Au Cœur de la foi : La Trinité (3ème Partie)

Par Peter Amsterdam

mars 11, 2017

 [The Heart of It All: The Trinity (Part 3)]

Comme nous l'avons vu dans la première et la deuxième parties consacrées à la doctrine de la Trinité, ce n'est pas une doctrine facile à comprendre. Certains aspects sont incompréhensibles pour notre entendement naturel, c’est un mystère. Bien qu'elle ne puisse pas être entièrement comprise, elle est néanmoins vraie.

Le philosophe chrétien Kenneth Samples déclare : « Même si la doctrine de la Trinité n'est pas entièrement compréhensible par l’entendement humain limité, la croyance des chrétiens en cette doctrine est clairement explicitée dans le credo et les professions de foi de l'Église. La vérité de cette doctrine ne peut cependant être communiquée de manière claire et convaincante que si les croyants prennent au sérieux leur responsabilité de l'étudier et de se présenter en hommes ayant fait leurs preuves (2 Timothée 2.15). »[1]

En dépit de sa nature mystérieuse, nous nous trouvons parfois obligés d'expliquer la doctrine de la Trinité lorsque nous témoignons de notre foi ou quand nous enseignons des personnes qui désirent grandir dans la foi.

Analogies pour la Trinité

Lorsque les chrétiens se trouvent en situation de devoir expliquer la Trinité, l'une des méthodes les plus courantes est de la comparer à quelque chose d’ordinaire au moyen d’analogies. On peut dire par exemple : « La Trinité est comme ... » et ensuite inclure une comparaison qui aide à expliquer la Trinité en termes courants ou faciles à comprendre. Cela peut être une bonne façon d’expliquer simplement la Trinité, bien que le recours à des analogies soulève plusieurs problèmes. En effet si les analogies présentent des similitudes avec la Trinité, elles ne l'expliquent pas pleinement ou avec exactitude. En fait certaines d'entre elles, qui à première vue semblent bien expliquer la doctrine, en arrivent à la contredire.

J’ai pensé qu'il pourrait être utile de mentionner ici quelques-unes des analogies les plus couramment employées, au cas où vous auriez besoin d'y avoir recours pour expliquer le concept de la Trinité. Il est également utile de connaître les failles des différentes analogies afin d’en faire un usage prudent lorsque vous expliquez la doctrine.

Une analogie très souvent utilisée est celle qui compare la Trinité à l'eau, qui existe dans trois états différents : solide (la glace), liquide (l’eau) et gazeux (la vapeur) ; elles sont toutes trois différentes, mais leur substance est identique. Bien qu’il s’agisse d’une analogie satisfaisante à première vue, sa faille réside dans le fait que l'eau ne peut exister dans chacun de ces états que successivement. Elle ne peut pas exister simultanément dans les trois états. Une autre analogie est celle de l’œuf : de même qu'un œuf est composé de trois éléments –la coquille, le jaune et le blanc qui, ensemble, font un œuf –Dieu est également composé de trois personnes dans une même entité.

Ces deux analogies offrent une certaine ressemblance avec la Trinité, mais elles présentent des faiblesses majeures. L'analogie de l'eau s’apparente au modalisme, qui déclare que les Personnes de la Trinité ne sont pas distinctes les unes des autres, mais ne sont que des manifestations différentes de Dieu. L'analogie de l’œuf explique que les trois parties constituent un œuf entier, mais en réalité aucune des parties prise séparément ne constitue l'entité même, celle de l'œuf. Alors que dans la Trinité, chacune des parties –le Père, le Fils et le Saint-Esprit – est Dieu et de même essence.

Certaines analogies portent sur l’aspect relationnel de la Trinité, qui peut être comparée à une famille ou à une société ; ou bien à un homme qui peut être en même temps père, fils et mari, et donc trois personnes en une. D’autres analogies se réfèrent à la nature de l’esprit humain – qui est en même temps intellect, mémoire et volonté. D'autres utilisent des concepts empruntés au monde naturel, comme une montagne à trois sommets, ou un fruit avec sa peau, sa pulpe et son noyau, ou encore le trèfle à trois feuilles. D'autres tentent d’expliquer la Trinité en évoquant les trois dimensions de la hauteur, la largeur et la longueur.

Tous ces exemples auxquels on a couramment recours sont des similitudes ou des analogies qui, bien qu'elles ne puissent pas expliquer pleinement la doctrine, peuvent néanmoins être des outils utiles pour exprimer une similarité pertinente avec la Trinité. On peut donc y avoir recours lorsqu’on est amené à partager sa foi avec quelqu’un à un niveau élémentaire. Cependant ces analogies ne constituent pas une représentation exacte de la Trinité, et dans une discussion ou un débat plus serré avec quelqu'un de bien informé, elles ne permettent pas de formuler correctement et complètement ce qu’est la Trinité. Les analogies peuvent être utiles pour donner une explication superficielle, mais elles ont leurs limites.

Toutefois et bien qu’il n'existe pas d'analogies parfaitement adéquates, et qu’aucune explication de la Trinité n'apporte une compréhension totale de la doctrine, pour autant cela ne signifie pas que la Trinité ne peut être saisie grâce à l’intelligence que Dieu nous a donnée. J'aime l'explication donnée par le théologien chrétien Robert M. Bowman Jr. au sujet de la compréhension de la Trinité par l’esprit humain limité : « Dire que la Trinité ne peut être comprise est une affirmation trop imprécise qui risque de déboucher sur un malentendu. Les théologiens trinitaires ne veulent pas dire que la Trinité est inintelligible et dénuée de sens. Au contraire, ce qu’ils veulent dire c’est que la Trinité ne peut pas être entièrement appréhendée ni comprise par l'esprit humain fini. Il y a une différence entre le fait de saisir un concept correctement mais de façon générale, et la possibilité de le comprendre complètement et parfaitement dans sa totalité et sa complexité. De nombreux théologiens exprimeraient cette distinction en disant que la Trinité peut être expliquée ou « appréhendée » mais pas totalement comprise. »[2]

C. S. Lewis a également abordé la question de la compréhension de la Trinité dans son livre Mere Christianity (Les fondements du christianisme), où il écrit : « Au niveau de la divinité on se trouve bien en présence de plusieurs personnalités ; mais là-haut on les trouve combinées de nouvelles façons que nous ne pouvons pas imaginer, étant donné que nous ne vivons pas à ce niveau. Dans la dimension où Dieu existe, pour ainsi dire, on trouve un être qui est trois Personnes tout en restant un seul Être… Naturellement, nous ne pouvons pas complètement concevoir un Être de cette nature : de même que, si nous étions faits pour ne percevoir que deux dimensions dans l’espace, nous ne pourrions jamais clairement nous représenter un cube.                        

Quand on pense à la Trinité, on ne doit pas se dire que c'est une contradiction insoluble ou un calcul erroné (1 + 1 + 1 = 1). Penser ainsi suppose que nous pouvons comprendre Dieu de la même manière que nous comprenons les êtres humains et les relations humaines. Dieu est en partie incompréhensible. Après tout, il s’agit du Créateur éternel. »[3]

Les crédos des premiers chrétiens

Afin de fournir des définitions et des enseignements doctrinaux clairs pour tous les croyants, un certain nombre de ce qu’on a appelé des « crédos » ont été formulés dans les premiers siècles de l'histoire de l'église. Ces crédos servaient à la fois de déclarations de foi et d’énoncés de la doctrine pour les croyants.

Dans l’article précédent sur la Trinité, j’ai mentionné l'un des plus importants de ces crédos, le Symbole de Nicée. Ce credo fut l'œuvre du premier concile œcuménique, un conseil composé d'évêques venus de toute l'église chrétienne de l'époque. Ce concile fut convoqué par l'empereur Constantin en 325 après J.-C. pour trancher sur la question de l'arianisme. L'homme qui dirigea l'argument contre Arius s’appelait Athanase. Agé de vingt-neuf ans, il était secrétaire de l'évêque d'Alexandrie. Quelques années plus tard, il devint lui-même évêque d'Alexandrie.

Bien que le concile ait suivi les conclusions d’Athanase et publié le Symbole de Nicée tout en condamnant l'arianisme, la controverse se poursuivit jusqu'à ce qu'un autre concile œcuménique, le concile de Constantinople convoqué en 381, réaffirme le Symbole de Nicée tout en y apportant quelques additions. Après cela, l'arianisme commença à perdre en influence pour finir par disparaître.

Les crédos, comme le Symbole de Nicée, ou le Symbole des apôtres, plus ancien, étaient mémorisés et récités dans les églises et dans les assemblées pour enseigner aux croyants la doctrine et la croyance chrétiennes. Le Symbole de Nicée est encore enseigné et récité dans de nombreuses églises aujourd'hui. La version qui est citée aujourd'hui comprend les quelques changements ajoutés par le Concile de Constantinople. Elle comprend également une addition appelée  la clause filioque, qui a été ajoutée au credo beaucoup plus tard.[4] Filioque, qui signifie en latin « et du Fils », a été ajouté à la phrase qui disait auparavant que « le Saint-Esprit procède du Père ». Elle dit maintenant « le Saint-Esprit procède du Père et du Fils ».

Voici le symbole de Nicée avec quelques commentaires en italique qui soulignent les points portant sur la Trinité et leur formulation précise :

Le Symbole de Nicée, connu également sous le nom de Symbole de Nicée-Constantinople

(Les passages en italique sont donnés à titre d'explication.)

Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles. 

 

Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles (pour montrer que le Fils existait avant la Création), Dieu venu de Dieu, lumière issue de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait (Le Fils est Dieu de Dieu, engendré, non créé, d’une même substance que le Père, ce qui signifie que le Fils a la même essence, la même nature divine et est également Dieu, et qu'il n'a pas été fait ou créé par le Père, comme le disait Arius); qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint- Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures ; il est monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. 

Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui procède du Père et du Fils (la clause filioque, qui fut ajoutée plus tard), qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié ; nous croyons en une seule Église, sainte, catholique et apostolique. (Catholique signifie ici universelle, la communauté ou l'église globale des chrétiens, et non pas l'Église catholique romaine.) Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés ; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen.

Un autre credo qui se répandit au cinquième siècle était le « Symbole d’Athanase », qui, bien qu’on ne pense pas qu’il ait été rédigé par Athanase lui-même, affirme les croyances de la Doctrine de la Trinité. Le Symbole d'Athanase énonce très précisément les divers points de la Doctrine de la Trinité. Je cite uniquement les points qui portent sur la Trinité, donc ce n'est pas le symbole complet. Si vous souhaitez lire le credo complet, vous pourrez le trouver au lien suivant: https://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole_d'Athanase

Passages du Symbole d’Athanase

3. Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité,

4. sans confondre les Personnes ni diviser la substance :

5. autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ;

6. mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.

7. Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit :

8. incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ;

9. infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ;

10. éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ;

11. et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ;

12. tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini.

13. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ;

14. et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant.

15. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ;

16. et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu.

17. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ;

18. et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ;

19. car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur,

20. de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

21. Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ;

22. le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ;

23. le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède.

24. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit.

25. Et dans cette Trinité il n'est rien qui soit avant ou après, rien qui soit plus grand ou plus petit,

26. mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales.

27. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité.

Les Pères de l'Église et leur héritage

Les pères de l'église des quatre premiers siècles se sont appliqués à définir une terminologie pour formuler précisément cette doctrine. Comme on l’a vu dans la deuxième partie consacrée à la Trinité, le développement de la doctrine et de sa rédaction s’est fait progressivement, souvent pour défendre la vérité inhérente de la doctrine contre les attaques émanant d’un auteur quelconque. Les pères de l'Église primitive, dont plusieurs furent martyrisés pour leur foi, ont été les pionniers de la doctrine et de la théologie chrétiennes ; à ce titre, ils méritent notre reconnaissance pour avoir assumé la responsabilité qui leur était confiée d’énoncer les doctrines de la foi chrétienne dont nous sommes aujourd'hui les bénéficiaires.

De nos jours, avec la quantité d’informations qui est immédiatement accessible, il est difficile d'imaginer qu'il ait fallu des centaines d'années pour élaborer une telle doctrine, mais cette époque était fondamentalement différente de la nôtre. Les livres n'étaient pas facilement disponibles. La presse à imprimer n'avait pas encore été inventée, et tous les livres étaient copiés à la main. On voyageait lentement, à pied ou à cheval, à dos d’âne ou de chameau, ou en bateau. Les communications étaient aussi lentes que les modes de transport.

En outre, durant ces mêmes siècles, les chrétiens subirent de nombreuses persécutions. Toutes les persécutions n'étaient pas aussi sévères, mais elles étaient pour le moins perturbatrices et ont parfois entraîné la mort de nombreux croyants, en particulier de certains des apôtres et plus tard de certains des pères de l'église. Il y eut dix périodes majeures de persécution contre les chrétiens, qui commencèrent vers 64 après J.-C. sous l'empereur Néron, et atteignirent leur paroxysme avec la grande persécution du règne de l'empereur Dioclétien, qui dura de 303 à 311 après J.-C., au cours de laquelle des chrétiens étaient mis à mort dans l’arène, en guise de divertissement.

Ce n'est qu'après l’arrivée au pouvoir de l’empereur Constantin et la publication de l'édit de Milan en 313 après J.-C. que le christianisme devint légal et que les persécutions cessèrent. Cela permit aux dirigeants de l'Eglise de se réunir, comme lors du Conseil de Nicée, pour résoudre ensemble les questions en suspens. Nous, les chrétiens d’aujourd'hui, pouvons être reconnaissants pour ces hommes si consciencieux –les pères de l'église des premiers siècles, et pour les hommes de foi des siècles suivants – pour leur détermination à trouver la terminologie et la phraséologie adéquates, et pour avoir élaboré la théologie, grâce auxquelles nous avons aujourd'hui une bien meilleure compréhension des fondements de notre foi.

P.S. Si vous souhaitez étudier plus avant la doctrine de la Trinité, vous pouvez écouter le cours de William Lane Craig, « La Doctrine de la Trinité», sur son site Web.

Vous trouverez également une autre source d'étude complémentaire sur la doctrine de la Trinité dans la série d’articles publiés par Kenneth Samples, en suivant le lien suivant : http://www.christreformed.org/kenneth-samples/*

*[Ndt : uniquement disponibles en anglais]

Résumé des articles sur « La Trinité » :

• Les chrétiens croient qu'il n'y a qu'un seul Dieu. La doctrine qui explique que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul Dieu s’appelle la doctrine de la Trinité.

• Dieu a toujours existé comme trois personnes dans un seul être. Chacune des personnes est entièrement Dieu, ayant tous les attributs et l'essence complète de Dieu.

• Il existe des versets de l'Ancien Testament qui permettent de déduire qu'il y a plus qu’une personne en Dieu. Mais c'est dans le Nouveau Testament que l’existence de la Trinité a été révélée. (Bien que le mot Trinité n'apparaisse pas dans le texte biblique, l'Écriture en révèle la doctrine.)

• La Trinité a été résumée par Augustin en sept énoncés succincts:

1. Le Père est Dieu.

2. Le Fils est Dieu.

3. Le Saint-Esprit est Dieu.

4. Le Père n'est pas le Fils.

5. Le Fils n'est pas le Saint-Esprit.

6. Le Saint-Esprit n'est pas le Père.

7. Il n'y a qu'un seul Dieu.

 

• Au cours des troisième et quatrième siècles, un certain nombre d'interprétations erronées apparurent concernant la Trinité. Pour cette raison, le concile de Nicée fut convoqué, afin d’exprimer par une terminologie appropriée les concepts de la Trinité. Ceux-ci sont formulés dans une déclaration formelle appelée le Symbole de Nicée.

• Il existe un certain nombre d'analogies couramment utilisées qui, bien qu'elles ne puissent pas expliquer pleinement la doctrine, peuvent être des outils utiles pour illustrer des aspects similaires de la Trinité.

• L’idée que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul Dieu est impossible, pour nous êtres humains, à comprendre complètement. Ce qui est important c’est de savoir qu'il y a un seul Dieu, qu'il y a trois personnes en Dieu, que Dieu nous aime, que Jésus est mort pour notre salut, et que le Saint-Esprit est avec nous pour nous aider et nous conseiller.


Note

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission.


Bibliographie

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Grudem, Wayne. Systematic Theology, An Introduction to Biblical Doctrine (Théologie systématique, introduction à la doctrine biblique). Grand Rapids: InterVarsity Press, 2000.

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Ott, Ludwig. Fundamentals of Catholic Dogma (Notions fondamentales du dogme catholique). Rockford: Tan Books and Publishers, Inc., 1960.

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Stott, John. Basic Christianity (L’essentiel du christianisme) (. Downers Grove: InterVarsity Press, 1971.

Williams, J. Rodman. Renewal Theology, Systematic Theology from a Charismatic Perspective (Théologie du renouveau, théologie systématique d'un point de vue charismatique). Grand Rapids : Zondervan, 1996. 



[1] Kenneth Samples, The Trinity: One What and Three Whos, (La Trinité: un Quoi et trois Qui) 2007.

 

[2] Robert M. Bowman Jr., Orthodoxy and Heresy: A Biblical Guide to Doctrinal Discernment. (Orthodoxie et hérésie : Un guide biblique de discernement doctrinal.) Grand Rapids: Baker, 1992

[3] C. S. Lewis, Mere Christianity (Les Fondements du christianisme), New York: HarperCollins Publishers, Inc., p.162.

[4] En 1054, la clause filioque fut ajoutée au crédo. Ceci provoqua le grand schisme, la division entre l'église occidentale dont le siège était à Rome, et l'église orientale dont le siège était à Constantinople. Les deux branches, l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe orientale, sont restées divisées jusqu’à ce jour. La scission est principalement venue du fait que la clause filioque fut ajoutée par le pape de l’église catholique romaine sans consultation préalable avec l'église orientale.

 

 

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