Jésus—Sa vie et son message : Le royaume de Dieu (1ère partie)

Par Peter Amsterdam

novembre 12, 2015

[Jesus--His Life and Message: The Kingdom of God, Part 1]

(Vous pouvez lire l’explication et la présentation d’ensemble de cette série dans l’article d’introduction.)

Tout au long des Evangiles synoptiques, le thème central de l’enseignement de Jésus était celui du « royaume de Dieu ». Chacun de ces trois Evangiles comporte 76 mentions distinctes du royaume, et 27 autres sont présentes dans tous les trois.[1] L’Evangile de Jean mentionne le royaume à cinq reprises. Etant donné que le royaume de Dieu était un élément capital de l’enseignement de Jésus et qu’on le retrouve dans des passages-clés des Evangiles, comme le « Notre Père »[2], le Sermon sur la Montagne[3], la Cène[4], et dans bon nombre de paraboles[5], il est essentiel de comprendre ce que Jésus voulait dire quand Il parlait du royaume. Toutefois, Jésus n’a pas donné une définition exacte de ce qu’Il voulait dire quand Il parlait du royaume; en fait, Il l’a plutôt défini par le biais de petites phrases, d’adages, de paraboles, de gestes et de symboles.

Il existe un très grand nombre de commentaires et de livres sur ce sujet, et même si la plupart des auteurs sont d’accord sur les points fondamentaux, ils ont des différences d’opinions sur certains points. Bien que je ne puisse présenter une explication complète et détaillée dans le cadre limité de cet article et des deux suivants, je présenterai ce qui me paraît être le consensus général, concernant la signification du royaume de Dieu dans l’enseignement de Jésus, en m’appuyant les documents que j’ai étudiés.

Nous commencerons par examiner certains aspects de l’enseignement de Jésus (dans les paragraphes suivants) qui contribuent, chacun à leur manière, à la compréhension globale du royaume. Ensuite, j’établirai le lien entre ces différents points dans le but de brosser un tableau général de ce que Jésus entendait lorsqu’Il parlait du royaume de Dieu.

Le contexte général

Bien que l’expression « royaume de Dieu » n’apparaisse pas dans l’Ancien Testament, le concept du royaume de Dieu, de sa royauté, est bel et bien présent dans de nombreux versets de l’Ancien Testament, comme par exemple :

Le SEIGNEUR est assis sur son siège royal au–dessus des mers, oui, le SEIGNEUR est roi pour toujours.[6]Mes yeux ont vu le Roi, le SEIGNEUR de l’univers ![7] Ton trône, ô Dieu, subsiste pour toute éternité, le sceptre de ton règne est sceptre d’équité.[8] O Toi, mon Roi, mon Dieu, sois attentif à mon appel, car c’est Toi que je prie.[9] Car l’Eternel est roi, Il domine sur les nations.[10]

Au cours de sa longue histoire, le peuple hébreu/juif a toujours considéré Dieu – qu’il appelait YHWH (Yahvé) en hébreu – comme un roi, à la fois dans un sens universel, c’est-à-dire celui qui gouverne la terre entière[11], et plus particulièrement, comme le roi régnant sur eux, son peuple. Dieu avait appelé l’ancienne nation d’Israël à vivre sous son autorité et à reconnaître qu’Il était leur roi, en acceptant son règne et ses commandements.

Moi, l’Eternel, Je suis votre Dieu saint, le Créateur d’Israël, votre Roi.[12] Et Il [l’Eternel] fut roi de Yeshouroun quand tous les chefs du peuple ont été rassemblés avec les tribus d’Israël.[13]

Hélas, en général, Israël ne s’est pas comporté comme Dieu l’avait prescrit dans ses commandements. Au fil du temps, les Juifs exigèrent d’être gouvernés par un roi terrestre. Dieu dit: C’est Moi qu’ils rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux.[14] Certes, certains de leurs rois furent de bons rois, David étant le meilleur d’entre tous, mais graduellement, le peuple et ses rois s’éloignèrent de l’obéissance à Dieu. C’est pour cette raison que les prophètes envoyés par Dieu se mirent à parler de la nécessité d’un profond renouvellement intérieur :

Je répandrai sur vous une eau pure, afin que vous deveniez purs, Je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et Je mettrai en vous un esprit nouveau, J’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et Je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit et Je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer.[15]

Les Ecritures parlaient de celui qui viendrait et qui s’assiérait sur le trône de David, et dans l’esprit de tous, il s’agissait du futur Messie:

Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Dieu Lui a confié l'autorité. On Lui donne ces titres : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix. Il doit étendre son autorité et assurer une paix sans fin. Il occupera le siège royal de David et régnera sur son empire, pour l'affermir et le maintenir en établissant le droit et l'ordre de Dieu, dès à présent et pour toujours. Voilà ce que fera le Seigneur de l'univers dans son ardent amour.[16]

A l’époque de Jésus, le Messie était attendu depuis déjà longtemps. De façon générale, les conceptions de la population concernant le Messie étaient liées à l’espoir et à l’attente du salut et de la délivrance de l’occupation étrangère que les Juifs subissaient depuis leur retour de l’exil babylonien. Durant plusieurs siècles ils avaient été sous la férule des Grecs, des Ptolémées et des Séleucides. Puis, après 100 ans d’indépendance, ils étaient tombés sous le joug de Rome. Ils attendaient avec impatience le jour où ils ne seraient plus gouvernés par des étrangers, mais où ils seraient à nouveau gouvernés par Dieu dans son royaume. Ils avaient hâte que le Messie promis par Dieu vienne les délivrer de l’occupation étrangère et rétablisse le royaume d’Israël – qu’ils considéraient comme le royaume de Dieu.

C’est pour cela que le peuple était enthousiasmé d’entendre qu’un homme faisait des miracles et parlait du royaume de Dieu. Les gens se disaient que le moment tant attendu de la délivrance d’Israël, de la fin de l’occupation étrangère et de l’établissement physique du royaume national, était peut-être arrivé. Mais l’enseignement de Jésus sur le royaume dépassait le cadre et l’attente d’une entité politique ou géographique. En fait, Il redéfinissait les espérances des Juifs concernant le royaume.

Royaume de Dieu ou royaume des cieux ?

Dans leurs Evangiles, Marc et Luc emploient uniquement l’expression « royaume de Dieu », tandis que Matthieu parle du « royaume des cieux » à 31 reprises, et seulement cinq fois du « royaume de Dieu ». L’Evangile de Matthieu était destiné à un public juif, c’est pourquoi il employait le mot cieux pour remplacer Dieu (YHWH); en effet, les Juifs s’interdisaient de prononcer le nom de Dieu, pour éviter d’invoquer son nom en vain, ce qui était interdit par la loi mosaïque.

Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive, car Moi, le Seigneur ton Dieu, Je tiens pour coupable celui qui agit ainsi.[17]

Dans les Evangiles, les deux expressions – « royaume de Dieu » et « royaume des cieux » – sont interchangeables et désignent une seule et même entité.

Présent ou futur?

Quand Jésus parlait du royaume, Il disait parfois que le royaume était arrivé, et parfois il en parlait comme quelque chose qui n’était pas encore là mais qui arriverait à la fin des temps. Un auteur explique que la période de l’Ancien Testament était une préparation au royaume; le ministère de Jésus, sa mort et sa résurrection constituaient l’établissement du royaume; et le jugement final sera son accomplissement.[18]

Les versets suivants expliquent que le royaume de Dieu commence avec le ministère de Jésus et que c’est par Lui que le royaume entre dans le monde.

Mais si c’est par la puissance de Dieu que Je chasse les démons, alors, de toute évidence, le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous.[19]

Jésus déclare que le fait qu’Il chasse les démons est la preuve que le royaume est arrivé. L’expression grecque traduite ici par « est venu jusqu’à vous » est traduite dans d’autres passages et d’autres versions du Nouveau Testament par « est arrivé, ou parvenu, jusqu’à vous », ce qui signifie qu’il est déjà présent.[20]

L'époque de la Loi et des prophètes va jusqu'à Jean–Baptiste ; depuis qu'il est venu, le royaume de Dieu est annoncé.[21]

Ce passage parle de deux périodes distinctes : la première, la période de la Loi et des prophètes, qui a duré jusqu’à Jean-Baptiste. La seconde qui a débuté quand Jean a annoncé la venue de Jésus. Certes, Jean appartient à la première période, mais son ministère a inauguré la seconde période; par conséquent, il est en quelque sorte la passerelle entre les deux périodes. C’est ainsi que le ministère de Jean et la venue de Jésus marquent le commencement du royaume de Dieu.[22]

Les Pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de façon spectaculaire. On ne dira pas : Voyez, il est ici ! Ou bien : Il est là ! Car, sachez–le, le Royaume de Dieu est au milieu de vous. »[23] 

Jésus leur indique que, non seulement le royaume n’est pas un royaume physique, mais qu’il est d’ores et déjà au milieu d’eux.

Alors que ces versets décrivent le royaume comme étant déjà présent, les versets suivants le situent dans le futur:

« Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de Me dire : ‘ Seigneur ! Seigneur ! ‘. Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui Me diront : ‘ Seigneur ! Seigneur ! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom.’  Je leur déclarerai alors : ‘ Je ne vous ai jamais connus ! Allez–vous–en, vous qui pratiquez le mal !’ ».[24]

Ici, l’expression « au jour du jugement » évoque clairement une époque future.

Après quoi, le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du royaume qu’Il a préparé pour vous depuis la création du monde. »[25]

Vraiment, Je vous le déclare : Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où Je boirai le vin nouveau dans le royaume de Dieu.[26]

Les autres passages et paraboles qui parlent du royaume le situent aussi dans le futur.[27] Donc, le royaume était-il présent à l’époque de Jésus (et est-il présent aujourd’hui encore), ou bien est-ce seulement un royaume futur qui arrivera au jour du jugement dernier ? Pour répondre à cette question, il est utile de bien comprendre la signification du mot royaume.

Définitions

Le mot grec qui a été traduit par royaume dans les Evangiles est basileia. Il correspond à l’hébreu malkut, qui est le terme employé pour royaume dans l’Ancien Testament. Le mot basileia a deux sens: (1) « le pouvoir royal d’un roi, son règne, son autorité, ou sa domination », et (2) « le territoire ou le peuple sur lequel un roi règne. » C’est le premier sens qui correspond à l’emploi du terme royaume de Dieu dans l’Evangile. La référence de Jésus au royaume n’est pas une entité spatiale, comme par exemple un territoire, mais correspond plutôt à l’autorité ou le pouvoir du roi, à son droit de gouverner. Ce concept est évident dans le passage suivant :

Voici donc ce qu'Il dit : – Un homme de famille noble était sur le point de partir pour un pays lointain afin d'y être officiellement nommé roi, avant de revenir ensuite dans ses Etats.”[28]

D’autres versions traduisent ce passage par : pour recevoir la royauté[29] ; pour recevoir un royaume.[30] Cela rappelle la manière dont Hérode le Grand avait reçu son autorité en tant que roi – son basileia, son pouvoir royal – lorsqu’il s’était rendu à Rome et qu’il était revenu en Israël pour gouverner le pays.

Il arrive que le mot basileia désigne un royaume physique ou un territoire géographique, mais dans les Evangiles, il est presque toujours employé pour désigner le règne, le pouvoir royal ou la royauté :

Guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens : « Le royaume de Dieu [l’autorité et le pouvoir de Dieu] est proche de vous. »’[31]

On ne dira pas : « Venez, il est ici », ou : « Il est là », car, notez–le bien, le royaume de Dieu est parmi vous.[32]

Présent et futur

Quand le royaume est perçu comme le règne dynamique de Dieu, il peut être compris à la fois comme une réalité présente, amorcée par le ministère de Jésus, et comme une manifestation future, qui sera un jour parfaite et complète.

Voici comment l’explique Stein :

Le royaume de Dieu est arrivé et il est présent grâce à la venue de Jésus. Son arrivée est l’accomplissement des promesses de l’Ancien Testament, même si l’achèvement du royaume aura lieu dans le futur. C’est dans cette dualité du Royaume que réside le « mystère du royaume de Dieu » (Marc 4:11). Le royaume n’est pas venu de la façon dont l’attendaient la plupart des contemporains de Jésus; c’est-à-dire dans sa plénitude. Il n’est arrivé qu’en partie seulement. Sa plénitude attend la consommation du siècle, lorsque le Fils de l’Homme reviendra juger le monde. Cette tension entre le maintenant, et le “pas encore ici” constitue la clé qui permet de comprendre l’enseignement de Jésus touchant le royaume de Dieu.[33]

Le mal est vaincu

Les enseignements de Jésus sur le royaume en tant que réalité présente, avec un accomplissement final, constituaient une redéfinition des espérances juives concernant le Messie, Lequel était perçu comme un sauveur terrestre qui devait délivrer le peuple de l’oppression étrangère et établir un royaume national. La mission de Jésus n’était pas de se débarrasser de l’ennemi étranger, contrairement à ce que les Juifs attendaient du Messie. Pour Lui, Rome n’était pas l’ennemi ultime – l’ennemi c’était Satan. La présence du règne ou du pouvoir de Dieu se manifestait par l’autorité avec laquelle Jésus détruisait les œuvres maléfiques de Satan. Il déclare précisément que le pouvoir qu’Il exerce sur Satan et ses œuvres est une manifestation de la réalité présente du royaume.

Mais si c’est par la puissance de Dieu que Je chasse les démons, alors, de toute évidence, le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous. Tant qu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ses biens sont en sécurité ; mais si un autre, plus fort que lui, l’attaque et parvient à le maîtriser, il lui enlève toutes les armes sur lesquelles le premier comptait, lui prend tous ses biens et les distribue.[34]

Jésus explique qu’en chassant les démons, Il est plus fort que le mal incarné par Satan. Il est plus fort que Satan, Il l’a attaqué, Il l’a dépouillé de ses armes, Il l’a vaincu et lui a pillé tous ses biens.[35]

Un autre exemple a lieu quand Jésus guérit une femme qui, depuis dix–huit ans, était sous l'emprise d'un esprit qui la rendait infirme : elle était voûtée et n'arrivait absolument pas à se redresser. Lorsque Jésus la vit, Il l'appela et lui dit : – Femme, tu es délivrée de ton infirmité ! Il posa ses mains sur elle et, immédiatement, elle se redressa et se mit à louer Dieu.[36] En réponse au chef de la synagogue qui s’indigne que Jésus l’ait guérie un jour de Sabbat, Jésus réplique : Et cette femme, qui fait partie des descendants d'Abraham, et que Satan tenait en son pouvoir depuis dix–huit ans, ne fallait–il pas la délivrer de sa chaîne aujourd'hui, parce que c'est le jour du sabbat ?[37] En guérissant les malades, Jésus pillait la maison de Satan.

Quand les 70 disciples (72 dans certaines traductions) que Jésus avait envoyés dans les villes et les villages qu’Il comptait bientôt visiter[38], revinrent en disant: « Seigneur, même les démons se soumettent à nous quand nous leur donnons des ordres en ton nom !! » Jésus leur répondit : « Oui, Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. »[39] Le pouvoir de Jésus, rendu évident par ses guérisons et ses exorcismes, ainsi que ceux de ses disciples, était un des moyens par lesquels Il triomphait de Satan et montrait que le royaume était présent. 

Voici l’explication de Darrell Bock :

Le ministère de Jésus signifie que Satan est déjà vaincu. L’arrivée en puissance de la présence du Royaume est évidente. Bien qu’en définitive, le royaume consiste en une manifestation de puissance bien plus complète, comme le montrent les passages sur le royaume futur, il est d’ores et déjà opérationnel dans le travail de délivrance que reflètent les miracles de Jésus … Ce qui apparaît c’est que, fondamentalement, le royaume est l’œuvre de Dieu pour racheter l’humanité conformément à sa promesse. Le royaume de Dieu est la réponse ultime de Dieu à l’emprise de Satan sur une humanité vulnérable … les miracles en tant que tels ne sont pas une fin en soi, mais sont plutôt l’évidence et l’illustration d’une délivrance bien plus importante qui s’étendra un jour à toute la création. C’est en partie pour cette raison que l’annonce du royaume s’appelait aussi « la bonne nouvelle. » [40]

La bonne nouvelle annoncée par Jésus était que le pouvoir royal de Dieu, son règne, son autorité – intervenait désormais dans l’histoire par l’intermédiaire du ministère de Jésus. 

(À suivre dans la deuxième partie.)


NB :       

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. Les autres versions citées sont la Parole de Vie (PDV), la Bible en Français Courant (BFC), la version Segond Révisée (SER) et la version Darby (DRB).


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[1] Joel B. Green and Scot McKnight, Dictionary of Jesus and the Gospels [Dictionnaire de Jésus et des Evangiles], 425.

[2] Matthieu 6:10.

[3] Matthieu 5:3, 10, 19, 20; 6:10, 33; 7:21.

[4] Marc 14:25.

[5] Marc 4:26, 30; Matthieu 13:24, 33, 44, 45, 47; Luc 19:11, etc.

[6] Psaume 29:10 PDV.

[7] Esaïe 6:5 PDV.

[8] Psaume 45:6.

[9] Psaume 5:2.

[10] Psaume 22:28.

[11] Le Seigneur a dressé son trône dans le ciel. Il règne sur tout ce qui existe. (Psaume 103:19 BFC).

[12] Esaïe 43:15.

[13] Deutéronome 33:5.

[14] 1 Samuel 8:7 SER.

[15] Ezéchiel 36:25–27.

[16] Esaïe 9:6–7 BFC.

[17] Deutéronome 5:11 BFC.

[18] Williams, Renewal Theology [Théologie du renouveau], 290.

[19] Luc 11:20.

[20] Stein, The Method and Message of Jesus’ Teachings, 70 [La méthode et le message des enseignements de Jésus].

[21] Luc 16:16.

[22] Stein, The Method and Message of Jesus’ Teachings, 70–71 [La méthode et le message des enseignements de Jésus].

[23] Luc 17:20–21 BFC.

[24] Matthieu 7:21–23.

[25] Matthieu 25:34.

[26] Marc 14:25.

[27] Matthieu 8:11–12; 5:18–20; 13:24–30, 47–50.

[28] Luc 19:12.

[29] SER.

[30] DRB.

[31] Luc 10:9.

[32] Luc 17:21.

[33] Stein, The Method and Message of Jesus’ Teachings, 78 [La méthode et le message des enseignements de Jésus].

[34] Luc 11:20–22.

[35] Cf. Matthieu 12:28–29.

[36] Luc 13:11–13.

[37] Luc 13:16.

[38] Luc 10:1.

[39] Luc 10:17–18.

[40] Bock, Jesus According to Scripture, 577–78 [Jésus d’après les Ecritures].

 

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