Par Maria Fontaine
avril 12, 2014
[More Than Conquerors]
Compilé and édité par Maria Fontaine
Vous êtes-vous jamais posé la question : « Pourquoi suis-je ici, dans ce bas monde? Qu’est-ce que cela signifie pour moi personnellement ? » C’est une question normale, surtout lorsqu’on traverse de moments difficiles.
Bien sûr, nous savons tous que le Seigneur nous a placés ici-bas pour que nous partagions son amour avec les autres, et que c’est notre mission. Toutefois, lorsque nous nous penchons sur notre vécu, fait d’expériences uniques qui font partie intégrante de notre parcours personnel, cela peut quelquefois être difficile de trouver un sens à tout ce qui nous arrive. C’est là que, bien souvent, nous nous heurtons à un mur. Nous avons besoin de l’aide de Quelqu’un qui est capable d’avoir une vue d’ensemble, quand nous ne sommes pas en mesure de prendre le recul nécessaire.
À mon avis, un des défis les plus importants de la vie est de tirer des leçons de tout ce qui nous arrive. L’expérience ainsi acquise, s’ajoutant au conseil de Dieu, nous permettra d’obtenir la connaissance, la compréhension et la sagesse de l’esprit. Il n’existe pas de raccourci pour grandir et mûrir.
Nous avons l’Homme qui a réponse à tout, et pour peu que nous Le suivions, Il nous guidera dans la bonne direction ; mais Il nous priverait de tous les avantages qu’offre cette vie s’Il court-circuitait systématiquement toutes les expériences difficiles et s’Il nous les épargnait à cause de leur caractère pénible, voire traumatisant.
Je suis persuadée que, dans son grand amour pour nous, Il sait exactement de quelles expériences nous avons besoin pour grandir et apprendre de nouvelles leçons, pas seulement pour l’instant présent mais également pour le long terme, pour l’éternité. Je Lui fais confiance lorsqu’Il dit qu’Il ne permettra pas que nous soyons tentés au–delà de nos forces. Il est le Dieu de l’univers. Si quelqu’un peut façonner notre vie de façon à ce que nous puissions tirer le maximum de leçons de nos expériences, c’est bien Lui. Il ne fait aucun doute qu’Il saura de quoi j’ai besoin bien mieux que moi, avec ma petite vision limitée des évènements.
Alors que vous êtes sur le point de lire ces remarquables pensées et messages de Jésus, sans oublier les écrits d’hommes et de femmes de la foi, je forme le vœu qu’ils vous inspirent et élèvent votre âme, et qu’ils soient une bénédiction et une source d’encouragement pour vous et pour toutes les personnes avec lesquelles vous serez amenés à les partager.
« Qu’est–ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? Car il nous arrive ce que dit l’Écriture : À cause de Toi, Seigneur, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. Mais dans tout cela, nous sommes bien plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. »[1]
Pour pouvoir répondre à la question « Pourquoi moi ? », il faut comprendre et accepter que les circonstances de la vie échappent à notre contrôle. Mais quand il s’agit de décider comment réagir à la situation dans laquelle nous nous trouvons, le plus souvent nous sommes aux commandes. La vie est une partie de cartes dans laquelle nous ne choisissons pas les cartes que nous tirons. Par contre, nous sommes libres de jouer la main que nous voulons. Cela ne sert à rien d’en vouloir à celui qui nous fait une mauvaise donne. Ce qui importe c’est de jouer le plus habilement possible et avec toute la détermination dont nous sommes capables. C’est assumer ses responsabilités. – Pesach Krauss
Les choses que nous essayons à tout prix d’éviter, comme les difficultés, les souffrances, la persécution, sont pourtant celles qui produisent en nous une joie abondante. Les énormes vagues déferlantes qui effrayeraient un nageur ordinaire provoquent une véritable euphorie chez le surfer qui les chevauche. « Nous sommes bien plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » en toutes choses – non pas en dépit de toutes ces choses, mais au beau milieu d’elles. Le saint ne connaît pas la joie du Seigneur, malgré les épreuves, mais grâce aux épreuves. – Oswald Chambers
C’est le secret de la joie. Nous cessons d’essayer de toutes nos forces de parvenir à nos fins ; mais nous nous engageons à suivre simplement et docilement les voies de Dieu, à être d’accord avec sa volonté ; et ce faisant, nous trouvons la paix. – Evelyn Underhill
« La joie qui vient du Seigneur est votre force. »[2]
L’apitoiement sur nous-même est notre pire ennemi ; si nous tombons dans le panneau, nous ne pourrons jamais rien faire de bon dans le monde. —Helen Keller
Une chose que j’ai remarquée, c’est que lorsqu’on est malade, on a tendance à se renfermer sur soi-même. On a tendance à ne voir que sa douleur et sa souffrance. On s’apitoie sur son sort ou on déprime. Mais quand on se concentre sur le message de Jésus – et que la souffrance nous force à nous vider de nous-même et à nous remplir de l’amour et de la grâce de Dieu – on commence à penser aux autres et à leurs besoins; on a envie de les accompagner dans leurs difficultés. Ma décision de parler ouvertement et franchement de mon cancer a envoyé le message suivant: quand nous sommes malades, nous devons veiller à ne pas nous isoler des autres. Au contraire, c’est dans ces moments-là que nous avons le plus besoin des autres. – Cardinal Joseph Bernardin
La souffrance est inévitable; la misère est un choix.—Tom Blossom
Dieu vous aime suffisamment et vous fait suffisamment confiance pour vous laisser tomber malade, afin de voir si vous allez faire travailler vos muscles de foi alors même que vos muscles physiques sont en train de s’atrophier. —Reverend John Howe
Viens et amène-Moi tes fardeaux et tes problèmes, et pose-les sur mes épaules. Laisse-Moi dissiper tes craintes, essuyer les larmes de tes yeux, et te rappeler ma promesse éternelle : tu es mon enfant et jamais Je ne te laisserai tomber ni ne t’abandonnerai. – Message de Jésus reçu en prophétie
L’adversité produit souvent des occasions inattendues. Recherchez-la! Appréciez-la et servez-vous en ! Mais vous aurez du mal à le faire si vous vous apitoyez sur votre sort parce que vous devez affronter les épreuves. —John Wooden
Quand le chagrin frappe à la porte, nous n’avons pas le droit de demander « Pourquoi, cela m’est-il arrivé ? », à moins de poser la même question dans les moments de bonheur. – Irene Bargmann
Je ne crois pas que la souffrance, à elle seule, enseigne quoi que ce soit. Si c’était le cas, le monde entier serait rempli de sagesse, puisque tout le monde souffre. À la souffrance, il convient donc d’ajouter le deuil, la compréhension, la patience, l’ouverture d’esprit, et la volonté de demeurer vulnérable. —Joseph Addison
Le Christ a accepté de souffrir et d’être méprisé, et tu oses encore te plaindre ? —Thomas à Kempis
L’endurance ne consiste pas uniquement à supporter l’adversité, c’est aussi la capacité à transformer l’adversité en quelque chose de splendide. —William Barclay
En tant que saint de Dieu, mon attitude envers le chagrin et l’adversité ne devrait pas être de demander à Dieu qu’Il m’en préserve, mais plutôt qu’Il me protège pour que je puisse rester [ou devenir] ce qu’Il avait l’intention que je devienne, en dépit des flammes de l’adversité. —Oswald Chambers
Quand un oiseau vole pour le plaisir, il se laisse porter par le vent, mais quand il se sent menacé par un danger, il fait face au vent afin de pouvoir s’élever plus haut dans les airs. – Corrie ten Boom
Chaque fois que vous acceptez d’affronter vos peurs et de les regarder en face, vous gagnez en force, en courage et en confiance ! Vous devez vous forcer à faire ce que vous pensez être incapable de faire. – Eleanor Roosevelt
Les circonstances et les raisons pour lesquelles Je permets que vous soyez soumis à rude épreuve sont nombreuses. Mais si les raisons varient énormément d’une personne à l’autre, il est quand même une chose que vous pouvez avoir en commun : c’est votre attitude vis-à-vis des difficultés et des épreuves que vous affrontez, et l’angle sous lequel vous choisissez de les appréhender. Les épreuves font partie intégrante la vie. Acceptez gracieusement et avec noblesse cette réalité incontournable, dans un esprit de foi et de confiance dans les nombreuses promesses que Je vous ai données ; sachez que Je ne vous donnerai pas de fardeau trop lourd à porter, et que tout ce à quoi vous renoncerez ici-bas, Je vous le rendrai au centuple. —Message de Jésus reçu en prophétie.
Paul admettait que sa grande épreuve était un don. C’est très bien dit. Il ne dit pas : « il m’a été infligé une écharde dans la chair », mais « il m’a été donné ».[3] C’est une sainte réaction. Enfant de Dieu, parmi tous les biens qui ornent ta maison, ta croix quotidienne est encore la meilleure preuve que Dieu t’aime. —Charles Spurgeon
La joie et la patience sont bien au-dessus de nos forces. Nous devons persévérer dans la prière pour qu’Il empêche notre cœur de défaillir. La prière et la persévérance sont nécessaires pour faire face aux conflits quotidiens. Le meilleur remède à la lassitude, c’est de prier diligemment. – Jean Calvin
Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre; mais trop souvent, il arrive que nous restions si longtemps à observer la porte fermée que nous ne voyons pas celle qui s’est ouverte pour nous. – Helen Keller
Nous pouvons éprouver de la joie dans l’adversité en tenant les bienfaits de Dieu dans une telle estime que le simple fait de les reconnaître et de méditer sur eux nous donnera la force de surmonter tous nos chagrins. – Jean Calvin
Mon épouse me manque de mille façons et, avec le temps, elle me manquera de plus en plus, mais comme je suis un enfant de Dieu et un serviteur du Seigneur Jésus, je ne peux que m’incliner. Je suis satisfait d’accepter la volonté de mon Père. En me soumettant à sa volonté, je cherche à Le glorifier et je baise continuellement la main qui a choisi de m’affliger ainsi. – George Mueller
Je suis convaincu que la douleur et la souffrance peuvent être, soit une prison, soit, au contraire, un prisme de lumière. —Tim Hansel
Un esprit blessé ne ressent que la douleur, l’impossibilité apparente de surmonter l’épreuve, et le chagrin : il ne voit que ce qu’il a perdu. Il est obnubilé par la fange, au point de ne plus voir les étoiles. Il faut vous recentrer sur la vraie réalité, sur Moi, sur ma promesse que jamais Je ne vous laisserai ni ne vous abandonnerai, et que rien ni personne ne pourra jamais vous séparer de mon amour. – Message de Jésus reçu en prophétie.
L’apôtre Paul disait: « Je suis rempli d’une très grande joie, malgré toutes nos souffrances. »[4]
N’ayez pas peur des ombres ; elles sont la preuve que la lumière brille quelque part, tout près. —Ruth E. Renkel
Le bonheur d’une personne est proportionnel à la profondeur de sa gratitude. —John Miller
La bonne réponse du chrétien à la souffrance et au chagrin n’est pas de s’apitoyer sur son sort, ni de sombrer dans le fatalisme ou l’amertume; c’est de réagir dans un esprit qui accepte les difficultés de la vie comme des occasions que Dieu envoie, qui considère ces problèmes comme une charge sacrée et en porte les épines comme on porterait une couronne. —James Stewart
Les hommes et les femmes de Dieu … endurent les difficultés dans la dignité. Ils savent que leur existence a un sens et qu’ils sont destinés à d’infinis plaisirs au niveau le plus profond du ciel. Comme ils ressentent vivement que rien ne satisfait les aspirations de leur âme, la douleur sourde mais profonde qui les élance intérieurement les pousse à ne pas se plaindre, mais à attendre et à espérer tout en se soumettant. —Larry Crabb
Dès lors que vous voyez votre affection comme une préparation pour rencontrer Dieu, vous serez beaucoup moins pressé de lui donner le nom de souffrance. Certes, je passe par des moments difficiles dans ma chaise roulante, mais la plupart du temps, je considère ma paralysie comme un don. Tout comme Jésus a transformé le sens de la Croix en faisant d’un symbole de torture un instrument d’espoir et de salut, Il me donne la grâce de faire la même chose avec ma chaise. Si une croix peut devenir une bénédiction, il en est de même d’une chaise roulante. D’une certaine manière, désormais la chaise roulante est derrière moi. Le désespoir a pris fin. J’ai d’autres croix à porter, d’autres « chaises roulantes » dans ma vie qui attendent d’être transformées en dons. —Joni Eareckson Tada
Le monde regorge de bonnes choses; mais tant que je ne traduirai pas mes nobles pensées en actes tangibles et que je ne cultiverai pas mon champ, je ne récolterai pas une seule graine de bien. —Helen Keller
D’où les saints tirent-ils leur joie ? Si nous ne connaissions pas aussi bien certains chrétiens, nous pourrions penser, en les observant, qu’ils n’ont aucun fardeau sur les épaules. Mais nous devons ôter le voile de nos yeux. Le fait que l’on puisse voir cette paix, cette lumière et cette joie en eux, est la preuve que le fardeau est bien là. Le fardeau que Dieu nous a mis sur les épaules écrase les raisins de notre vie pour produire du vin, mais la plupart d’entre nous ne voient que le vin, sans voir le fardeau. Aucune puissance du ciel ou de l’enfer ne peut conquérir l’Esprit de Dieu vivant dans l’esprit de l’homme ; cela crée une invincibilité intérieure. Si votre vie ne produit que des plaintes au lieu du vin, n’hésitez pas à expulser ces plaintes sans ménagements. C’est sans conteste un crime pour le chrétien d’être faible alors que la force de Dieu est à sa disposition. —Oswald Chambers
La gratitude devrait être une caractéristique du peuple de Dieu en toute occasion : « Remerciez Dieu en toute circonstance. »[5] Que signifie remercier Dieu en toute circonstance ? Cela ne veut sûrement pas dire que Dieu s’attend à ce que nous soyons reconnaissants pour tout ce qui arrive. On ne nous demande pas de « remercier Dieu pour tout ce qui nous arrive » mais plutôt de « Le remercier en toute circonstance ». Nous ne sommes pas censés remercier Dieu pour toutes les horreurs de la vie. Certains comportements, certaines circonstances, et certaines attitudes devraient légitimement nous inspirer une profonde aversion. Nous ne pouvons certes pas remercier Dieu pour tout ce qui arrive, mais nous pouvons Le remercier au milieu de toutes ces circonstances. Comment est-ce possible ? La gratitude s’aventure sous la surface des choses. La gratitude n’est pas un simple exercice de pensée positive ou une technique de “bonheurologie” ; au contraire, c’est le fait d’avoir la conviction intime et d’être reconnaissant que le bien existe, même dans ce que la vie a de pire à offrir. —Rich Vincent
[1] Romains 8:35–37 SEM.
[2] Néhémie 8:10.
[3] 2 Corinthiens 12:7 NBS.
[4] 2 Corinthiens 7:4 PDV.
[5] 1 Thessaloniciens 5:18.
Copyright © 2024 The Family International. Politique de confidentialité Politique des cookies