbe, Justin le Martyr, Augustin, Jean Chrysostome, Jérôme, et d’autres.

[9] 1 Pierre 5:13.

[10] Colossiens 4:10.

[11] Actes 13:5.

[12] Actes 12:12–14.

[13] 2 Timothée 4:11 PDV.

[14] Luc 1:2.

[15] Ces « serviteurs de la Parole de Dieu » étaient très probablement les apôtres.

[16] Colossiens 4:14.

[17] Bock dans Dictionnaire de Jésus et des Evangiles.

[18] Jean 3.

[19] Jean 4.

[20] Jean 13–17.

[21] Jean 20:30–31.

[22] Lorsque les Evangiles furent rédigés, ils ne comportaient ni chapitres ni versets, tout comme l’Ancien Testament et les autres livres du Nouveau Testament. Les divisions en chapitres et versets furent ajoutées plusieurs siècles plus tard. On attribue la division de la Bible en chapitres, vers 1227 après J.-C., à Etienne Langton, un professeur à la Sorbonne, qui devint par la suite Archevêque de Canterbury. Un imprimeur français, du nom de Robert Estienne, divisa le Nouveau Testament grec en versets, vers 1551 après J.-C. La première Bible à comporter à la fois des chapitres et des versets fut la Vulgate latine, imprimée en 1555. Le premier Nouveau Testament français comportant des chapitres et des versets fut imprimé en 1476, et le premier Nouveau Testament anglais divisé en chapitres et versets fut la Bible de Genève imprimée en 1560.

[23] Bruce, Dictionnaire de Jésus et des Evangiles.

 

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