Jésus—Sa Vie et Son Message : Dirigeants et Religion

Par Peter Amsterdam

mai 24, 2016

[Jesus—His Life and Message: Rulers and Religion]

Dès avant la naissance de Jésus jusqu’à sa mort et après, la dynastie des Hérodes gouverna la Palestine et ses environs, les régions côtières de l’est de la Méditerranée. Ces dirigeants étaient des clients de la Rome impériale, qui gouvernaient par la volonté et avec la permission de Rome. Le premier de cette famille à être nommé roi d’Israël était Hérode le Grand. A sa mort, son royaume fut partagé entre trois de ses fils: Hérode Archélaos, Hérode Antipas et Philippe le Tétrarque.

Hérode le Grand                                                                                                                    

Hérode le Grand, qui régnait sur Israël à l’époque de la naissance de Jésus, fut placé sur le trône par le Second Triumvirat romain, composé d’Octavien (qui devint par la suite César Auguste), de Marc Antoine (le célèbre amant de Cléopâtre) et de Marcus Aemilius Lépide, et sa nomination fut confirmée par le Sénat romain en 40 avant J.-C.

Auparavant, Hérode avait été gouverneur de Galilée, en tant que membre de la famille régnante d’Israël. Huit ans plus tôt, son père Antipater II avait été reconnu administrateur de la Judée, et en avait profité pour nommer son fils aîné, Phasaël, stratège de Jérusalem, et Hérode—son second fils, âgé de vingt-cinq ans—stratège de Galilée, la province juive située dans le nord d’Israël.

Au début, Hérode fut apprécié des Juifs galiléens comme des Romains. Par la suite, il fut nommé stratège de Coelé-Syrie où il intervint dans les affaires romaines de la région. Rome le considérait comme un dirigeant efficace, à la fois dans la répression de plusieurs révoltes et pour la collecte des impôts.

En 44 avant J.-C., Jules César est assassiné, et le Second Triumvirat prend le pouvoir à Rome. Cassius, l’un des instigateurs de l’assassinat de César (avec Brutus) se rend en Syrie et s’empare du pouvoir dans cette région. Cassius nomme Hérode intendant de la Syrie, en promettant de le faire roi après qu’ils auront ensemble vaincu les armées d’Octavien et d’Antoine. En fait, Antoine vaincra Cassius, et en 41 avant J.-C., il nomme Hérode et son frère Phasaël, tétrarques[1] de Judée. En 40 avant J.-C., les Parthes assiègent Jérusalem. Le frère d’Hérode trouve la mort, et Hérode s’enfuit à Massada, puis à Petra, et parvient finalement à Rome, où il sera nommé roi de Judée. Il retourne en Palestine et se bat jusqu’à Jérusalem, qu’il conquiert en 37 avant J.-C.

En 31 avant J.-C., Octavien et Antoine s’affrontent dans une guerre civile. Hérode se range du côté d’Antoine, qui perd la guerre. Toutefois, il parvient à persuader Octave de sa loyauté à Rome, et il est nommé roi.

Durant son règne de 43 ans, Hérode bâtit des théâtres, des amphithéâtres et des hippodromes, ainsi que de nombreuses forteresses et des temples païens dans ses territoires non juifs. Il bâtit aussi un palais royal et rebâtit le Temple juif à Jérusalem.

Au total, Hérode se maria dix fois. Il exila sa première épouse, Doris, et son fils Antipater. Il épousa Ensuite Mariamne I. Treize ans plus tard, il épousera Mariamne II, la mère d’Hérode Philippe.[2] Sa sixième épouse, Malthace, une Samaritaine, donnera naissance à  Archélaos et Hérode Antipas. Sa septième femme, Cléopâtre de Jérusalem, donnera naissance à Philippe le Tétrarque.

Pendant des décennies, les fils d’Hérode manœuvrèrent pour pouvoir monter sur le trône à la mort de leur père. Hérode fit six testaments, et chaque fois, il nomma un fils différent pour lui succéder sur le trône à sa mort. Il emprisonna deux de ses fils, puis les fit exécuter. Antipater fut rappelé de son exil et fut nommé seul successeur d’Hérode, mais il tenta d’empoisonner son père qui le fit emprisonner. Plus tard, Hérode reçut la permission de l’empereur d’exécuter Antipater, ce qu’il fit, à peine cinq jours avant sa mort de causes naturelles. Dans son sixième testament, il nomma Archélaos roi de Judée, Hérode Antipas tétrarque de Galilée et de Pérée, et Philippe tétrarque de quatre autres régions du nord.

Hérode le Grand était, à juste titre, dans la crainte perpétuelle que quelqu’un l’élimine pour prendre sa place sur le trône. C’est dans ce contexte, et peu de temps avant sa mort, que les rois mages venus de l’Orient lui annoncèrent qu’un nouveau roi était né en Israël.  Fidèle à sa véritable nature, Hérode essaya de trouver ce roi nouveau-né afin de l’éliminer, ce qui donna lieu au massacre de tous les enfants mâles de Bethléem âgés de moins de deux ans.[3]

Comme le dernier testament d’Hérode avait été rédigé peu de temps avant sa mort, il n’avait pas encore été ratifié par l’empereur.  Archélaos et ses frères, Philippe et Antipas, se rendirent à Rome pour contester les dispositions du testament. Antipas et Philippe affirmèrent qu’Hérode n’avait plus toute sa tête au moment de la rédaction du sixième testament, tandis qu’Archélaos déclara que cet ultime testament exprimait les dernières volontés d’Hérode au moment de sa mort.

Une délégation de notables juifs se rendit également à Rome pour demander à l’empereur qu’au lieu de nommer Archélaos roi, la région soit rattachée à la province de Syrie et gouvernée directement par Rome. Octavien (devenu entre-temps l’empereur Auguste) nomma Archélaos ethnarque [4] d’Idumée (Edom), de Judée et de Samarie, en lui promettant qu’il serait fait roi s’il s’en montrait digne. Hérode Antipas fut confirmé dans ses fonctions de tétrarque de Galilée et de Pérée, et Philippe dans celles de tétrarque des quatre régions du nord.

Archélaos

Archélaos conserva sa position d’ethnarque pendant dix ans. A la mort de son père, il monta temporairement sur le trône, en attendant que le testament de son père soit approuvé par Rome. Avant de partir pour Rome avec ses frères, il écrasa brutalement un soulèvement dans le temple, survenu pendant la Pâque juive. Il envoya des troupes qui massacrèrent près de 3 000 Juifs qui célébraient la Pâque. Comme son père avant lui, il avait recours à des méthodes brutales de gouvernement. C’était parce qu’Archélaos régnait en Judée que Joseph et Marie n’étaient pas retournés à Bethléem après leur séjour en Egypte, mais qu’ils s’étaient rendus à Nazareth, en Galilée, une région gouvernée par Hérode Antipas.

Par la suite, fatigués du joug tyrannique d’Archélaos, une délégation de Juifs et de Samaritains alla se plaindre à César Auguste.   Ses frères, Antipas et Philippe, allèrent eux aussi à Rome pour se plaindre de lui, car il est plus que probable qu’ils acceptaient mal sa primauté en sa qualité de représentant de Rome pour la Palestine. Archélaos fut déposé par Auguste, et ses territoires devinrent une province impériale directement administrée par un préfet romain. Vingt-cinq ans plus tard, un de ces préfets, Ponce Pilate, jugeait Jésus.

Hérode Antipas

Antipas fut tétrarque de Galilée et de Pérée de l’an 4 avant J.-C. jusqu’en 39 après J.-C. Il gouvernait la région où Jésus et Jean-Baptiste exercèrent la plus grande partie de leur ministère. Il rebâtit la cité de Sepphoris, la ville la plus importante de Galilée, qui était située à environ 7 kilomètres au nord de Nazareth. Il se peut que Joseph, le père de Jésus, y ait exercé ses talents de menuisier au cours de sa reconstruction. Du point de vue des Romains, Antipas était considéré comme un bon gouverneur.

Hérode Antipas était marié à la fille d’un roi Nabatéen lorsqu’il se rendit à Rome, en 29 après J.-C. Durant ce voyage, il fit une halte pour rendre visite à son frère, et au cours de cette visite, il tomba amoureux d’Hérodiade, l’épouse de son frère Hérode Philippe. Elle accepta de l’épouser à condition qu’il divorce de sa première femme. Sa femme Phasaélis, apprenant qu’il avait demandé Hérodiade en mariage, se réfugia chez son père, qui la vengera par la suite en déclarant la guerre à Antipas. Le mariage d’Antipas à la femme de son frère amènera Jean-Baptiste à critiquer publiquement Antipas, ce qui vaudra à Jean-Baptiste d’être arrêté et, par la suite, décapité à la demande de Salomé, la fille d’Hérodiade.[5]

Trois passages des Evangiles font état des rapports entre Antipas et Jésus. Lorsqu’Antipas eut vent du ministère de Jésus, il pensa que Jésus n’était autre que Jean-Baptiste ressuscité.[6] Quand Jésus fit son dernier voyage à Jérusalem et qu’Il se trouvait sur le territoire d’Antipas, des pharisiens L’avertirent qu’Antipas cherchait à Le faire mourir.[7] Jésus leur répondit d’aller « dire de sa part à ce renard » qu’Il continuerait sa tâche et qu’ensuite, Il se rendrait à Jérusalem pour y mourir. Enfin, à la veille de sa mort, Jésus fut envoyé par Pilate à Antipas pour être jugé par lui. Antipas était à Jérusalem pour la Pâque, et comme Jésus venait du territoire administré par Antipas, Pilate L’envoya à Antipas. Depuis que Pilate avait fait exécuter plusieurs sujets d’Antipas, les relations entre les deux hommes n’étaient pas bonnes.[8] Mais en envoyant Jésus à Antipas, Pilate se réconcilia avec Antipas.[9]

Par la suite, Hérode Antipas et son épouse, Hérodiade, furent bannis par l’empereur Caligula qui l’exila dans le sud des Gaules. Agrippa 1er, le neveu d’Antipas et ami de Caligula, reçut les territoires d’Antipas ainsi que tous ses biens confisqués.

Philippe le Tétrarque

Philippe était tétrarque de la partie nord-est de ce qui avait été le royaume d’Hérode le Grand.[10] Contrairement à ses frères, il régnait sur des populations qui n’étaient pas seulement juive, mais aussi syrienne et grecque. Ses sujets l’appréciaient et c’était un bon gouverneur. Il rebâtit une ville située près de la source du Jourdain et la baptisa Césarée de Philippe, en l’honneur de l’empereur romain et pour la distinguer de la ville côtière de Césarée Maritime. C’est dans cette ville qu’en réponse à la question de Jésus qui voulait savoir ce que les gens disaient à son sujet, Pierre déclara que Jésus était le Fils du Dieu vivant. C’est dans cette même région, gouvernée par Philippe, que Jésus donna à manger à 5 000 personnes[11] et qu’Il guérit un aveugle.[12]

Ponce Pilate

Comme nous l’avons déjà mentionné, lorsque Rome déposa Archélaos comme ethnarque de Judée, Samarie et Idumée, Auguste décida de gouverner ces régions par l’intermédiaire d’un préfet romain, qui devint par la suite un procurateur. Les préfets étaient des représentants de l’empereur qui avaient la charge de l’administration financière d’une province, et à ce titre, ils percevaient l’impôt. Ils avaient sous leurs ordres entre 500 et 1 000 hommes de troupe, et avaient également des responsabilités administratives, militaires et juridiques.

La résidence du préfet se trouvait à Césarée Maritime, une ville côtière située au nord-ouest de Samarie, la capitale administrative de la province de Judée. Pendant les festivals juifs, le préfet se rendait à Jérusalem, accompagné de troupes supplémentaires, pour y assurer le maintien de l’ordre.[13] Les préfets avaient des compétences moindres que celles d’autres gouverneurs et émissaires romains, et comme la Judée n’avait qu’une importance relative pour Rome, on y envoyait un préfet, tandis que les régions plus importantes de l’empire étaient administrées par des gouverneurs plus compétents.

Ponce Pilate, qui fut préfet de Judée pendant 10 ans, de 26 à 36 après J.-C., était le cinquième préfet de cette région. Dès le départ, Pilate manifesta un certain mépris à l’égard des Juifs et de leurs coutumes. Peu de temps après son arrivée, il plaça des enseignes romaines et des effigies de l’empereur dans Jérusalem. La loi des Juifs interdisant qu’on élève des images dans Jérusalem, les Juifs envoyèrent une délégation à Césarée pour supplier Pilate de les retirer. Pour toute réponse, il envoya des soldats parmi la foule avec ordre de les tailler en pièces s’ils s’opposaient à l’installation de la statue de César. Les Juifs se jetèrent à terre en rangs serrés et tendirent le cou, se déclarant prêts à mourir plutôt que de violer la loi mosaïque. Pilate fit machine arrière et ôta les enseignes à l’effigie de l’empereur.

Un peu plus tard, Pilate prit des fonds provenant du trésor du temple pour construire un aqueduc. Quand les Juifs protestèrent, il envoya dans la foule des soldats déguisés en civils. A son signal, ils se mirent à frapper les protestataires à coups de gourdin, et de nombreux Juifs trouvèrent la mort. Il fit également massacrer un certain nombre de Samaritains, quelques années après la mort de Jésus, ce qui semble avoir précipité sa disgrâce et son rappel à Rome par l’empereur Tibère. Lorsqu’il parvint à Rome, Tibère était déjà mort. Après cet épisode, l’histoire perd la trace de Pilate. 

Les différents groupes religieux à l’époque de Jésus

Les pharisiens

A l’époque de Jésus, il existait un certain nombre de groupes religieux juifs en Israël. Le plus connu était celui des pharisiens, qui devinrent prédominants environ 130 ans avant la naissance de Jésus. Ils n’étaient pas nombreux mais étaient très influents. Le nom pharisien vient d’un mot araméen qui signifie « séparé », et les pharisiens étaient perçus comme étant séparés du reste des Juifs. Ils fondaient leur doctrine religieuse à la fois sur le Tanakh[14] et sur les traditions orales, qu’ils mettaient généralement sur un pied d’égalité. Nous lisons, tout au long des Evangiles, que les pharisiens désapprouvaient et critiquaient les actes de Jésus qui allaient à l’encontre de leurs traditions orales, ce qui, à leurs yeux, revenait à transgresser la loi de Dieu.

Les pharisiens croyaient en Dieu, aux anges, aux esprits, à la prière, au jugement dernier, à l’immortalité de l’âme, à la venue d’un messie, et à la foi et aux œuvres. Jésus approuvait une grande partie de leurs enseignements, comme en témoigne cette déclaration : « Faites donc tout ce qu'ils vous disent, et réglez votre conduite sur leur enseignement. Mais gardez–vous de prendre modèle sur leurs actes, car ils parlent d'une manière et agissent d'une autre. »[15]Leur prédication contenait une bonne partie de vérité, mais ils ne pratiquaient pas ce qu’ils prêchaient. Ils faisaient preuve d’un respect scrupuleux pour tout ce qui concernait la loi de Moïse et leurs traditions, et accordaient une importance particulière à la tradition orale, qu’ils plaçaient même parfois au-dessus de la loi mosaïque. Jésus le leur a bien fait comprendre quand Il leur a dit sans équivoque : « Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous gardez la tradition des hommes.[16]

Les pharisiens s’opposaient à Jésus parce qu’ils trouvaient qu’Il faisait preuve de légèreté envers leurs lois; ils désapprouvaient le fait qu’Il se mêle aux pécheurs et aux non-Juifs, et qu’Il mange avec eux ; et plus que tout autre chose, ils rejetaient ses prétentions sur Lui-même et sur sa relation avec Dieu.

Les sadducéens

Les sadducéens étaient un autre groupe religieux important à l’époque de Jésus. Après la destruction du Temple en 70 après J.-C., les sadducéens tombèrent dans l’oubli, ce qui complique la tâche de connaître leurs origines et leurs croyances. Ils gagnèrent en importance à l’époque des Maccabées, mais leur pouvoir et leur nombre diminua au cours du règne d’Hérode le Grand. Toutefois, leur influence s’accrut quand la Judée commença à être gouvernée par des préfets romains, en l’an 6 après J.-C. A l’époque de Jésus, ils détenaient une autorité considérable au sein du Sanhédrin (l’organe directeur des Juifs à Jérusalem, qui, tout en étant assujetti à Rome, conservait néanmoins une autorité judiciaire et religieuse, et était la cour suprême des Juifs), et parmi le clergé. 

En règle générale, ils acquirent leur pouvoir grâce à leurs liens avec les familles aristocratiques et le haut-clergé. Ils étaient hellénisés et se rangeaient du côté des Romains et de la classe dirigeante. A l’époque de Jésus, les grands prêtres et le haut-clergé du Temple étaient des sadducéens. Ils rejetaient la plupart des enseignements des Juifs pieux (y compris ceux des pharisiens). Par conséquent, ils ne croyaient pas aux anges ni aux esprits, pas plus qu’à la résurrection des morts, au jugement dernier, à la vie après la mort, ou au messie. Ils s’efforçaient de conserver leur position privilégiée et de ne pas nuire à leur relation avec les Romains, et c’est surtout pour cette raison qu’ils s’opposaient à Jésus.

Les esséniens

Bien qu’il ne soit fait aucune mention d’eux dans la Bible, nous avons connaissance d’un autre groupe religieux de l’époque de Jésus : les esséniens. Ils sont mentionnés dans les écrits historiques de Flavius Josèphe, de Philon d’Alexandrie et de Pline l’Ancien, ainsi que dans les manuscrits de la Mer Morte qui furent découverts en 1948. Il semblerait qu’un certain nombre d’entre eux se soient installés près de la Mer Morte entre 150 et 140 avant J.-C. Vers 31 avant J.-C., ils abandonnèrent ce lieu, sans doute à la suite d’un tremblement de terre. Certains d’entre eux y retournèrent à la mort d’Hérode le Grand. Après la Grande Révolte de Judée qui eut lieu entre 66 et 73 après J.-C., l’histoire perdit leur trace.

Les esséniens étaient opposés au Temple, ils croyaient à la préexistence et à l’immortalité de l’âme, et respectaient scrupuleusement les règles de pureté rituelle. Ils se considéraient comme les derniers Juifs justes vivant à la fin des temps, et ils attendaient un Messie politique à la fin des temps. Certains esséniens vivaient en communauté et partageaient toutes leurs possessions. Ils se consacraient à l’étude des Ecrits saints, aux ablutions rituelles, à la prière, et à la copie de leurs propres écrits. Les Manuscrits de la Mer Morte, découverts dans des grottes situées près du lieu où ils vivaient, contenaient ce que l’on pense être des écrits esséniens, ainsi que des manuscrits des écrits de l’Ancien Testament.

Les zélotes

Les zélotes étaient un groupe qui s’opposait à l’occupation romaine. D’un point de vue religieux, ils étaient proches des pharisiens. Toutefois, ils cherchaient à promouvoir la cause de Dieu par tous les moyens possibles, y compris par la violence et l’assassinat, parfois même d’autres Juifs. Ils se considéraient comme des patriotes et prônaient la rébellion armée et une solution militaire pour obtenir la libération politique de leur pays.

Le peuple de la terre (Am ha-Aretz)

La grande majorité des Israélites de l’époque de Jésus ne faisaient partie d’aucun de ces groupes que nous venons de mentionner. Ils essayaient tout simplement de vivre en restant dans la volonté de Dieu. C’était les petites gens qu’on appelait « Am ha-Aretz », le peuple de la terre. D’un point de vue religieux, ils croyaient la même chose que les pharisiens, mais ces derniers les méprisaient, car ils les considéraient comme une vulgaire populace qui n’y connaissait rien à la Loi et qui ne faisait aucune des choses requises pour être pieux. C’était ces gens du peuple que Jésus considérait comme les brebis perdues de la maison d’Israël, ceux pour lesquels Il avait de la compassion, ceux-là même qui L’écoutaient et Le recevaient avec joie. La plupart des disciples de Jésus étaient issus de ce petit peuple.


NB :

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. L’autre version citée est la Bible Segond 21 (SEG21).


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[1] Titre donné à ceux qui gouvernaient une partie d’une province ou d’un royaume, et dont l’autorité n’était soumise qu’à celle de l’empereur romain.

[2] Hérode Philippe fut le premier époux d’Hérodiade et le père de Salomé. Hérodiade le délaissa pour épouser son frère, Hérode Antipas.

[3] Matthieu 2:16.

[4] Un ethnarque gouvernait un peuple, une tribu ou une nation, mais il n’avait pas le titre de roi. En tant qu’ethnarque, Archélaos était d’un rang supérieur à ses frères qui n’étaient que tétrarques.

[5] Matthieu 14:6–11.

[6] Matthieu 14:1–2; Marc 6:14–16; Luc 9:7–9.

[7] Luc 13:31–33.

[8] Luc 13:1.

[9] Luc 23:6–12.

[10] Luc 3:1.

[11] Luc 9:10–14.

[12] Marc 8:22–26.

[13] Brisco, Holman Bible Atlas [Atlas biblique de Holman], 212.

[14] Le Tanakh est la Bible Hébraïque, que les chrétiens appellent l’Ancien Testament.

[15] Matthieu 23:3.

[16] Marc 7:8 SEG21.

 

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