Par Peter Amsterdam
décembre 24, 2018
[Miracles, Part 3, publié le 28 février 2017]
Le récit de Jésus guérissant un homme paralysé figure dans les trois évangiles synoptiques (Marc 2.1-12 ; Matthieu 9.1-8 ; Luc 5.17-26). Bien qu’il s’agisse d’une histoire de guérison, c’est aussi l’histoire d’une controverse qui révèle au lecteur des informations capitales sur Jésus. Jetons un coup d’œil à l’histoire telle qu’elle est rapportée dans l’évangile de Marc :
Quelques jours plus tard, Jésus se rendit de nouveau à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison. Une foule s’y rassembla si nombreuse qu’il ne restait plus de place, pas même devant la porte ; et Jésus leur annonçait le message de Dieu. On lui amena un paralysé porté par quatre hommes. Mais ils ne purent pas le transporter jusqu’à Jésus, à cause de la foule. Alors ils montèrent sur le toit en terrasse, défirent la toiture de la maison au-dessus de l’endroit où se trouvait Jésus et, par cette ouverture, firent glisser le brancard sur lequel le paralysé était couché. Lorsqu’il vit quelle foi ces hommes avaient en lui, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
Or, il y avait, assis là, quelques spécialistes de la Loi qui raisonnaient ainsi en eux-mêmes : « Comment cet homme ose-t-il parler ainsi ? Il blasphème ! Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » Jésus sut aussitôt, en son esprit, les raisonnements qu’ils se faisaient en eux-mêmes ; il leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ? Qu’y a-t-il de plus facile : Dire au paralysé : ‘ Tes péchés te sont pardonnés’, ou bien : ‘ Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ? Eh bien, vous saurez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. » Alors il déclara au paralysé : « Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi. » Aussitôt, cet homme se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil ! »[1]
Nous lisons qu’à son retour à Capharnaüm, Jésus était « à la maison ». La plupart des commentateurs considèrent que « à la maison » signifiait chez Simon Pierre, puisqu’au chapitre précédent, Jésus résidait chez Simon, où Il guérit la belle-mère de Simon et La ville entière se pressait devant la porte de la maison [2] où Il guérit beaucoup de personnes atteintes de diverses maladies. Il chassa aussi beaucoup de démons.[3] D’autres commentateurs pensent que Jésus avait sa propre maison, au vu du verset mais il ne resta pas à Nazareth. Il alla s’établir à Capernaüm, une ville située au bord du lac[4] ; les deux interprétations sont plausibles, et il n’y a aucun moyen de savoir à coup sûr laquelle est la bonne.
Tout comme la fois précédente où Jésus était à Capharnaüm, les gens remplissaient la maison et se pressaient devant la porte d’entrée pour écouter son enseignement. En soulignant l’importance de la foule, Marc fait allusion à la renommée et à la popularité grandissantes de Jésus. Quatre hommes arrivèrent, portant un homme paralysé sur un brancard ou un lit. Comme ils ne pouvaient pas entrer dans la maison à cause de la foule, ils se dirigèrent vers le toit. A cette époque, la plupart des maisons en Palestine possédaient un escalier situé à l’extérieur de la maison et donnant accès au toit. Les toits étaient généralement plats et faits d’un torchis de boue et de paille. Le texte grec dit littéralement qu’ils « enlevèrent le toit ». Ils retirèrent la paille couverte de boue, firent un trou, et firent descendre l’homme par le trou pour l’amener en présence de Jésus. Marc nous dit que Jésus vit quelle foi ils avaient. Leur foi que Jésus pouvait et voulait le guérir devait être très grande, quand on considère qu’ils n’avaient pas hésité à défaire le toit d’une maison qui n’était pas la leur, et d’ailleurs Jésus l’a souligné.
En réponse à leur foi et à leurs actes audacieux (on peut se demander ce que le propriétaire de la maison a pensé de la présence d’une ouverture béante dans son toit), Jésus dit : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. S’Il avait simplement dit à l’homme de se lever et de marcher, l’histoire en serait restée là, mais cette phrase introduit une controverse dans l’histoire. Le fait qu’Il mentionne le péché à côté de la guérison n’avait (en soi) rien d’extraordinaire, car dans la Palestine du premier siècle de notre ère, le péché et la maladie étaient intimement liés. Ce qui a soulevé des questions, c’était que Jésus pardonnait les péchés du paralytique.[5] Il ne disait pas que le Seigneur Dieu avait pardonné les péchés de l’homme, mais que Lui, Jésus, lui pardonnait personnellement ses péchés. C’est encore plus clair quand on voit la réaction des spécialistes de la Loi.
Pour replacer les pensées des spécialistes de la Loi dans leur contexte, il peut être utile d’expliquer qui étaient ces spécialistes de la Loi et ce qu’ils faisaient.
Les spécialistes de la Loi (ou « scribes »)[6]
Avant l’exil du peuple juif à Babylone, les spécialistes de la Loi étaient des secrétaires professionnels. Ils étaient employés pour tenir les comptes, transcrire les annonces juridiques, écrire la correspondance personnelle de ceux qui étaient illettrés, et ils consignaient par écrit les affaires du temple. Après la captivité à Babylone, lorsqu’une partie des Juifs retournèrent en Israël, le terme « spécialistes de la Loi » commença à être associé plus étroitement à ceux qui se réunissaient pour étudier et interpréter la Torah (la loi juive). Ils devinrent des enseignants professionnels qui étaient capables de préserver et d’interpréter avec précision la loi de Moïse. Au IIe siècle av. J.-C., les spécialistes de la Loi constituaient une classe distincte de la société juive. C’est à peu près à cette époque qu’ils commencèrent à s’associer aux pharisiens, qui commençaient, eux aussi, à devenir influents en Israël. Au début, après le retour de Babylone, les spécialistes de la Loi étaient généralement issus de familles sacerdotales, mais par la suite, la formation de spécialiste de la Loi devint accessible à toutes les couches de la société ; c’est ainsi qu’à l’époque de Jésus, les spécialistes de la Loi issus de familles n’appartenant pas à la classe sacerdotale étaient nombreux et influents.
En raison de la nouvelle condition du peuple juif après le retour de Babylone, il était nécessaire d’interpréter les lois écrites de Moïse de manière à ce qu’on puisse les appliquer dans les nouvelles circonstances où se trouvait le peuple juif. En conséquence de quoi, les spécialistes de la Loi promulguèrent l’interprétation et l’application orales de la loi écrite. Cette « loi orale » finit par être sur un pied d’égalité avec la loi écrite, et elle devint tout aussi contraignante d’un point de vue juridique. Du fait que les spécialistes de la Loi étaient des experts en droit oral, certains des principaux scribes furent admis dans le Sanhédrin, qui était la cour suprême d’Israël. Comme ils étaient les enseignants officiels de la Loi au sein du temple, ainsi que dans les synagogues, ils étaient très respectés. On s’adressait à eux en disant « rabbi » ou « maître », et on leur donnait une place d’honneur aussi bien dans le culte que dans les affaires sociales.
Dans les évangiles (bien que les spécialistes de la Loi ne soient mentionnés qu’une seule fois dans celui de Jean), ils sont présentés comme ceux qui se préoccupent de l’obéissance à la Loi, tant écrite qu’orale. Luc les appelle aussi enseignants, ou professeurs, de la loi, car leur principale fonction était d’interpréter la loi juive. Du fait que Jésus portait un regard différent sur la Loi, en particulier sur la loi orale, les spécialistes de la Loi qui faisaient partie de l’auditoire de Jésus étaient très critiques à son égard, et L’accusait souvent de transgresser la Loi. Il guérissait les malades le jour du sabbat, Il n’accomplissait pas leurs ablutions rituelles, Il ignorait leur pratique du jeûne, et se mêlait aux impurs et aux exclus de la société juive. Ils Lui posaient souvent des questions relatives à la Loi pour essayer de le piéger. Ils exigeaient que Jésus clarifie son identité et révèle la source de son autorité pour faire des miracles. A quelques exceptions près, les spécialistes de la Loi étaient hostiles à Jésus et à son message. Sa popularité mettait leur autorité en danger.
Une autre raison pour laquelle ils étaient hostiles, c’est que Jésus dénonçait souvent leur hypocrisie et leur corruption. Il les accusait d’être corrompus moralement tout en donnant l’impression d’être des saints hommes. Il critiquait la loi orale, la qualifiant de lourd fardeau qui fourvoyait les gens et que les spécialistes de la Loi, eux-mêmes, n’observaient pas. Il les accusait d’insister sur des points mineurs de la Loi et d’en ignorer les aspects bien plus importants comme la justice, la miséricorde et la foi. Il affirmait que si les prophètes d’autrefois avaient vécu à leur époque, les spécialistes de la Loi les auraient tués. Tout ce que Jésus enseignait et faisait affaiblissait considérablement leur position et leur autorité au sein de la communauté, et c’est pour cette raison qu’ils s’allièrent à ceux qui étaient leurs adversaires traditionnels (le haut clergé) pour faire arrêter Jésus. Ils contribuèrent à fabriquer des fausses accusations contre Lui pour qu’il soit jugé et exécuté, et ils étaient présents avec d’autres membres du Sanhédrin pour se moquer de Jésus alors qu’Il agonisait sur la croix.
Dans les évangiles synoptiques, les spécialistes de la Loi sont parfois associés aux pharisiens. Certains spécialistes de la Loi appartenaient au groupe de(s) religieux juifs qu’on appelait les pharisiens.[7] En voyant qu’il mangeait avec ces pécheurs notoires et ces collecteurs d’impôts, les spécialistes de la Loi qui appartenaient au parti des pharisiens...[8] Les pharisiens et les spécialistes de la Loi qui appartenaient à leur parti s’indignaient et interpellèrent les disciples...[9] Alors que l’expression « les spécialistes de la Loi et les pharisiens » apparait 16 fois, les expressions associant directement les spécialistes de la Loi aux anciens et aux principaux prêtres apparaissent 24 fois, et ils sont mentionnés à 15 reprises sans aucun lien avec personne. Donc, s’il est vrai que certains spécialistes de la Loi étaient des pharisiens, tous ne l’étaient pas, et quand Jésus parlait des « spécialistes de la Loi et des pharisiens », il faisait référence à deux groupes de personnes distincts.
En entendant Jésus déclarer que les péchés du paralytique étaient pardonnés, les spécialistes de la Loi présents se mirent à raisonner en eux-mêmes, en raison de leur formation et de leur compréhension des Écritures. « Comment cet homme ose-t-il parler ainsi ? Il blasphème ! Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » Du point de vue des spécialistes de la Loi, Jésus déclarait sans ambigüité pouvoir faire une chose que Dieu seul avait le pouvoir de faire. Jésus n’offre aucune explication ; Il ne dit pas : « Oh non, vous avez mal compris. Je faisais simplement remarquer que Dieu lui a pardonné son péché. » En fait, nous lisons dans l’Évangile de Luc que Jésus a dit la même chose à la femme qui Lui avait lavé les pieds avec ses larmes et les avait séchés avec ses cheveux.[10] Les spécialistes de la Loi avaient très bien compris ce que Jésus venait de dire. Ils considéraient sa prétention à pardonner les péchés comme un blasphème, parce qu’Il agissait comme s’Il était Dieu. Pour eux, Jésus n’était qu’un Galiléen comme les autres, un être humain normal, et le fait qu’un tel homme dise qu’il pardonnait les péchés était un blasphème. L’accusation de blasphème était très grave, car si elle était prouvée, elle pouvait entraîner la mort. En fait, c’est une accusation ultérieure de blasphème qui a conduit à la condamnation à mort de Jésus:
A ces mots, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : « Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le blasphème. Quel est votre verdict ? » Ils répondirent : « Il est passible de mort. »[11]
Jésus sut aussitôt, en son esprit, les raisonnements qu’ils se faisaient en eux-mêmes … Les commentateurs de la Bible ont des opinions divergentes sur ce que « Jésus sut aussitôt, en son esprit » signifie dans ce contexte, puisque cela implique que Jésus savait ce qu’ils se disaient en eux-mêmes, sans plus d’explication ; cependant dans ce contexte, il semble bien que c’était un peu plus que de la simple perception naturelle. Il y a généralement trois points de vue différents : 1) Certains sont d’avis qu’il s’agit là d’une intuition naturelle, que Jésus a observé la réaction des spécialistes de la Loi et qu’il fait simplement preuve de perspicacité ; cependant, dans le contexte, cela semble être plus qu’une intuition naturelle. 2) D’autres estiment que c’était une connaissance prophétique. 3) D’autres encore croient qu’on a affaire à une intuition divine, et que Jésus avait la connaissance divine ou qu’Il révélait ainsi sa divinité.[12] Bien que ce ne soit pas tout à fait clair, dans d’autres passages des Évangiles, nous lisons que Jésus possédait ce qui semble bien être une connaissance divine. Par exemple :
« Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. —Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle. —Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée. En fait tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai. »[13]
Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, il leur dit : « Vraiment, je vous l’assure, l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » A ces mots, ils devinrent tout tristes, et, l’un après l’autre, ils lui dirent : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? » Alors il reprit : « C’est l’un des Douze, celui qui trempe son morceau dans le plat avec moi. »[14]
Comprenant ce qu’ils ruminaient intérieurement, Jésus leur demande : Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ? Qu’y a-t-il de plus facile : Dire au paralysé : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien : « Lève-toi, prends ton brancard et marche » ? Ici, Jésus emploie ce qu’on appelle qal wahomer (mots hébreu pour léger et lourd), également connu sous le nom d’argument « a fortiori ». Les arguments a fortiori sont des propositions de type logique, qui permettent de dire que si une proposition est vraie, alors on peut logiquement en déduire qu’une autre proposition est encore plus vraie C’était une technique d’enseignement en usage chez les rabbis juifs pour aller « du moindre vers le plus grand » ou « du plus léger vers le plus lourd », et qui partait du principe que si une conclusion s’appliquait à une situation ou un cas de moindre importance, alors elle s’appliquait aussi à une situation plus importante. On reconnaît ce type d’argument du moindre-vers-le-plus-grand quand le texte comporte une locution de type « si … à plus forte raison… »[15]
Jésus demande : Est-il plus facile de dire une chose qui ne peut pas être vérifiée de visu, ou de dire quelque chose qui peut l’être ? Il est bien évident qu’il est plus facile de dire « tes péchés sont pardonnés », ce qui ne peut être vérifié visuellement, que de dire à un paralysé : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. ». Ayant bien clarifié ce point, Jésus fait la chose la plus difficile : en guérissant sous leurs yeux l’homme paralysé, Il montre que sa prétention à pouvoir pardonner les péchés est entièrement fondée. Par cet acte de guérison du paralytique, Il montre qu’Il a aussi l’autorité unique de pardonner les péchés. « Eh bien, vous saurez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. » Alors il déclara au paralysé : « Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi. » Aussitôt, cet homme se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde.
C’était la première fois que l’expression Fils de l’homme apparaissait dans les évangiles de Marc et de Luc, et c’est la seule fois qu’elle est employée en rapport avec un miracle précis. Le titre de Fils de l’homme, que Jésus a employé pour se désigner Lui-même tout au long des Évangiles, était un titre non messianique figurant dans le livre de Daniel.[16] (Une explication plus complète du titre Fils de l’homme sera donnée dans l’article suivant).
Jésus ordonna à l’homme de se lever, de prendre son brancard et de rentrer chez lui, et c’est exactement ce qu’il fit, prouvant ainsi qu’il était guéri. Le fait qu’il ait pu faire ces trois choses sur l’ordre de Jésus suscita l’émerveillement : Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » L’objectif de Jésus en faisant des miracles était de montrer sa compassion envers ceux qui en avaient besoin, de changer leur situation en bien, de manifester la puissance de Dieu à l’œuvre à travers Lui, de montrer l’amour et la générosité du Père envers les démunis, et dans ce cas précis, de prouver qu’Il avait reçu de son Père le pouvoir et l’autorité de pardonner les péchés.
Note
Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de La Bible Du Semeur Copyright © 1992, 1999 by Biblica, Inc.® Tous droits réservés.
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[1] Marc 2.1–12.
[2] Marc 1.33.
[3] Marc 1.34.
[4] Matthieu 4.13.
[5] Stein, La méthode et le message des enseignements de Jésus, 118.
[6] Cette partie sur les scribes ou spécialistes de la loi est un condensé de l’article de C. Carlson’s dans Elwell, Encyclopédie biblique de Baker, 1913–15.
[7] A l’époque de Jésus, il y avait plusieurs groupes religieux juifs en Israël. Les plus connus étaient les pharisiens, qui occupaient une place importante environ 130 ans avant la naissance de Jésus. Ils ne formaient pas un groupe extrêmement nombreux, mais ils étaient très influents. Le nom pharisien vient du mot araméen qui signifie « séparé », et les pharisiens étaient considérés comme séparés du reste de la société. Ils fondaient leurs opinions religieuses à la fois sur le Tanakh (l’Ancien Testament) et sur les traditions orales qu’ils mettaient généralement au même niveau que le Tanakh. Les Pharisiens s’opposaient à Jésus parce qu’ils L’accusaient d’être laxiste envers leurs lois ; ils désapprouvaient la manière dont Il se mélangeait aux pécheurs et le fait qu’Il s’attablait avec eux, et à cause de ses contacts fréquents avec les non-juifs ; enfin, et surtout, ils rejetaient les déclarations qu’Il faisait sur Lui-même et sur sa relation à Dieu.
[8] Marc 2.16.
[9] Luc 5.30.
[10] Luc 7.48.
[11] Matthieu 26.65–66.
[12] Bock, Luc Volume 1. 1.1–9.50, 484.
[13] Jean 4.16–18.
[14] Marc 14.18–20.
[15] Peter Amsterdam, Jésus—sa vie et son message: ses différentes méthodes d’enseignement, 2015. Voici d’autres passages où Jésus emploie un argument a fortiori : Matthieu 12.9–14; Jean 7.21–24; and Matthieu 7.11.
[16] Daniel 7.13–14.
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