Jésus—sa vie et son message : le Sermon sur la Montagne

Par Peter Amsterdam

mars 11, 2017

 [Jesus—His Life and Message: The Sermon on the Mount—How to Pray, Part 5]

 (Vous pouvez lire l’explication et le but de cette série dans cet article d’introduction.)

Comment prier (5ème partie)

Voici la cinquième partie de notre série d’articles sur la portion du Sermon sur la Montagne, où Jésus enseignait à ses disciples comment prier.

Ayant examiné les trois premières suppliques par lesquelles nous prions que le nom de Dieu soit sanctifié, que son règne vienne, et que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel, nous passons maintenant aux trois suppliques suivantes. En passant à la deuxième partie de la prière, on constate deux changements évidents. (1) La prière passe des demandes concernant le Père à celles qui portent sur des besoins humains. Ce schéma –on donne la priorité à Dieu pour ensuite passer aux besoins humains –apparaît aussi dans d’autres enseignements de Jésus.

« Quel est le commandement le plus important de tous ? » Jésus répondit : « Voici le commandement le plus important : ‘Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, Il est le seul Dieu ; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie’. Et voici celui qui vient en second rang : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même’ »[1] Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.[2] 

La prière passe de la deuxième personne du singulier (ton nom, ton règne, ta volonté) à la première personne du pluriel (notre pain, nos offenses, nous). La personne qui prie s’adresse à Dieu, mais la prière ne porte pas uniquement sur ses besoins individuels mais également sur les besoins des autres croyants; la demande porte sur « notre » pain, le pardon de « nos » offenses, « notre » délivrance du mal. Nous prions en tant que membre et au nom de la communauté des croyants qui dépendent de Dieu.[3]

« Donne-nous aujourd'hui le pain dont nous avons besoin, pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous pardonnons nous-mêmes les torts des autres envers nous. Garde-nous de céder à la tentation, et surtout, délivre-nous du diable. »[4]

Cette quatrième supplique, Donne-nous aujourd'hui le pain dont nous avons besoin, a présenté quelques difficultés d’interprétation pour les érudits spécialistes de la Bible. Le mot grec epiousios, traduit par « quotidien », n’apparaît que dans les Evangiles, et dans aucun autre passage de la littérature de la Grèce antique. Comme on n’a pas d’autre exemple d’usage de ce mot auquel le comparer, la plupart des tentatives de traduction se font via la forme grecque du mot. Cela veut dire qu’il y a trois possibilités. (1) A partir du mot qui signifie « substance, être, essence » – c’est le pain comme moyen de subsistance, nécessaire à l’existence ; (2) à partir du verbe « être » –c’est le pain pour le (jour) présent, pour aujourd’hui ; (3) à partir du verbe « venir » au futur –c’est le pain pour les jours à venir, pour le futur.

Il n’y a pas de consensus sur le sens exact qu’on a voulu donner à ce mot, c’est pourquoi cette supplique a été diversement interprétée au cours des siècles. Selon une des interprétations, par cette prière, on demande à Dieu de nous donner le futur pain du royaume, le pain du salut. Certains des Pères de l’Eglise primitive considéraient qu’il s’agissait de l’Eucharistie, c’est-à-dire du pain de la communion. D’autres l’ont traduit par « le pain de ce jour », comme dans « donne-nous aujourd’hui nous pain quotidien », tandis que d’autres encore sont d’avis que cela signifie le pain pour demain, ou « donne–nous de jour en jour le pain dont nous avons besoin. » La plupart des commentateurs modernes sont d’avis que la traduction correcte la plus probable est le pain dont nous avons besoin pour aujourd’hui ou le pain pour demain. Si l’on considère que, dans la dernière partie de ce même chapitre (Matthieu 6), Jésus enseigne de ne pas s’inquiéter pour le lendemain, y compris pour le manger ou les vêtements, mais de faire confiance à Dieu qui nous les fournira, il est probable que cette supplique du Notre Père concerne les besoins physiques présents.

Donne-nous aujourd'hui le pain dont nous avons besoin, comme c’est formulé en Matthieu[5], et donne-nous, chaque jour, le pain dont nous avons besoin[6], comme l’a écrit Luc, expriment la requête au Père de nous fournir nos besoins physiques –c’est-à-dire toutes les choses de première nécessité. En Lui demandant de nous donner ce dont nous avons besoin, nous exprimons notre dépendance totale vis-à-vis de Lui. Dans la société méditerranéenne du premier siècle de notre ère, les ouvriers recevaient leur salaire chaque jour et avaient seulement de quoi vivre au jour le jour. Le salaire d’aujourd’hui permettait d’acheter la nourriture de ce jour. Le fait que les gens vivaient dans une grande précarité donnait tout son sens à cette prière. Que Dieu leur fournisse leur pain quotidien aurait aussi rappelé au peuple juif que Dieu leur avait donné la manne quand ils erraient dans le désert. La première fois qu’ils en virent, ils se demandèrent ce que c’était. Et Moïse leur dit : C'est le pain que l'Éternel vous donne à manger.[7] Chaque jour, Il leur en donnait suffisamment pour ce jour-là, et le sixième jour, Il leur en donnait une quantité double pour qu’ils n’aient pas à en ramasser le jour du Sabbat.[8] Dieu leur donnait littéralement leur pain quotidien.

Lorsque nous prions cette prière, nous reconnaissons notre dépendance vis- à-vis de notre Père céleste. Nous admettons que nous nous tournons vers Lui pour Lui demander de nous fournir nos besoins physiques. Jésus nous dit de prier pour nos besoins, pas pour avoir une abondance de choses ou du superflu luxueux. Le Seigneur veut que nous Lui fassions confiance et que nous dépendions de Lui pour obtenir nos besoins.

Passons à la cinquième supplique :

Pardonne-nous nos torts envers toi comme nous pardonnons nous-mêmes les torts des autres envers nous. Après le Notre Père, le Sermon sur la Montagne insiste à nouveau sur l’importance du pardon : En effet, si vous pardonnez aux autres leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.[9]

Cela soulève la question suivante : si nous sommes membres du royaume de Dieu, grâce au sacrifice ultime de Jésus, et si nous ne pardonnons pas aux autres, cela signifie-t-il que Dieu révoque notre salut et que nos péchés passés ne sont plus pardonnés ? La réponse simple est non, mais il y a d’autres éléments à prendre en considération.

Il faut savoir que quand Dieu a commandé à Moïse d’aller sur la montagne pour y recevoir ses commandements, Il lui a fait des révélations importantes sur Lui-même.

L'Éternel descendit dans la nuée, Il se tint là près de lui et proclama son nom : « Il passa devant lui en proclamant :- L'Éternel, l'Éternel, un Dieu plein de compassion et de grâce, lent à se mettre en colère, et riche en amour et en fidélité ! Je conserve mon amour jusqu'à la millième génération : Je pardonne le crime, la faute et le péché. »[10]

Dieu a révélé qu’Il était foncièrement miséricordieux, que son amour est constant et inébranlable, et qu’Il pardonne. Ces attributs sont inhérents à la nature de Dieu, ils Lui sont intrinsèques. Le pardon fait partie intégrante de la déité de Dieu. Il pardonne l’iniquité (la perversité, la dépravation, la turpitude), les transgressions (actes qui enfreignent ses commandements et ses principes moraux ; rébellion), et le péché (actes, pensées et comportements qui sont contraires à l’enseignement de Dieu). C’est dans la nature même de Dieu de pardonner.

Nous voyons une représentation de la miséricorde, de la générosité et du pardon dans la parabole de Jésus sur le serviteur impitoyable (en Matthieu 18.23–35), dans laquelle Il parle d’un roi qui avait effacé la dette de 10 000 talents de son serviteur. En gros, si l’on se base sur un salaire quotidien d’un denier, cela représenterait une somme équivalente à 150 000 années de travail. De toute évidence, la capacité de Dieu à pardonner est illimitée. Dans cette parabole, le serviteur auquel on avait effacé cette dette astronomique refusa d’effacer une dette de 100 deniers qui lui était due, et qui était l’équivalent de 100 jours de travail. Hélas, c’est ainsi que nous nous comportons quand nous refusons de pardonner aux autres leurs fautes.

Dans l’Evangile de Matthieu, ce sont les mots torts et fautes qui sont employés dans le Notre Père pour désigner le péché, tandis que dans l’Evangile de Luc, ce sont les mots péchés et torts :

Pardonne-nous nos péchés, car nous pardonnons nous-mêmes à ceux qui ont des torts envers nous.[11]

En araméen, la langue maternelle de Jésus, le mot khoba était employé pour exprimer à la fois les offenses et les péchés. Les offenses de Matthieu et les péchés de Luc expriment tous deux les transgressions envers Dieu.

Comme l’explique Kenneth Bailey:

Le mot “torts”, employé par Matthieu, fait référence aux engagements non tenus envers Dieu et envers nos prochains ; c’est-à-dire les choses que nous avons négligé de faire. Nous aurions dû faire activement preuve de compassion envers notre prochain mais nous ne l’avons pas fait, et donc, notre amour pour Dieu est incomplet. Parallèlement, les disciples sont confrontés à « ces choses que vous n’auriez pas dû faire. » … Les croyants sont pris entre leurs responsabilités qu’ils n’ont pas remplies et leurs actes qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu… Les fidèles doivent se rappeler qu’ils demandent pardon pour leurs manquements à leurs devoirs envers Dieu (leurs torts) et leur incapacité à ne pas commettre certains actes (leurs offenses).[12]

L’observation de Bailey porte sur ce que l’on appelle les péchés par omission (les choses que nous aurions dû faire mais que nous n’avons pas faites)[13], et les péchés commis (en pensée, en parole ou en acte.)

Quand Jésus disait à ses disciples de prier Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous pardonnons nous-mêmes les torts des autres envers nous, c’est du pardon de nos péchés qu’Il parlait. Dans la parabole du serviteur implacable que je viens de mentionner, Dieu avait effacé la dette du serviteur. Le pardon de Dieu est accordé au début de la parabole, mais il lui est retiré lorsque la personne qui a bénéficié du pardon refuse d’effacer la dette d’une autre personne, ce qui montre qu’il existe un lien entre les deux. Il est évident que l’on s’attendait à ce que cet homme auquel on venait d’effacer une dette colossale, allait à son tour effacer la dette d’un autre. Bien que les différents commentaires que j’ai pu consulter dans le cadre de mes recherches sur ce sujet, emploient tous des termes différents pour formuler ce concept, ils sont tous d’accord pour en conclure que Dieu nous a gracieusement et miséricordieusement pardonné nos péchés par le salut. Par conséquent, nous sommes tenus de pardonner aux autres par extension de la grâce de Dieu. Ceux qui ont été pardonnés pardonnent aux autres. Si nous refusons de pardonner aux autres, on peut se demander si nous avons vraiment reçu le pardon de Dieu.

La réconciliation—et la fin du conflit marquant la restauration de la relation—est la marque distinctive du christianisme, du royaume de Dieu. Dieu a réconcilié l’humanité pécheresse avec Lui-même, par l’intermédiaire de Jésus. Il a offert de restaurer la relation par son pardon. En tant que membres de son royaume, nous devons, nous aussi, restaurer notre relation avec ceux qui ont péché contre nous, en leur pardonnant. Nous sommes tenus de refléter la nature de Dieu, laquelle est intrinsèquement miséricordieuse et indulgente. C’est le devoir de tout chrétien.

Le fait de pardonner le mal et la peine que quelqu’un nous a infligés ne signifie pas l’on considère qu’ils avaient raison de faire ce qu’ils ont fait, ou que ce n’était pas répréhensible ou douloureux. C’était mal, c’était douloureux, et peut-être même cruel. Quand vous pardonnez, vous ne dites pas que vous n’avez pas été lésé ; vous pardonnez à quelqu’un son offense. Ce faisant, vous manifestez l’amour de Dieu, sa miséricorde et sa grâce. Le pardon est un acte profondément divin. C’est le reflet de notre compréhension de la rémission de la dette de « 10 000 talents » ou de la rémission de 150 000 années de travail que Dieu nous a accordée. Tous les péchés, qu’ils soient de commission, d’omission ou de pensée, sont des offenses, des torts, des péchés que nous commettons contre Dieu. Et d’une manière ou d’une autre, nous péchons tous les jours. Pourtant, dans son amour immuable et sa grande miséricorde, Dieu nous pardonne.

En tant que disciples du Christ, membres de son royaume, qui Le laissons régner dans notre vie, nous sommes appelés à pardonner aux autres comme Il nous a pardonné. Nous prions : de même que Toi, notre Père, Tu nous as pardonné nos torts, nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont causé du tort.

Quand nous ne confessons pas nos péchés et que nous ne demandons pas pardon, et/ou quand nous refusons de pardonner à ceux qui ont péché contre nous, nous nuisons à notre relation avec Dieu. Nous sommes toujours ses enfants, mais notre relation s’en trouve affaiblie. Quand nous refusons de pardonner aux autres leurs offenses, nos péchés ne sont pas pardonnés et, par conséquent, notre relation avec le Père est endommagée.[14]

En souffrant et en mourant sur la croix, Jésus a pris la punition pour nos péchés. Il a payé le prix fort pour nous réconcilier avec le Père. Cela ne veut pas dire que son sacrifice a diminué la gravité de nos péchés ; au contraire, cela veut dire qu’Il a souffert à notre place et qu’Il a pris notre punition sur Lui. C’était un acte d’amour pur. Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit), dans sa miséricorde et son amour, a souffert pour que nous soyons pardonnés, et c’est ce qui a permis la réconciliation entre l’humanité et Dieu. Nous sommes appelés à suivre l’exemple de Dieu, à pardonner—même si nous avons été offensés ou blessés, même lorsque cela nous coûte beaucoup de pardonner.

Soyez bons et compréhensifs les uns envers les autres. Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ.[15]

(À suivre…)


NB:

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. L’autre traduction citée est La Nouvelle Edition de Genève (NEG1979). Tous droits réservés. Avec permission.


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[1] Marc 12.28–31.

[2] Matthieu 6.33 NEG1979.

[3] Green and McKnight, Dictionary of Jesus and the Gospels [Dictionnaire de Jésus et des Evangiles], 622.

[4] Matthieu 6.11–13.

[5] Matthieu 6.11.

[6] Luc 11.3.

[7] Exode 16.15.

[8] Exode 16.13–26.

[9] Matthieu 6.14–15.

[10] Exode 34.5–7.

[11] Luc 11.4.

[12] Bailey, Jesus Through Middle Eastern Eyes [Jésus à travers les yeux du Moyen-Orient], 125–26.

[13] Oui, celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, se rend coupable d'un péché. (Jacques 4.17).

[14] Pour une explication plus détaillée, reportez-vous à Pardon et salut sur le Coin des Directeurs.

[15] Ephésiens 4.32.

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