Les histoires racontées par Jésus : le pharisien et le collecteur d’impôts, Luc 18.9-14

Par Peter Amsterdam

juin 23, 2018

[The Stories Jesus Told: The Pharisee and the Tax Collector]

La parabole du pharisien et du collecteur d’impôts ne figure que dans le livre de Luc, au chapitre 18, versets 9 à 14. Entre autres choses, cette parabole porte sur l’élément fondamental du salut. Commençons par faire connaissance avec les deux personnages de l’histoire, si vous le voulez bien.

Le pharisien

Les pharisiens étaient des membres de la société juive qui croyaient fermement à l’obéissance aux lois de Moïse et aux traditions transmises « par les pères ». Ces traditions ne faisaient pas partie des lois de Moïse, mais les pharisiens les mettaient au même niveau que la loi mosaïque.

Le nom pharisien signifie « séparé » ou « le séparé ».

Ils s’efforçaient d’observer strictement la loi de Moïse, en particulier les règles concernant la dîme et la pureté. De nombreux Juifs n’observaient pas les règles de pureté concernant la nourriture, la préparation de la nourriture, et l’hygiène des mains, si bien que les pharisiens faisaient très attention à ne pas manger avec n’importe qui pour ne pas devenir rituellement impurs. Certains d’entre eux critiquèrent Jésus parce qu’il mangeait avec des pécheurs, et ils méprisaient ses disciples parce qu’ils mangeaient sans s’être lavé les mains.[1] Ils critiquèrent également Jésus à plusieurs reprises pour avoir enfreint les lois du sabbat.[2]

Les pharisiens étaient connus pour faire de l’excès de zèle pour les choses qui concernaient les questions religieuses. La loi écrite n’exigeait de jeûner qu’une seule fois par an, le Jour des Expiations, mais certains pharisiens jeûnaient deux fois par semaine, le deuxième et le cinquième jour de la semaine—le lundi et le jeudi—pour faire un acte de piété qu’ils s’imposaient eux-mêmes. Ils donnaient la dîme de tout ce qu’ils avaient acquis, ce qui allait également au-delà de ce que la loi exigeait.

La plupart des Juifs n’observaient pas la loi mosaïque aussi strictement que les Pharisiens ; c’est pourquoi les Juifs de l’époque de Jésus considéraient les Pharisiens comme des personnes très justes et très pieuses.

Le collecteur d’impôts

Passons maintenant au collecteur d’impôts. Il y avait trois types d’impôts et de taxes exigées par les Romains qui gouvernaient Israël à l’époque de Jésus : les taxes foncières, l’impôt par tête (capitation), et les taxes du régime des douanes. Les impôts servaient à payer le tribut dû à Rome qui avait conquis Israël en 63 avant Jésus-Christ.

Le collecteur d’impôts de la parabole aurait très probablement été un agent des douanes. Dans tout l’Empire romain, il existait un système de péages et de droits qui étaient perçus dans les ports, les bureaux des impôts et aux portes de la ville. Les taux d’imposition variaient entre deux et cinq pour cent de la valeur des marchandises transportées d’une ville à l'autre. Sur de longs trajets, une personne transportant des marchandises d’un endroit à un autre pouvait être taxée plusieurs fois. La valeur des marchandises était déterminée par le collecteur d’impôt.[3]

Le système de perception des droits de douane et de l’impôt fonctionnait sur le principe de ce qu’on appelait l’affermage de l’impôt. Voici comment cela fonctionnait : des gens riches enchérissaient sur le montant qu’ils paieraient à Rome pour avoir le privilège de recouvrir l’impôt dans une région donnée. Le plus offrant, le publicain, paierait le montant accepté par Rome au terme de l’enchère, ce qui signifiait que Rome percevait son impôt à l'avance. Le publicain recouvrait ensuite les impôts par l’intermédiaire de collecteurs d'impôts locaux. Le publicain et ceux qu’il avait embauchés pour collecter les impôts gagnaient leur vie grâce aux impôts perçus sur le dos de la population. Ils prélevaient la somme la plus élevée possible, dans les limites de la légalité, vu que leur revenu était déterminé par la somme qu’ils pouvaient prélever en plus du montant qu’ils avaient déjà versé à Rome. Autrement dit, le recouvrement de l’impôt était une entreprise à but lucratif.

Les publicains embauchaient des percepteurs d’impôts locaux et les chargeaient de la collecte des impôts. Ces collecteurs d’impôts évaluaient la valeur des marchandises et arrêtaient ensuite le montant à payer. Bien qu’il existât une certaine mesure de contrôle, les collecteurs d’impôts attribuaient souvent aux marchandises une valeur beaucoup plus élevée que leur valeur réelle, pour réaliser un profit. Ils arrêtaient les gens sur la route et exigeaient le paiement de taxes, dont on pouvait s’acquitter en monnaie sonnante et trébuchante ou en renonçant à une partie des marchandises. Ceux qui étaient taxés considéraient cette pratique comme du vol institutionnel.[4]

Lorsque des collecteurs d’impôts vinrent se faire baptiser par Jean-Baptiste et qu’ils lui demandèrent ce qu’ils devaient faire, il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui a été fixé. »[5] —ce qui montre bien qu’ils exigeaient plus que ce qui était dû pour leur propre bénéfice.

Les collecteurs d’impôts étaient détestés. Ils étaient considérés comme des extorqueurs injustes, et, pour la loi juive, les gens n’étaient pas obligés de leur dire la vérité.

Ils étaient considérés comme religieusement impurs, et par conséquent, leurs maisons et toute maison dans laquelle ils entraient étaient considérées comme impures. Les collecteurs d’impôts détestés étaient souvent classés dans la même catégorie que les pécheurs et les prostituées.[6] On les considérait comme des voleurs que les gens respectables évitaient. Le publicain de la parabole n’est certainement pas un personnage respectable ; c’est un escroc et il le sait, comme en témoignent ses actes dans le temple et sa prière.

La parabole

Maintenant que nous connaissons le contexte, passons à la parabole :

Il raconta aussi une parabole pour ceux qui étaient convaincus d’être justes et méprisaient les autres :[7]

Luc commence par une introduction expliquant que la parabole s’adresse à ceux qui pensent qu’ils peuvent être justes par leur propre mérite. Jésus adresse cette parabole à ceux qui ont confiance en eux-mêmes, qui se sentent justes et qui considèrent les autres comme inférieurs à eux et indignes de leur respect.

Deux hommes montèrent au Temple pour prier : un pharisien et un collecteur d’impôts.[8]

Les mots « montèrent » et plus tard dans la parabole, « rentré chez lui » ou « descendit », font référence à l’élévation du Mont du Temple, qui était le point culminant de la ville. Il était d’usage de prier deux fois par jour, une fois le matin et une fois l’après-midi, aux moments où les deux sacrifices quotidiens d’expiation étaient offerts dans le temple.

Voici l’explication qu’en donne un auteur :

Les seuls services quotidiens ayant lieu dans le périmètre du temple étaient les offrandes d’expiation, le premier à l'aube et l’autre à trois heures de l'après-midi. Chaque service commençait à l’extérieur du sanctuaire, sur le maître-autel, par le sacrifice d’un agneau dont le sang était répandu sur l'autel pour les péchés d'Israël, selon un rituel bien précis. Au milieu des prières, on faisait sonner des trompettes en argent et tinter des cymbales, puis on lisait un psaume. Le prêtre officiant pénétrait alors dans la partie extérieure du sanctuaire où il offrait de l’encens et préparait les lampes. À partir de ce moment-là, lorsque l’officiant disparaissait dans le bâtiment, les fidèles présents pouvaient offrir leurs prières personnelles à Dieu. De nombreux Juifs pieux qui n’étaient pas au temple offraient leurs prières privées à ce moment de la journée, où ils savaient que l’offrande d’encens était faite dans le temple.[9]

Les auditeurs de l’époque auraient supposé que le pharisien et le collecteur d’impôts allaient au temple pour assister à l’un des sacrifices d’expiation quotidiens et prier.

Le pharisien, debout, faisait intérieurement cette prière : « O Dieu, je te remercie de ne pas être avare, malhonnête et adultère comme les autres hommes, et en particulier comme ce collecteur d’impôts là-bas. Moi, je jeûne deux jours par semaine, je donne dix pour cent de tous mes revenus. »[10]

Le pharisien se tenait seul pour prier à l’écart des autres adorateurs. Si ses vêtements touchaient les vêtements d’une personne impure, alors il serait impur, lui aussi. Et pour quelqu’un qui prenait un soin méticuleux à rester pur et saint, c’était tout à fait inconcevable. Il priait en se tenant debout et en levant les yeux au ciel, ce qui était la façon de prier habituelle des Juifs.

C’était aussi la coutume de prier à haute voix, de sorte qu’il est fort probable que d’autres aient entendu sa prière. Il se peut qu’il ait voulu faire de sa prière une « prédication »—vous savez, le genre de prière où la personne prie pour prêcher un sermon aux autres plutôt que pour s’adresser sincèrement au Seigneur.

Quand on sait que les prières juives du premier siècle étaient généralement soit une confession de péché, soit une expression de gratitude pour des bénédictions reçues, soit des suppliques pour la personne qui priait ou pour les autres[11], il est probable qu’il était plus enclin à prêcher qu’à prier. Il ne confesse aucun péché, il ne remercie pas Dieu pour ses bénédictions, et il ne demande rien pour lui-même ou pour les autres. Il semble qu’il veuille faire savoir aux autres à quel point ils sont mauvais, et qu’il leur manifeste son mépris en claironnant sa propre justice et son obéissance à la loi. Il se compare aux autres et souligne à quel point il est religieusement consciencieux comparé à eux.

Il jeûne deux fois par semaine, ce qui signifie qu’il jeûne 104 fois par an, alors que la loi n’exige qu’un seul jeûne par an. Alors que la loi stipule de donner la dîme des choses qu’il cultive dans le sol et des animaux qu’il élève, il dîme tout ce qu’il acquiert. Il le fait juste au cas où la personne qui lui a vendu l’article ou l’objet ne l’aurait pas dîmé comme elle aurait dû le faire.

Le pharisien n’est pas un hypocrite ; il s’abstient surement des péchés qu’il énumère et il jeûne et dîme plus que la loi l’exige. Mais il est imbu de lui-même et moralisateur. Il regarde de haut ceux qui n’observent pas la loi comme lui. Il manifeste du dédain et du mépris à l’égard des autres et remercie Dieu qu’il « n'est pas comme eux ». Il se considère lui-même comme un parangon de droiture, et les auditeurs de la parabole l’aurait également perçu comme tel.

Le comportement du collecteur d’impôts et sa prière sont complètement différents.

Le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

Le collecteur d’impôts se tient à l’écart, non pas parce qu’il est juste, mais parce que c’est un pécheur et qu’il le sait. Il n’ose pas lever les yeux au ciel parce qu’il s’en sent indigne. Il extorque de l’argent aux gens en les surfacturant. C’est un escroc. Il ne pense pas qu’il mérite de se tenir à côté du peuple de Dieu, ou qu’il est digne de converser avec Dieu.

Il se frappe la poitrine parce que ses péchés le tourmentent. Un commentateur a écrit :

Dans la Bible, le seul autre cas de personnes se frappant la poitrine est celui de la croix, lorsque la foule, profondément troublée par ce qui vient de se passer, se frappe la poitrine à la fin de la journée, juste après la mort de Jésus (Luc 23.48). S’il faut un événement aussi tragique que la crucifixion de Jésus pour que des hommes et des femmes se frappent la poitrine, il est clair que le collecteur d’impôts de cette parabole est profondément troublé.[12]

Il se tient à l'écart, et implore Dieu en se frappant la poitrine : « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

Le mot grec traduit dans ce verset par « aie pitié » est Hilaskomai (hil-as'-kom-ahi), qui signifie faire propitiation pour.[13] Le mot grec généralement utilisé pour exprimer la miséricorde est Eleeō (el-e-eyo), qui signifie aider celui qui est affligé ou qui appelle à l’aide.

Le collecteur d’impôts implore la propitiation, ou l’expiation, de ses péchés. Dans certaines des premières traductions arméniennes et syriaques des premiers siècles, ce passage a été traduit par « fais propitiation pour moi »[14]. Il n’implore pas Dieu pour sa miséricorde en général ; il L’implore pour son pardon, pour l’expiation de ses péchés.

L’auteur Kenneth Bailey explique admirablement la situation du collecteur d’impôts. Il écrit :

On pourrait presque sentir l’odeur âcre de l’encens, entendre le fracas des cymbales et voir un épais nuage de fumée s’élever de l’holocauste. Le collecteur d’impôts est là. Il se tient à distance, soucieux de ne pas être vu, conscient du fait qu’il est indigne de se tenir à proximité des autres participants. Brisé dans son esprit, il aspire à faire partie de tout cela. Il aspire à se tenir aux côtés des « justes ». Rongé par le remords, il se frappe la poitrine et implore Dieu dans un cri de repentance et d’espoir : « Ô Dieu ! Que ce soit pour moi ! Fais propitiation pour moi, qui suis pécheur ! » Là, dans le temple, cet homme humble, conscient de son péché et de son indignité, sans aucune mérite dont il pourrait se prévaloir, aspire à ce que le grand sacrifice d’expiation s’applique à lui. »[15]

Et nous voyons que c’est le cas. Jésus termine son histoire par ces mots :

Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé.[16]

Le dénouement de cette parabole a surement été un choc pour les auditeurs de l’époque. Le pharisien aurait été considéré comme quelqu’un de juste et respecté, car non seulement il obéissait à la loi, mais il allait au-delà des exigences de la loi. Par contre, le collecteur d’impôts aurait été considéré comme le pécheur. Il était haï et rejeté par presque tout le monde, et à juste titre d’ailleurs ; il était impensable de voir en lui quelqu’un de juste.

Pourtant, lequel des deux, d’après Jésus, rentre chez lui justifié, déclaré juste ? —Celui qui est confiant en sa propre justice en vertu de ses bonnes œuvres, ou celui qui implore la miséricorde de Dieu ? Est-ce celui qui est considéré comme un saint par les autres ? —Celui qui regarde les autres de haut parce qu’ils ne sont pas aussi religieux que lui, et qui se tient à l’écart de ceux qui sont impurs et pécheurs ? Ou bien, celui qui sait qu’il est pécheur et qui s’humilie, sachant qu’aucune bonne œuvre ne pourra le sauver, et qui se tourne vers Dieu dans la vraie repentance pour implorer sa miséricorde, son pardon et son salut ?

S’agissant de la grâce salvatrice de Dieu, celui qui reçoit le salut est celui qui admet humblement qu’il a besoin de Dieu. Pas celui qui a une haute opinion de lui-même et qui est persuadé que ses bonnes œuvres et sa religiosité le sauveront. Comprenez-moi bien : c’est une bonne chose de faire de bonnes œuvres pour aider les autres, mais ce n’est pas cela qui va vous sauver ; ce n’est pas en gagnant un tas de bons points qui annuleront vos mauvais points. Vous ne pouvez pas gagner ou mériter le salut et le pardon de vos péchés. C’est simplement un merveilleux cadeau offert par Dieu.

Certes, cette parabole parle de la nécessité d’être humble devant Dieu dans la prière, et elle nous met en garde contre le fait d’être imbu de notre personne et fier de nos œuvres ; contre l’attitude qui consiste à regarder les autres de haut avec mépris, et à les juger avec condescendance. Mais son message principal concerne la grâce de Dieu. Son message est que nos œuvres ne nous sauvent pas ; c'est la grâce de Dieu qui nous sauve. Dieu a fait en sorte que nos péchés soient pardonnés et que nous entrions dans une bonne relation avec Lui en raison de son grand amour, de sa miséricorde et de sa grâce. Nous sommes « justes » devant Dieu parce que nos péchés ont été expiés, et non pas parce que nous observons des lois religieuses.

Jésus dit à ses auditeurs que c’est par l'amour et la grâce de Dieu que les gens sont justifiés, que nos péchés sont expiés, un concept que l’apôtre Paul a formulé ainsi après la mort de Jésus :

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter.[17]

Bien que le salut par la grâce, et non par les œuvres, soit un des points principaux de cette parabole, on peut aussi en tirer d’autres enseignements, comme par exemple :

La parabole révèle que Dieu n’est pas un Dieu qui se laisse impressionner par des actes de piété et des sentiments de supériorité, mais qu’Il est au contraire un Dieu de miséricorde qui répond aux besoins et aux prières sincères des gens et à leur repentir. [20] Comme il est écrit en Esaïe 66.2 : « Voici sur qui je porterai un regard favorable : sur celui qui est humilié, et qui a l’esprit abattu, sur celui qui respecte ma parole. »

Dieu est un Dieu d’amour et de miséricorde. Il aime l’humanité et Il a fait en sorte que nous soyons sauvés par le sacrifice ultime de Jésus. Il souhaite passionnément sauver tous les gens, même ceux qui semblent être les pires pécheurs aux yeux du monde, des gens comme le collecteur d’impôts de cette parabole.

En tant que chrétiens, nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider les autres à Le connaître en vivant d’une manière qui montre l’amour, la miséricorde et la compréhension dont notre Sauveur aimant a fait preuve envers chacun de nous. Et puis, nous devrions partager avec les autres la merveilleuse nouvelle que pour connaître Dieu, il suffit simplement d’accepter son don gratuit du salut par la grâce.

Amen ? Faisons cela, vous voulez bien ? Que Dieu vous bénisse.


Le pharisien et le collecteur d’impôts, Luc 18.9–14

 9  Il raconta aussi une parabole pour ceux qui étaient convaincus d’être justes et méprisaient les autres :

10 —Deux hommes montèrent au Temple pour prier : un pharisien et un collecteur d’impôts.

11 Le pharisien, debout, faisait intérieurement cette prière : « O Dieu, je te remercie de ne pas être avare, malhonnête et adultère comme les autres hommes, et en particulier comme ce collecteur d’impôts là-bas.

12 Moi, je jeûne deux jours par semaine, je donne dix pour cent de tous mes revenus. »

13 Le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

14 Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé.


NB:

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission.



[1] [Des pharisiens et des spécialistes de la Loi] remarquèrent que certains de ses disciples prenaient leur repas avec des mains « impures », c’est-à-dire qu’ils ne s’étaient pas lavé les mains. (Marc 7.5).

[2] Quand les pharisiens virent cela, ils dirent à Jésus : —Regarde tes disciples : ils font ce qui est interdit le jour du sabbat ! (Matthieu 12.2).

    Il y avait là un homme paralysé d’une main. Les pharisiens demandèrent à Jésus : —A-t-on le droit de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? Ils voulaient ainsi pouvoir l’accuser. (Matthieu 12.10).

    Les pharisiens firent remarquer à Jésus : —Regarde ! Pourquoi tes disciples font-ils le jour du sabbat ce qui est interdit ce jour-là ? (Marc 2.24).

    Mais le chef de la synagogue fut fâché que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. S’adressant à la foule, il lui dit —Il y a six jours pour travailler : venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas le jour du sabbat ! (Luc 13.14).

    Les chefs des Juifs se mirent donc à accuser Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. (Jean 5.16).

[3] Joel B. Green, Scot McKnight, Dictionary of Jesus and the Gospels [Dictionnaire de Jésus et des évangiles] (Downers Grove: InterVarsity Press, 1992), 809.

[4] Joel B. Green, Scot McKnight, Dictionary of Jesus and the Gospels [Dictionnaire de Jésus et des évangiles] (Downers Grove: InterVarsity Press, 1992), 806.

[5] Luc 3.13.

[6] En effet, Jean est venu, il vous a montré ce qu’est une vie juste, et vous n’avez pas cru en lui — tandis que les collecteurs d’impôts et les prostituées ont cru en lui. Et, bien que vous ayez eu leur exemple sous vos yeux, vous n’avez pas éprouvé les regrets qui auraient pu vous amener enfin à croire en lui. (Matthieu 21.32).

    Comme Jésus était reçu pour un repas dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs notoires prirent place à table avec ses disciples et avec lui. Car ils étaient nombreux à le suivre. (Marc 2.15).

    Les collecteurs d’impôts et autres pécheurs notoires se pressaient tous autour de Jésus, avides d’écouter ses paroles. Les pharisiens et les spécialistes de la Loi s’en indignaient et disaient : « Cet individu fréquente des pécheurs notoires et s’attable avec eux ! » (Luc 15.1–2).

[7] Luc 18.9.

[8] Luc 18.10.

[9] Kenneth E. Bailey, Jesus Through Middle Eastern Eyes [Jésus à travers les yeux du Moyen-Orient] (Downers Grove: InterVarsity Press, 2008), 346.

[10] Luc 18.11–12.

[11] Kenneth E. Bailey, Jesus Through Middle Eastern Eyes [Jésus à travers les yeux du Moyen-Orient] (Downers Grove: InterVarsity Press, 2008), 347.

[12] Kenneth E. Bailey, Jesus Through Middle Eastern Eyes [Jésus à travers les yeux du Moyen-Orient] (Downers Grove: InterVarsity Press, 2008), 348.

[13] La signification fondamentale de la propitiation est qu’il s’agit d’une offrande qui détourne et apaise la colère. Ce concept concerne la colère de Dieu, en ce sens que, en vertu de sa sainteté et de sa justice, Dieu doit juger et punir le péché. Toutefois, l’offrande sacrificielle de la mort de Jésus, tout comme les sacrifices faits dans l'Ancien Testament, concilie Dieu et apaise sa colère. Dans son grand amour pour nous, Dieu s’est arrangé pour pardonner nos péchés, tout en restant fidèle à sa nature. (Cf. « Au cœur de la foi: le Salut. »)

[14] Kenneth E. Bailey, Poet & Peasant, and Through Peasant Eyes [Poète et paysan, et à travers le regard du paysan], combined edition (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1985), 154.

[15] Kenneth E. Bailey, Poet & Peasant, and Through Peasant Eyes [Poète et paysan, et à travers le regard du paysan], combined edition (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1985), 154.

[16] Luc 18.14.

[17] Ephésiens 2.8–9.

[18] 1 Samuel 16.7.

[19] Jésus lui répondit : —Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Matthieu 22.37–39).

[20] Klyne Snodgrass, Stories With Intent [Des histoires pour instruire] (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 2008), 474.

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