Les histoires racontées par Jésus : le semeur et les graines (1ère partie), Matthieu 13.3–23

Par Peter Amsterdam

mai 9, 2017

 [The Stories Jesus Told: The Sower and the Seed (Part 1), Matthew 13:3–23]

La parabole du semeur est l’une des quatre paraboles qui figure dans les trois Evangiles synoptiques.[1] On la trouve en Matthieu 13, Marc 4 et Luc 8. Bien qu’il y ait quelques différences de vocabulaire entre les trois versions, elles racontent toutes les trois la même histoire. Je me baserai sur la version de Matthieu pour les besoins de cette explication, en citant au passage des versets de Marc et de Luc.

Cette parabole est unique du fait que Jésus l’a enseignée à une foule nombreuse mais qu’Il ne l’a pas interprétée sur le moment. Plus tard, ses disciples Lui posèrent une question à ce propos, et Il leur répondit d’une manière quelque peu cryptique avant de leur expliquer le sens de cette parabole.

Lisons la parabole telle qu’elle est racontée en Matthieu 13:

Il prit la parole et leur exposa bien des choses sous forme de paraboles. Il leur dit : —Un semeur sortit pour semer. Alors qu’il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent. D’autres tombèrent sur un sol rocailleux et, ne trouvant qu’une mince couche de terre, ils levèrent rapidement parce que la terre n’était pas profonde. Mais quand le soleil fut monté haut dans le ciel, les petits plants furent vite brûlés, et comme ils n’avaient pas vraiment pris racine, ils séchèrent. D’autres grains tombèrent parmi les ronces. Celles-ci grandirent et étouffèrent les jeunes pousses. D’autres grains enfin tombèrent sur la bonne terre et donnèrent du fruit avec un rendement de cent, soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

Les gens qui L’écoutaient pouvaient se représenter la scène sans aucune difficulté. Ils auraient observé ou participé eux-mêmes à cette activité à maintes reprises. La plupart des Juifs palestiniens, comme les autres peuples méditerranéens de l’époque, vivaient dans des villages ruraux et des villes dont l’activité principale était l’agriculture.[2] Le semeur portait son sac de semences en bandoulière, si bien que le sac était devant lui. Il arpentait le champ, puisait la semence du sac de temps en temps et la répandait dans le champ aussi uniformément que possible. 

La période des semailles pour le blé ou l’orge—qui étaient les deux principales cultures de céréales à l’époque en Palestine—était généralement la fin de l’automne ou le début de l’hiver, d’octobre à décembre, ce qui coïncidait également avec la saison des pluies. Les cultures sortaient de terre au printemps, en avril ou en mai, et la moisson avait lieu à la fin juin.[3] L’Ancien Testament mentionne deux méthodes de semis en usage à l’époque en Palestine. Dans certains cas, les paysans labouraient leurs champs, puis ils semaient avant de labourer la terre une deuxième fois pour recouvrir les semences. Dans d’autres cas, les paysans semaient leurs semences dans la terre dure, puis ils labouraient le champ.

Bien que cette parabole soit connue sous le nom de « parabole du semeur », en fait, elle n’a pas grand-chose à voir avec le semeur, ni avec la semence d’ailleurs. L’accent est mis sur les quatre différents types de sols—le premier est dur, le second rocailleux, le troisième est déjà envahi par les ronces, et le quatrième est une bonne terre. L’accent est mis sur la performance de chaque type de sol.  

Jésus commence sa parabole en disant à la foule:

Un semeur sortit pour semer. Alors qu’il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent.

La scène s’ouvre sur un chemin qui longe ou qui traverse le champ. Au fur et à mesure que le semeur jette des poignées de graines, une partie de la semence tombe dans des endroits où elle n’est pas censée tomber—dans ce cas précis, sur le chemin ou au bord du chemin. Le sol du chemin était dur parce qu’il n’était pas labouré, et les graines tombèrent à la surface du sol sans jamais prendre racine. Elles furent mangées par les oiseaux. Luc ajoute qu’avant d’être mangée par les oiseaux, la semence fut piétinée.[4] Cette semence fut gaspillée.

D’autres tombèrent sur un sol rocailleux et, ne trouvant qu’une mince couche de terre, ils levèrent rapidement parce que la terre n’était pas profonde. Mais quand le soleil fut monté haut dans le ciel, les petits plants furent vite brûlés, et comme ils n’avaient pas vraiment pris racine, ils séchèrent.

Le sol rocailleux ne désigne pas des endroits du champ contenant un tas de pierres et de rochers, mais plutôt la partie du sol où une mince couche de terre recouvre un socle de roche calcaire, ce qui est très courant dans la campagne vallonnée de Palestine.[5] Le socle rocheux était si proche de la surface que la couche de terre le recouvrant n’avait aucune profondeur. En conséquence, quand le temps se réchauffait au printemps, la couche superficielle de terre se réchauffait et les graines germaient. C’était un début prometteur puisque les graines levaient rapidement, mais au fur et à mesure que la chaleur augmentait, elles étaient brûlées et mouraient. Leur réseau de racines était superficiel à cause du socle rocheux. Luc dit : D’autres tombèrent sur de la pierre. A peine eurent-ils germé que les petits plants séchèrent parce que le sol n’était pas assez humide.[6] Cette semence aussi fut gaspillée.

D’autres grains tombèrent parmi les ronces. Celles-ci grandirent et étouffèrent les jeunes pousses.

Dans ce type de sol, la végétation pouvait pousser, si bien que les graines germèrent et grandirent, mais elles ne parvinrent pas à maturité car elles furent étouffées par les ronces qui poussaient au milieu d’elles. Ces mauvaises herbes peuvent atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur et parfois même, elles fleurissent. Elles aspirent tellement de nourriture des sols que rien d’autre ne peut pousser autour d’elles.

Nous voyons une progression dans ces trois semences. Les premières graines ne poussèrent pas du tout ; les secondes germèrent et, après un début prometteur, elles séchèrent et moururent ; et celles du troisième lot grandirent, mais les pousses furent étouffées avant de parvenir à maturité.

D’autres grains, enfin, tombèrent sur la bonne terre et donnèrent du fruit avec un rendement de cent, soixante, ou trente pour un.

Contrairement à l’échec des trois premiers types de sols, les plantes qui poussèrent dans la bonne terre grandirent et produisirent du grain. Il est probable que la plus grande partie de la semence soit tombée dans de la bonne terre et qu’elle ait produit du fruit, même si elle n’a pas donné la même quantité de pousses partout dans le champ. On estime qu’en moyenne, la récolte d’un champ palestinien produisait un rendement de sept et demi à dix fois le semis. Par conséquent, des récoltes de trente à cent fois la semence semée étaient extraordinairement abondantes pour cette région.[7] Dans le livre de la Genèse, nous lisons qu’Isaac fit des semailles dans le pays et récolta cette année-là le centuple de ce qu’il avait semé. L’Eternel le bénissait.[8] Dans d’autres régions plus fertiles du bassin méditerranéen, il n’était pas rare d’avoir des rendements au centuple.[9]

Jésus termina sa parabole par ces mots:

—Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Jésus emploie cette formule sept fois dans les Evangiles synoptiques et huit fois dans le livre de l’Apocalypse.[10] L’idée formulée dans tous ces passages est que le simple fait d’entendre n’est pas suffisant. Il faut absorber ce que l’on entend, le comprendre et l’assimiler.[11] Cette mise en garde nous met au défi de discerner le sens de la parabole. Il est évident que tout le monde n’a pas des « oreilles pour entendre », comme le dit clairement Jésus un peu plus loin, lorsque ses disciples L’interrogent en privé au sujet de cette parabole.

Examinons la question des disciples et la réponse de Jésus.

Alors ses disciples s’approchèrent et Lui demandèrent : « Pourquoi Te sers-Tu de paraboles pour leur parler ? Il leur répondit : —Vous avez reçu le privilège de connaître les secrets du royaume des cieux, eux ne l’ont pas reçu. Car à celui qui a, on donnera encore, jusqu’à ce qu’il soit dans l’abondance ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. 

Voici pourquoi Je me sers de paraboles, pour leur parler : c’est que, bien qu’ils regardent, ils ne voient pas, et bien qu’ils écoutent, ils n’entendent pas et ne comprennent pas. Pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe : ‘Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau voir de vos propres yeux, vous ne saisirez pas. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, et que leurs oreilles n’entendent, de peur que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se tournent vers Moi et que Je les guérisse.’ »

Les Evangiles de Marc et de Luc donnent une version abrégée de la réponse de Jésus, tout en reprenant les mêmes points.[12]

Les disciples voulaient savoir pourquoi Jésus enseignait son message au moyen de paraboles. Pourquoi parlait-Il de façon aussi mystérieuse au lieu d’expliquer les choses clairement à ses auditeurs ?[13] Jésus répond à ses disciples qu’il leur a été donné de connaître les secrets (les mystères, dans certaines traductions) du royaume des cieux, mais que cela n’a pas été donné à ceux qui ne sont pas ses disciples.

Nous avons donc ici deux groupes distincts : ceux qui sont des disciples et qui font la volonté de Dieu ; et ceux qui ne le sont pas. Voici comment l’Evangile de Marc le rapporte : « Il leur dit : ‘Les secrets du royaume de Dieu vous ont été confiés ; mais à ceux du dehors, tout est présenté au moyen de paraboles.’ »[14] Ceux du « dehors » sont ceux qui ne font pas partie de la nouvelle famille dans laquelle on entre en appartenant à Jésus[15]. Comme Il l’a déjà expliqué en Matthieu, en désignant ses disciples d’un geste de la main : « Ma mère et mes frères, les voici. Car celui qui fait la volonté de mon Père céleste, celui-là est pour Moi un frère, une sœur, une mère. »[16]

Certains pensent que Jésus disait qu’Il parlait en paraboles pour empêcher ceux qui ne faisaient pas partie du cercle de ses disciples de comprendre ses enseignements, afin qu’ils n’entrent pas dans une relation avec Dieu. Mais cette interprétation communiquerait un message à l’exact opposé de ce que nous comprenons habituellement de Jésus, de sa mission et de l’intention des paraboles. Ses enseignements, ses paraboles, ses exorcismes et ses miracles étaient le moyen de révéler la nature et le caractère de son Père et de dévoiler le plan de Dieu, qui était d’accorder le pardon et la restauration à tous ceux qui L’écouteraient et Le recevraient. Des paraboles comme celles de la brebis égarée, de la pièce de monnaie perdue, du fils prodigue, de l’employeur compatissant et d’autres révèlent l’amour de Dieu, sa sollicitude, sa miséricorde et son désir de voir les gens entrer dans une relation avec Lui. Il semble improbable que Jésus ait pu choisir une méthode de transmission de son message destinée à le cacher et à le rendre intentionnellement cryptique.

Dans sa réponse ci-dessus, Jésus cite le livre d’Esaïe, ce qui nous donne des informations intéressantes sur le message qu’Il souhaitait transmettre dans cette parabole. Esaïe était un prophète, et Jésus, qui était bien plus qu’un prophète, se présentait comme un prophète, et les gens Le considérait comme tel.[17] La compréhension de ce que Jésus disait à ses disciples au sujet des paraboles, et la compréhension de la parabole, commencent par la reconnaissance du rôle de Jésus en tant que prophète. Le message d’Esaïe, comme celui de la plupart des autres prophètes de l’Ancien Testament, était qu’Israël s’était trop éloigné de Dieu et que Dieu avait déjà arrêté son jugement. La nation avait refusé d’écouter les rappels à l’ordre de Dieu et le verdict d’Esaïe présuppose que la nation avait déjà endurci son cœur et que les jugements allaient bientôt tomber.[18] Ni Jésus, ni Esaïe avant Lui, n’ont parlé de manière à cacher délibérément le message de Dieu; au contraire, ils ont fait des déclarations péremptoires dans l’espoir que les gens les entendraient, et qu’ils comprendraient et obéiraient, même s’ils avaient déjà le cœur endurci. Ce n’est pas que la parabole était difficile à comprendre, mais elle était dure dans le sens qu’elle appelait les gens à prendre une décision et un engagement que beaucoup n’étaient pas prêts à prendre.

En citant Esaïe 6.9–10, Jésus visait ceux qui, bien qu’ils aient entendu et compris, choisissaient de ne pas obéir parce qu’ils avaient le cœur dur. Ce verset est cité à cinq autres reprises dans la Bible pour dépeindre la dureté de cœur des gens.[19]

Voici ce qu’explique Brad Young :

Le texte d’Esaïe nous dit que les gens entendent sans comprendre. Or une lecture plus attentive des termes employés par Esaïe montre que les gens comprenaient le message mais qu’ils n’avaient aucune envie de se repentir. Jésus aurait voulu que tout le monde reçoive son message sur le règne de Dieu. Les gens entendaient et comprenaient Jésus, mais tout le monde n’était pas prêt à accepter le message de la royauté de Dieu. Beaucoup de gens suivaient Jésus. Il a fait beaucoup de disciples au-delà de son premier cercle rapproché, comme on peut le voir clairement dans le livre des Actes et dans l’histoire de sa première bande de disciples. Cependant tout le monde n’a pas reçu la parole de bon cœur.[20]

Jésus mettait l’accent sur la responsabilité personnelle des gens et sur leur bonne volonté à entendre et comprendre. Il voulait leur éviter de prendre la même voie qu’Israël dans le passé, quand la nation refusait d’écouter et de tenir compte des messages que Dieu lui transmettait par la bouche des prophètes de l’Ancien Testament.

Quand Jésus parlait des secrets ou des mystères du royaume des cieux, l’original grec traduit par secrets ne signifie pas quelque chose de mystérieux ou d’inconnu, mais une révélation—quelque chose qui n’aurait pas été connu si Dieu ne l’avait pas révélé.[21] Cela désignait la révélation que Dieu a donnée à ceux qui croient et s’attachent à son enseignement. Jésus disait que ceux qui, comme les disciples, ont entendu et pris cet engagement, ont reçu le privilège de connaître les secrets du royaume des cieux. Par contre, ceux qui ont refusé de croire, ne l’ont pas reçu. Les disciples qui crurent, et auxquels Il révéla le secret, se retrouvèrent en position d’obtenir plus de révélations et de vérités spirituelles, tandis que ceux qui avaient rejeté le message ne reçurent plus aucun autre enseignement et perdirent l’enseignement qu’ils avaient entendu. Car à celui qui a, on donnera encore, jusqu’à ce qu’il soit dans l’abondance ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a.[22]

R. T. France a écrit :

Si l’on se place d’un point de vue spirituel, il est clair que les gains et les pertes s’additionnent. Ce sont les disciples, auxquels le secret a déjà été révélé, qui se trouvent maintenant en position de recevoir davantage d’enseignement. Une fois que vous avez pris le chemin de l’éveil spirituel, les bénédictions se multiplient, tandis que ceux qui n’auront pas accepté le « message du royaume » perdront tout.[23]

Jésus termine son explication en disant:

Vous, au contraire, vous êtes heureux, vos yeux voient et vos oreilles entendent ! Vraiment, Je vous l’assure : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu ; ils ont désiré entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu.

Les disciples sont heureux parce qu’ils voient et entendent, parce qu’ils comprennent et s’engagent. Ils sont heureux au sens qu’a le mot heureux dans les Béatitudes, au chapitre cinq de l’Evangile de Matthieu.[24]

Leon Morris l’explique ainsi:

Ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent, ce sont des événements que les prophéties ont annoncés depuis des siècles. Beaucoup de grands hommes de Dieu auraient aimé prendre part aux événements qui se déroulent devant leurs yeux … Ces géants de la foi de jadis auraient aimé voir et entendre ce que les disciples voyaient et entendaient mais ils n’ont pas eu cette bénédiction. Jésus dit que sa mission est l’apothéose du dessein de Dieu révélé dans les anciennes prophéties. Les serviteurs de Dieu de l’Ancien Testament auraient peut-être voulu vivre à cette époque et participé à ces événements, mais ils n’ont pas eu ce privilège.[25]

Après avoir expliqué à ses disciples pourquoi Il enseignait au moyen de paraboles, Jésus leur a ensuite interprété la parabole. Nous discuterons de l’interprétation dans la deuxième partie.


NB:

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. L’autre version citée est la Bible Segond 21 (SEG21).



[1] Les trois autres sont : la graine de moutarde —Matthieu 13.31–32, Marc 4.30–32, Luc 13.18–19; les méchants vignerons—Matthieu 21.33–43, Marc 12.1–11, Luc 20.9–18; le serviteur fidèle—Matthieu 24.42–51, Marc 13.33–37, Luc 12.35–48.

[2] Craig S. Keener, The Gospel of Matthew: A Socio-Rhetorical Commentary (L’Evangile de Matthieu: un commentaire socio-rhétorique) (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 2009), 375–76.

[3] Darrell L. Bock, Luke Volume 1: 1.1–9.50 (Luc Volume 1. De 1.1 à 9.50) (Grand Rapids. Baker Academic, 1994), 723.

[4] Luc 8.5.

[5] Bock, Luc Volume 1. De 1.1 à 9.50 (Luc Volume 1: de 1.1 à 9.50), 724.

[6] Luc 8.6.

[7] Keener, The Gospel of Matthew (L’Evangile de Matthieu), 378.

[8] Genèse 26.12.

[9] Keener, The Gospel of Matthew (L’Evangile de Matthieu), 378.

[10] Matthieu 11.15, 13.9, 43; Marc 4.9, 23; Luc 8.8, 14.35; Apocalypse 2.7, 11, 17, 29; 3.6, 13, 22; 13.9.

[11] Leon Morris, The Gospel According to Matthew (L’Evangile selon Matthieu) (Grand Rapids. William B. Eerdmans Publishing Company, 1992), 284.

[12] Quand Il fut seul avec eux, ceux qui L’accompagnaient, ainsi que les Douze, Lui demandèrent ce que signifiaient les paraboles qu’Il venait de raconter. Il leur dit : « Les secrets du royaume de Dieu vous ont été confiés ; mais à ceux du dehors, tout est présenté au moyen de paraboles, afin que : ‘Lorsqu’ils voient de leurs propres yeux, ils ne saisissent pas ; quand ils entendent de leurs propres oreilles, ils ne comprennent pas ; de peur qu’ils ne se tournent vers Dieu et ne reçoivent le pardon de leurs fautes.’ » (Marc 4.10–12)

Ses disciples Lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit : « Il vous a été donné, à vous, de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela est dit en paraboles, afin qu'en voyant, ils ne voient pas et qu'en entendant, ils ne comprennent pas. » (Luc 8.9–10 SEG21).

[13] R. T. France, The Gospel of Matthew (L’Evangile de Matthieu) (Grand Rapids. William B. Eerdmans Publishing Company, 2007), 510.

[14] Marc 4.11.

[15] France, The Gospel of Matthew (L’Evangile de Matthieu), 511.

[16] Matthieu 12.49–50.

[17] Matthieu 13.57; Marc 6.4, 15; Luc 4.24, 7.16, 13.33, 24.19; Jean 6.14, 7.40, 9.17.

[18] Klyne Snodgrass, Stories with Intent (Des récits pour instruire), (Grand Rapids. William B. Eerdmans Publishing Company, 2008), 159.

[19] Jérémie 5.21, Ezéchiel 12.2, Jean 9.39, 12.39–40, Actes 28.26–27.

[20] Brad H. Young, The Parables, Jewish Tradition and Christian Interpretation (Les paraboles, tradition juive et interprétation chrétienne) (Grand Rapids. Baker Academic, 1998), 264.

[21] Snodgrass, Stories with Intent (Des récits pour instruire), 163.

[22] Matthieu 13.12.

[23] France, The Gospel of Matthew (L’Evangile de Matthieu), 512.

[24] Cf. Jésus—Sa vie et son ministère, le Sermon sur la montagne : les Béatitudes (1ère Partie).

[25] Morris, The Gospel According to Matthew (L’Evangile selon Matthieu), 344.

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