Jésus—Sa vie et son message : Jean et Jésus (1ère partie)

Par Peter Amsterdam

avril 14, 2015

[Jesus--His Life and Message: John and Jesus, Part 1]

(Vous pouvez lire l’explication et la présentation d’ensemble de cette série dans l’article d’introduction.)

Dès le début de l’Evangile de Luc, nous prenons connaissance des événements qui entourèrent la naissance de Jean le Baptiste, y compris la proclamation de l’ange Gabriel et la prophétie de Zacharie, le père de Jean. La seule chose que nous savons de la jeunesse de Jean, c’est que Le petit enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Plus tard, il vécut dans des lieux déserts jusqu’au jour où il se manifesta publiquement au peuple d’Israël.[1] Il réapparaît quelques trente ans plus tard, dans les Evangiles. Luc nous dit que La Parole de Dieu se fit alors entendre à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.[2]

Le fait que la Parole de Dieu parvienne à Jean est significatif ; en effet, après les trois derniers prophètes juifs, – Zacharie, Aggée et Malachie – il n’y eut aucun autre prophète pour s’adresser à la nation d’Israël. Quand Luc écrit que la Parole de Dieu se fit entendre à Jean, il nous dit que Dieu a recommencé à parler à son peuple.

Cette phrase de Luc nous ramène plusieurs siècles auparavant, quand Dieu parlait encore à Israël. Les Ecritures comportent de nombreux passages similaires, tels que La parole de l’Éternel fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée[3]… L'Eternel adressa la parole à Zacharie, le prophète[4]Parole que l’Eternel a adressée à Israël par l’intermédiaire de Malachie.[5] Après 4 siècles de silence, Dieu recommençait à parler à la nation. Les gens étaient enthousiasmés, comme en témoignent les foules qui venaient écouter Jean, et comme nous allons le voir.

On nous dit que Jean parut. Il baptisait dans le désert. En effet, il appelait les gens à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie, afin de recevoir le pardon de leurs péchés. Tous les habitants de la Judée et de Jérusalem se rendaient auprès de lui. Ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.[6] Jean se mit à parcourir toute la région du Jourdain. Il appelait les gens à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie afin de recevoir le pardon de leurs péchés.[7]

On sait que Jean, appelé « le Baptiste » dans les Evangiles, exerçait son ministère aux alentours du Jourdain. L’endroit exact n’est pas précisé. Il se peut qu’il ait exercé son ministère dans la partie du désert de Judée adjacente au Jourdain, ou au nord près de la Pérée, ou bien il se peut qu’il arpentait la vallée du Jourdain et allait d’un endroit à l’autre le long du fleuve.[8]

De grandes foules venaient écouter Jean et se faire baptiser par lui. Matthieu nous raconte qu’On venait à lui de Jérusalem, de la Judée entière et de toutes les contrées riveraines du Jourdain [9], ce qui indique que Jean était devenu célèbre, à tel point que de nombreux scribes et pharisiens venaient l’écouter.[10] Une délégation de prêtres et de Lévites vint même de Jérusalem pour découvrir qui il était.[11]

Jean n’attirait pas seulement des foules, il avait un nombre considérable de disciples qui écoutaient son enseignement et suivaient ses pratiques.[12] Dans l’Evangile of Jean, nous apprenons que certains des premiers disciples de Jésus étaient, à l’origine, des disciples de Jean.[13] Le livre des Actes des apôtres[14] indique qu’il avait encore de nombreux adeptes, des années après sa mort. Il est possible que non seulement le mouvement lui ait survécu mais qu’il ait prospéré après la mort de Jean.[15]

Les Evangiles nous disent que Jésus fut baptisé par Jean[16] et qu’Il l’appela « cet Elie qui devait venir »[17] ; Il déclara aussi qu’il était bien plus qu'un prophète[18] et que, de tous les hommes qui étaient nés d’une femme, il n’y en avait pas de plus grand que Jean.[19] Après la mort de Jean, certains crurent que Jésus était Jean ressuscité.[20] Etant donné que Jean a eu une grande influence, cela vaut la peine d’examiner sa vie d’un peu plus près. Qui était-il exactement, et quel rôle a-t-il joué par rapport à Jésus ?

Nous savons, d’après les récits des naissances de Jésus et de Jean, que Jean était le fils de Zacharie, qui était lui-même un prêtre, ce qui veut dire que Jean aurait eu le droit de devenir prêtre, lui aussi. Toutefois, avant même qu’il naisse, Dieu l’avait appelé à suivre une autre voie et, au lieu de d’assumer les responsabilités de la prêtrise à Jérusalem, il partit dans le désert. Certains exégètes biblistes ont émis l’hypothèse que Jean avait peut-être fait partie de la communauté essénienne de Qumrân[21] qui se trouvait près du lieu où Jean baptisait. Il se trouve qu’un de leurs rituels spirituels de purification consistait à s’immerger dans l’eau. Comme Jean, ils étaient persuadés que les jugements de Dieu allaient bientôt s’abattre sur Israël. Il est possible que Jean ait été lié aux Esséniens, ou tout du moins influencé par leur enseignement, mais il est clair qu’au moment où il a commencé son ministère, il n’était plus lié à eux ; certaines de ses convictions et de ses pratiques, qui sont décrites dans les Evangiles, allaient à l’encontre de ce qu’enseignaient les Esséniens.

Jean prêchait inlassablement le baptême de la repentance pour le pardon des péchés. Il baptisait tous ceux qui prenaient la décision de se repentir. Son baptême était le symbole de leur allégeance ou du renouveau de leur allégeance au dessein de Dieu ; il signifiait leur engagement à vivre et se comporter d’une manière qui montrait clairement qu’ils étaient d’authentiques enfants d’Abraham. Son message était que le fait d’être juif, d’être enfant d’Abraham, ne suffisait pas – il fallait impérativement se repentir de ses péchés. Il disait:

« Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous–mêmes : Nous avons Abraham pour père. Car je vous déclare que de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. »[22]

Faisant écho à une prophétie d’Esaïe[23], Jean exprime l’urgence de la repentance quand il dit: « Attention ! La hache est sur le point d’attaquer les arbres à la racine : tout arbre qui ne porte pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu. »[24] Les fruits dont il parle sont les fruits dignes de la repentance.[25] Le feu rappelle la prophétie de Malachie : Car voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour–là, ils seront consumés par le feu, déclare l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n'en restera ni rameaux ni racines.[26] Jean déclarait clairement à ceux qui l’écoutaient qu’ils ne devaient pas hésiter et qu’ils devaient se repentir sans attendre.[27]

Les foules demandèrent à Jean : « Que devons–nous faire ?» Il leur répondit : « Si quelqu'un a deux chemises, qu'il en donne une à celui qui n'en a pas. Si quelqu'un a de quoi manger, qu'il partage avec celui qui n'a rien. » [28] Cette admonition formulée de façon générale n’aurait pas manqué de rappeler à son auditoire le message plus détaillé déjà donné par Esaïe, dans l’Ancien Testament : 

Le jeûne qui me plaît est celui qui consiste à détacher les liens de la méchanceté, à délier les courroies de toute servitude, à mettre en liberté tous ceux que l’on opprime et à briser toute espèce de joug. C’est partager ton pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas te détourner de ton prochain.[29] Je n’ai rien à faire de vos nombreux sacrifices, déclare le Seigneur. J’en ai assez des béliers consumés par le feu … Cessez de m’apporter d’inutiles offrandes … Oui, vos nouvelles lunes, toutes vos fêtes, je les déteste … Lavez–vous donc, purifiez–vous, écartez de ma vue vos méchantes actions et cessez de faire le mal, Efforcez–vous de pratiquer le bien, d'agir avec droiture, assistez l'opprimé, et défendez le droit de l'orphelin, plaidez la cause de la veuve ! [30]

La réponse de Jean indiquait clairement à ceux qui l’écoutaient que la vraie repentance exigeait que les gens ne se contentent pas d’accomplir des rituels ou d’offrir des sacrifices. Cela voulait dire qu’ils devaient se comporter d’une manière qui plaise à Dieu dans leur vie de tous les jours.

Après la réponse de Jean à la foule, le champ d’action du récit se déplace quand Luc nous raconte que les collecteurs d’impôts et les soldats demandent à Jean ce qu’ils devraient faire. Les collecteurs de taxes et d’impôts avaient la réputation d’exploiter à leur avantage le système de perception de l’impôt, en exigeant des sommes bien supérieures à ce qui leur était dû. En règle générale, ils étaient détestés par la population qui les considérait comme des collaborateurs de l’occupant romain.[31] La réponse de Jean est que leurs « fruits dignes de la repentance » devraient se manifester dans leur vie quotidienne en n’exigeant pas plus d’impôts qu’ils n’étaient autorisés à percevoir. Sa réponse aux soldats, qui étaient sans doute des Juifs au service d’Hérode, est similaire: N'extorquez d'argent à personne et ne dénoncez personne à tort : contentez–vous de votre solde.[32]  Ces exemples soulignent l’impact bénéfique de la prédication de Jean, pas seulement auprès de la population en général, mais aussi sur des personnes qui étaient en marge de la société juive.

Jean complétait sa prédication par un baptême. Le mot grec baptizo, traduit par baptiser, signifie « immerger, submerger ». A l’époque, la plupart des Juifs s’immergeaient eux-mêmes, au cours de rites de purification par l’eau; toutefois, dans le cas du baptême de Jean, c’était lui qui les immergeait. Son baptême n’était pas un simple nettoyage ou un simple rite de purification, c’était un baptême de repentance – une manifestation extérieure à laquelle ne participaient que ceux qui s’étaient repentis et qui avaient profondément changé intérieurement. C’était symbolique de la mort de leur ancien comportement et de leur ancienne façon de vivre, et de la naissance d’une toute nouvelle vie.[33] C’était un tout nouveau départ, et les gens s’attendaient à ce que celui qui avait été baptisé soit transformé, et que sa vie et son comportement soit le reflet de sa repentance.

En plus de prêcher l’urgence de la repentance et les conséquences d’un refus de se repentir, Jean annonçait aussi que quelqu'un va venir, qui est plus puissant que moi. Je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de ses sandales. Lui, Il vous baptisera dans le Saint–Esprit et le feu.[34] Quand Jean déclare qu’il n’est pas digne de dénouer la lanière de celui qui va venir, il veut dire par là qu’il ne serait même pas digne d’être l’esclave de ce puissant personnage qui va venir. Le baptême de celui qui allait venir serait un baptême du Saint-Esprit et de feu, bien supérieur au baptême de Jean et bien plus puissant.

Luc nous dit qu’à cette époque, le peuple attendait, plein d'espoir, et se demandait si Jean n’était pas le Messie.[35] Dans l’Evangile de Jean, les prêtres et les lévites venus de Jérusalem posent la question à Jean le Baptiste :

« Qui es–tu ?  Il leur déclara ouvertement : —Je ne suis pas le Messie. – Mais alors, continuèrent–ils, qui es–tu donc ? Es–tu Elie ? – Je ne le suis pas. – Es–tu le Prophète ? – Non. »[36]

Comme il dit explicitement qu’il n’est pas le messie, ils veulent savoir s’il est Elie, ou le prophète. Voici comment J. Ramsey Michaels nous explique ce passage:

L’idée qu’Elie reviendrait pour préparer le peuple à la venue du jour de l’Eternel datait de la prophétie de Malachie, dans laquelle il déclarait : « Je vais envoyer mon messager. Il préparera le chemin pour moi. » (Malachie 3:1 PDV), prophétie qui annonçait la promesse finale : « Voici : je vous envoie Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et terrible. » (Malachie 4:5 SEM).[37]

Par la suite, Jésus indiqua que Jean était Elie, dans le sens qu’il était celui qui devait précéder le Messie.[38]

La question « Es-tu le prophète? » renvoie à Deutéronome 18:18: Je vais leur susciter un prophète comme toi, l’un de leurs compatriotes. Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur transmettra tout ce que je lui ordonnerai. Et si quelqu'un refuse d'écouter ce qu'il dira de ma part, je lui en demanderai compte moi–même.[39]

En réponse à la question « Qui es-tu ? », Jean dit: Moi ?... Je suis cette voix dont parle le prophète Esaïe, la voix de quelqu'un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur ! [40] Tous les Evangiles se réfèrent à Esaïe 40:3 lorsqu’ils décrivent Jean, mais c’est uniquement l’Evangile de Jean qui met ces paroles dans la bouche même de Jean le Baptiste. Par la suite, il dira à nouveau : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé comme son Précurseur.[41] Il s’appelle lui-même « l’ami du marié, … celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute ; entendre sa voix le remplit de joie ».[42] Jean comprenait que sa mission était d’être le précurseur de celui qui devait venir.

Jean dit qu’en plus de baptiser de l’Esprit saint, celui qui doit venir baptisera aussi « avec du feu. »[43] Il tient en main sa pelle à vanner, il va nettoyer son aire de battage et amasser le blé dans son grenier. Quant à la bale, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteindra jamais.[44] Le vannage du blé est le processus par lequel on sépare le blé de la paille. Dans l’Ancien Testament, le feu était un symbole de jugement.[45] Jean indique que le baptême de celui qui va venir purifiera tout autant qu’il bénira. Nous retrouverons ce thème plus tard, dans la parabole du semeur et dans celle du blé et de l’ivraie.[46]

Jean opposait son baptême au baptême de celui qui devait venir. Moi, je vous ai baptisés dans l'eau, mais lui, il vous baptisera dans le Saint–Esprit. [47] Ce baptême à venir, supérieur au sien, rappelle les prophéties adressées à Ezéchiel : Je répandrai sur vous une eau pure, afin que vous deveniez purs, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit et je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer.[48] Le baptême de Jean était un baptême purificateur et de repentance ; celui qui allait venir, et qui était plus grand que Jean, apporterait le baptême du salut.

Le message de Jean était très populaire, et les foules se déplaçaient pour venir l’entendre. Nous verrons dans le prochain article que Jésus vint, Lui aussi, le voir.


NB:

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright © 2000 par Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. Les autres versions citées sont la Bible en français courant (BFC), la nouvelle Bible Segond (NBS), la Parole de Vie (PDV), Parole vivante (PVV), et la Bible Segond 21 (SEG21)


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[1] Luc 1:80.

[2] Luc 3:2 BFC.

[3] Aggée 1:1 SER

[4] Zacharie 1:1.

[5] Malachie 1:1.

[6] Marc 1:4–5 and Matthieu 3:1.

[7] Luc 3:3.

[8] Witherington, John the Baptist, The Dictionary of Jesus and the Gospels, 386-87. [Jean le Baptiste, Dictionnaire de Jésus et des Evangiles, 386–87].

[9] Matthieu 3:5.

[10] Matthieu 3:7.

[11] Jean 1:19.

[12] Jean 1:35, 3:25, et Luc 11:1.

[13] Jean 1:35–40.

[14] Actes 18:24–25, 19:1–7.

[15] Witherington, John the Baptist, The Dictionary of Jesus and the Gospels, 388-89. [Jean le Baptiste, Dictionnaire de Jésus et des Evangiles, 388–89].

[16] Matthieu 3:13,16; Marc 1:9; Luc 3:21.

[17] Matthieu 11:14.

[18] Luc 7:26 BFC.

[19] Luc 7:28.

[20] Matthieu 16:14.

[21] Bien qu’ils n’apparaissent pas dans les Ecritures, il y avait, à l’époque de Jésus, un autre groupe religieux, appelé Esséniens. Ils sont mentionnés dans les écrits historiques de Flavius Josèphe, de Philon et de Pline l’ancien, ainsi que dans les Manuscrits de la Mer Morte. Il semblerait qu’un certain nombre d’entre eux se soient établis près de la Mer Morte, probablement à Qumrân, entre 150 et 140 avant J.-C. Aux environs de l’an 31 de notre ère, ils quittèrent ce lieu, sans doute à la suite d’un tremblement de terre. Certains retournèrent sur les lieux, après la mort d’Hérode le grand. Ils disparaissent des récits historiques après la grande révolte de Judée, qui eut lieu entre 66 et 70 après J.-C. Les Esséniens étaient opposés aux rituels du temple, ils croyaient en la préexistence et l’immortalité de l’âme, et étaient très attachés à la pureté rituelle. Ils se considéraient comme le reste des Juifs justes qui vivaient dans les derniers jours. Ils attendaient un Messie politique et la fin des temps. Certains Esséniens vivaient ensemble en communauté et mettaient tous leurs biens en commun. Ils se consacraient à l’étude des Ecritures saintes, à la purification rituelle, à la prière et à la copie de leurs propres écrits. Les Manuscrits de la Mer Morte, découverts dans des cavernes proches de l’endroit où ils vivaient, contiennent des écrits attribués aux Esséniens, ainsi que des écrits de l’Ancien Testament. (Extrait de Jésus—sa vie et son message : dirigeants et religion.)

[22] Luc 3:8.

[23] Mais voici : l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, abat avec violence toutes ces belles branches. Les plus hauts arbres sont coupés, les plus élevés sont à terre. Il tranche avec la hache les taillis des forêts et le Liban s’effondre sous les coups du Puissant. (Esaïe 10:33–34).

[24] Luc 3:9.

[25] Luc 3:8 SER

[26] Malachie 4:1.

[27] Green, The Gospel of Luke [L’Evangile de Luc], 177.

[28] Luc 3:10–11.

[29] Esaïe 58:6,7

[30] Esaïe 1:11–17, paraphrasé.

[31] Il y avait trois types d’impôts exigés par les Romains qui gouvernaient Israël à l’époque de Jésus: l’impôt foncier sur les terres, l’impôt per capita (par tête), et la taxation douanière. Ces impôts étaient levés pour payer le tribut dû à Rome, qui avait conquis Israël en 63 avant J.-C. Dans tout l’Empire romain, il existait un système de péages et de droits de douane qui étaient prélevés dans les ports, les bureaux des impôts et aux portes de villes. Le montant de la taxe variait de deux à cinq pour cent de la valeur des marchandises transportées d’une ville à l’autre. Sur de longs itinéraires, un marchand transportant des marchandises pouvait être taxé plusieurs fois. La valeur des marchandises était fixée par le collecteur d’impôt. La perception des droits de douanes et de l’impôt fonctionnait sur le système du fermage des impôts, de la façon suivante : des individus soumissionnaient combien ils verseraient à Rome pour le droit de prélever les impôts dans leur région. Le plus offrant, le « fermier de l’impôt », payait le montant accepté par Rome pour la soumission, ce qui signifie que Rome encaissait l’impôt à l’avance. Ensuite, le fermier de l’impôt collectait les impôts auprès du peuple par l’intermédiaire de collecteurs d’impôts locaux. Le fermier de l’impôt et ceux qu’il recrutait pour collecter les impôts et les taxes gagnaient leur vie en prélevant une partie des impôts perçus. Ils imposaient les gens le plus lourdement possible, tout en restant dans les limites de la légalité, étant donné que leur revenu dépendait du bénéfice qu’ils réalisaient après déduction du montant qu’ils avaient déjà versé à Rome. Bref, la collecte de l’impôt était une affaire rentable. Les fermiers de l’impôt recrutaient des percepteurs qui étaient chargés de collecter les impôts. Les percepteurs estimaient la valeur des biens et des marchandises et ils décidaient du montant de l’impôt à payer. Même s’il y avait un semblant de contrôle, les percepteurs surévaluaient souvent la valeur des marchandises de façon à pouvoir réaliser un profit. Ils arrêtaient les gens sur la route et exigeaient le paiement d’une taxe dont les gens pouvaient s’acquitter, soit en payant en liquide soit en renonçant à une partie de leurs marchandises. Pour les contribuables, ce n’était ni plus ni moins que du vol institutionnalisé. Lorsque des collecteurs d’impôts vinrent voir Jean le Baptiste pour qu’il les baptise, ils lui demandèrent ce qu’ils devaient faire, et il leur répondit: « Ne faites pas payer plus que ce qui a été fixé. » … Les collecteurs d’impôts étaient méprisés. Ils avaient la réputation d’être injustes et d’extorquer l’argent des gens, et d’après la loi juive, nul n’était tenu de leur dire la vérité. Ils étaient considérés comme impurs d’un point de vue religieux, et par conséquent, leur maison et les maisons dans lesquelles ils entraient étaient rituellement impures. Les collecteurs d’impôts détestés étaient souvent rangés dans la même catégorie que les pécheurs et les prostituées. On les considérait comme des voleurs, et les gens respectables les évitaient. (Peter Amsterdam, La Parabole du Pharisien et du percepteur d’impôts, dans Histoires Racontées par Jésus.)

[32] Luc 3:14.

[33] Morris, The Gospel according to Matthew [L’Evangile selon Matthieu], 56.

[34] Luc 3:16.

[35] Luc 3:15.

[36] Jean 1:19–21.

[37] Michaels, The Gospel of John [L’Evangile de Jean], 98.

[38] Matthieu 11:14.

[39] Deutéronome 18:18–19.

[40] Jean 1:22–23.

[41] Jean 3:28.

[42] Jean 3:29.

[43] Luc 3:16 BFC.

[44] Matthieu 3:12.

[45] Esaïe 66:15; Ezéchiel 38:22; Sophonie 1:12.

[46] Matthieu 13:8–30. Voir aussi Matthieu 25:31–33.

[47] Marc 1:8.

[48] Ezéchiel 36:25–27. Voir aussi Ezéchiel 11:19–20.

 

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