Jésus—Sa vie et son message : Les disciples (2ème partie)
novembre 1, 2015
par span> Peter Amsterdam
Jésus—Sa vie et son message : Les disciples (2ème partie)
[Jesus—His Life and Message: The disciples, Part 2]
Durant son ministère, Jésus choisit douze de ses disciples, qu’Il nomma apôtres. Voici le compte–rendu de l’Evangile de Luc:
Vers cette même époque, Jésus se retira sur une colline pour prier. Il passa toute la nuit à prier Dieu. A l’aube, Il appela ses disciples auprès de Lui et choisit douze d’entre eux, qu’Il nomma apôtres : Simon, qu’Il appela Pierre, André, son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélé, Jude, fils de Jacques, et Judas l’Iscariote qui finit par Le trahir.[1]
L’Evangile de Marc ne se contente pas de nommer les apôtres, il explique les raisons du choix de Jésus :
Il monta sur une colline avoisinante et appela ceux qu’Il voulait, et ils vinrent à Lui. Il désigna ainsi douze hommes qu’Il nomma apôtres et qui devaient être constamment avec Lui ; Il les envoya annoncer l’Evangile avec le pouvoir de chasser les démons.[2]
Matthieu dit simplement que Jésus appela ses douze disciples[3] et donne leurs noms[4], tandis que l’Evangile de Jean fait de nombreuses références aux « Douze » sans dire comment Jésus les a choisis et sans les identifier. Le livre des Actes en donne la liste complète.[5] Dix noms apparaissent dans toutes les listes; deux noms sont différents, et nous reviendrons là-dessus un peu plus tard.
Le choix des Douze est considéré comme un geste parabolique, qui établissait un lien avec les douze tribus originales d’Israël.[6] Après la destruction du royaume du nord d’Israël survenue en 722 avant J.-C., il ne restait plus que deux tribus et demie sur les douze tribus originales d’Israël (à savoir Benjamin, Juda, et la moitié de la tribu de Levi)[7], et certains commentateurs ont perçu la nomination des douze apôtres comme le symbole de la future restauration d’Israël promise dans l’Ancien Testament.[8] D’autres commentateurs suggèrent que cela symbolise le jugement de Dieu et son rejet d’Israël, et l’établissement d’un « nouvel Israël » pour remplacer l’ancien.[9] Voici ce qu’explique Robert Stein:
Ces deux points de vue contiennent un élément de vérité. L’avènement du Royaume de Dieu impliquait l’accomplissement des promesses de l’Ancien Testament, et en particulier la restauration d’Israël, mais il ne restaura pas Israël conformément aux espérances politiques et nationales de la grande majorité des Juifs du premier siècle de notre ère. De même, un nouveau peuple était appelé, un peuple qui comprenait des Juifs et des Grecs, mais ce point ne serait clair qu’après la résurrection.[10]
Marc nous dit que Jésus choisit douze hommes pour deux raisons précises. La première était qu’ils soient constamment avec Lui. Ils devaient accompagner Jésus tout au long de son ministère, ce qui aurait pour conséquence qu’ils soient témoins de tous ses actes, qu’ils écoutent ses enseignements, qu’ils soient ses élèves et L’assistent. Ils seraient aussi ses plus proches compagnons. Witherington explique:
Cela fait partie intégrante du portrait d’un Jésus entièrement humain dans cet Evangile – dans ce cas précis, Il avait besoin d’un groupe de soutien, Il avait très envie d’avoir des amis. Il vit au sein de sa communauté, Il en fait partie, Il n’est pas un prophète coupé du monde. Ces hommes ne seraient pas seulement les élèves de Jésus (rappelons que le disciple est en fait celui qui apprend et reçoit l’enseignement) mais ils seraient également appelés à être ses amis, ses camarades, ses collègues.[11]
La seconde raison était qu’Il puisse les envoyer annoncer l’Evangile avec le pouvoir de chasser les démons. Le verbe grec qui signifie envoyer est apostellō, et c’est également la racine du mot apostolos qui veut dire apôtre. Cela exprimait le concept juif d’intervention humaine (en hébreu shaliach signifie messager, émissaire), en vertu duquel une personne est l’émissaire officiel chargé d’agir en lieu et place, et avec l’autorité de celui dont elle est l’envoyé. Les apôtres seraient, en quelque sorte, des extensions de Jésus, investis du pouvoir de chasser les démons et d’effectuer les tâches qu’Il était venu accomplir – comme prêcher, enseigner, guérir –, en son nom, avec son autorité et sa puissance.[12]
Les Douze étaient un sous-groupe d’un plus grand nombre de disciples. Bien que nous ne sachions pas exactement combien de disciples suivirent Jésus durant sa vie, l’Evangile de Luc nous dit: Après cela, le Seigneur choisit encore soixante–douze[13] autres disciples et les envoya deux par deux, pour Le précéder dans toutes les villes et les localités où Il devait se rendre[14], donc nous savons qu’il y en avait au moins soixante-douze autres.
Un peu plus loin dans le récit des Evangiles, nous apprenons qu’il y avait aussi des femmes parmi les disciples de Jésus.
Quelque temps après, Jésus se rendit dans les villes et les villages pour y proclamer et annoncer la Bonne Nouvelle du royaume de Dieu. Il était accompagné des Douze et de quelques femmes qu’Il avait délivrées de mauvais esprits et guéries de diverses maladies : Marie, appelée Marie de Magdala, dont Il avait chassé sept démons, Jeanne, la femme de Chuza, administrateur d’Hérode, Suzanne et plusieurs autres. Elles assistaient Jésus et ses disciples de leurs biens.[15]
Au moment de la crucifixion de Jésus, on nous dit que :
Il y avait aussi là quelques femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques le Jeune et de Joses, ainsi que Salomé. Quand Il était en Galilée, c’étaient elles qui L’avaient suivi en étant à son service. Il y avait aussi beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec Lui à Jérusalem.[16]
Craig Keener a écrit:
Dans cette culture, au mieux les femmes disciples étaient reléguées à un rôle marginal, et il ne leur était pas permis d’être disciples d’un rabbi, mais ces femmes avaient suivi Jésus en tant que disciples au mieux de leurs capacités, … Leur prise en charge des besoins de Jésus suivait probablement très largement les rôles que leur culture assignait à leur genre et à leur rang social… Toutefois, le rôle spécial accordé aux femmes parmi les disciples de Jésus, en plus de la loyauté dont elles faisaient preuve à son égard, est très significatif.[17]
R. T. France a, quant à lui, écrit:
Dans la culture de l’époque de Jésus, un groupe itinérant qui comprenait des femmes aurait probablement été socialement inapproprié, mais nous découvrirons en Matthieu 27:55-56 que bien que les femmes ne soient pas mentionnées dans des récits antérieurs, des femmes ont toujours fait partie du mouvement de Jésus. Elles sont décrites comme « ayant suivi Jésus » depuis la Galilée, le même terme employé pour désigner les disciples dans Matthieu. Donc, le fait qu’aucune femme ne fasse partie des Douze ne signifie pas qu’il n’y avait pas de femmes parmi ses disciples.[18]
De même que les Douze étaient un sous-groupe de l’ensemble des disciples, Pierre et les frères Zébédée —Jacques et Jean – étaient un sous-groupe des Douze. A plusieurs reprises, Jésus emmena avec Lui ces trois disciples: au moment de la guérison de la fille de Jaïrus[19], à la transfiguration de Jésus[20], et dans le Jardin de Gethsémané.
Je vais maintenant donner quelques informations sur chacun des Douze.[21]
Simon Pierre a toujours eu l’honneur de figurer à la première place de toutes les listes des Douze. A l’origine, il s’appelait Simon, mais Jésus lui donna un nouveau nom et l’appela Pierre (Petros en grec, Cephas en araméen), ce qui signifie rocher ou pierre, probablement pour symboliser le fait qu’il dirigerait par la suite l’Eglise primitive.
Le changement de nom d’une personne rappelle comment Dieu donna, dans l’Ancien Testament, un nouveau nom à certaines personnes, (Abram devint Abraham, Genèse 17:5; Saraï devint Sara, 17:15; Jacob devint Israël, 32:28), et témoigne du statut divin de Jésus lorsqu’Il donne un nouveau nom à Simon, et marque ainsi une nouvelle étape dans la vie de celui qui reçoit un nouveau nom.[22]
Nous ne savons pas exactement à quel moment Jésus donne son nouveau nom à Simon. Jean le situe au moment où Jésus rencontre Pierre pour la première fois[23], tandis que Matthieu le situe un peu plus tard dans le ministère de Jésus, quand Pierre déclare que Jésus est le Messie.[24] Luc et Marc se contentent de rapporter que Jésus lui a donné un nouveau nom. André était le frère de Pierre, et comme lui, c’était un pêcheur. Tous deux étaient originaires de Bethsaïda[25] mais à un certain moment, ils avaient déménagé à Capernaüm. André n’apparaît que de rares fois dans les Evangiles et il n’est mentionné qu’une seule fois dans le livre des Actes.[26]
Jacques et Jean, originaires de Capernaüm, étaient deux frères qui avaient quitté leur père et son entreprise de pêche pour suivre Jésus. Leur mère suivait, elle aussi, Jésus, et elle était présente à sa crucifixion[27]. Jacques fut un des tout premiers martyrs de l’Eglise.[28] La tradition veut que Jean soit « le disciple que Jésus aimait », bien que tous les érudits biblistes ne soient pas d’accord sur ce point.[29]
Tout ce que nous savons de Philippe c’est ce qu’en dit l’Evangile de Jean.[30] Certains confondent l’apôtre Philippe avec Philippe l’Evangéliste, qui était l’un des sept diacres choisis par les apôtres dans le livre des Actes.[31]
Barthélémy est un patronyme (un nom dérivé de celui du père ou d’un ancêtre) qui signifie « fils de Tholomaios. »[32] On soupçonne qu’il avait un autre nom, peut-être Nathanaël. Les raisons de cette possibilité sont les suivantes: 1) le patronyme n’est probablement pas son nom complet; 2) Les synoptiques ne mentionnent pas Nathanaël, et Jean ne mentionne pas Barthélémy; 3) toutes les listes, sauf celle d’Actes 1:13, placent Barthélémy et Philippe ensemble; et 4) les autres hommes nommés en Jean 21:2 sont des apôtres, et Nathanaël en fait partie. Il est donc tout à fait possible que Barthélémy soit Nathanaël.
Matthieu était très probablement l’autre nom de Levi, le collecteur d’impôts qui organisa une fête pour Jésus après que Celui-ci l’eut appelé, ce qui valut à Jésus d’essuyer les critiques des pharisiens parce qu’Il mangeait avec les pécheurs. Le nom de Matthieu figure en Matthieu 9:9–11, tandis que Levi figure en Luc 5:27–30, qui sont deux passages décrivant le même épisode.
Thomas signifie « jumeau ». Dans l’Evangile de Jean, Thomas est également appelé Didyme, un mot qui signifie « deux fois ou les deux. »
L’un des Douze, Thomas, surnommé le Jumeau, n’était pas avec eux lors de la venue de Jésus.[33]
Les seules informations que nous ayons sur Thomas se trouvent dans l’Evangile de Jean: quand Jésus annonça qu’Il allait partir, Thomas Lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où Tu vas. Comment pourrions–nous en connaître le chemin ? Jésus lui répondit : Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par Moi. »[34]Thomas n’était pas présent dans la pièce, la première fois que Jésus apparut à ses disciples après sa résurrection, et il dit aux autres disciples : « Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas. »[35]Cette déclaration lui valut le surnom de « Thomas le douteur, ou le sceptique, » tout au long de l’histoire du christianisme. Toutefois, Il prononça aussi une des phrases christologiques les plus importantes du Nouveau Testament, au moment où Il vit le Seigneur ressuscité et qu’Il déclara explicitement que Jésus était Dieu.
Thomas Lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »[36]
L’identification exacte de Jacques, le fils d’Alphée, est incertaine. D’aucuns pensent qu’il pourrait s’agir du frère de Matthieu/Levi, du fait que Marc mentionne Lévi, le fils d'Alphée, installé à son poste de péage.[37]Toutefois, il est probable qu’Alphée était un nom relativement courant à l’époque : par conséquent, rien ne prouve qu’ils étaient frères.
Simon est appelé « le Zélote » dans Luc, et « le Cananéen » dans Marc et Matthieu. Voici ce que dit Bock :
Le terme employé par Marc [et Matthieu] a été incorrectement traduit par « le Cananéen » dans plusieurs des premières traductions anglaises, à commencer par celle de T. Cranmer en 1539.[38]
Certains commentateurs sont d’avis que Simon était membre des Zélotes, un parti politico-religieux qui prônait l’usage de la violence pour libérer la nation de la férule de Rome. Or ce parti n’est apparu qu’après la crucifixion de Jésus. Même si Simon n’était pas membre du parti des Zélotes, ce surnom pourrait indiquer qu’il avait des opinions nationalistes. Toutefois, dans le Livre des Actes, Luc emploie le même mot grec, zelotes, pour désigner quelqu’un de zélé pour la loi[39] et plein de zèle pour Dieu.[40] Il se peut donc que Luc ait voulu dire que Simon était quelqu’un de zélé au regard des Ecritures.
Judas, le fils de Jacques, figure dans la liste des Douze de Luc[41] et dans celle du livre des Actes.[42] Marc et Matthieu ne mentionnent pas Judas, mais ils mentionnent Thaddée.[43] En Matthieu, la version Darby (comme la version anglaise King James) donne et Lebbée surnommé Thaddée. (Le mot grec Lebbée signifie « un homme de cœur », et Thaddée signifie « au grand cœur, courageux ».) Parmi les traductions les plus récentes, seule la New King James indique que Lebbée est un surnom de Thaddée; les autres n’en font pas mention. Nombre de commentateurs sont d’avis que Judas et Thaddée sont une seule et même personne, du fait que quatre autres disciples ont deux noms (Simon/Pierre, Thomas/Didyme, Matthieu/Levi, Barthélémy/Nathanaël).
Voici l’explication de Jeremias :
A sept reprises, la liste mentionne un second nom, et chaque fois, pour autant qu’on puisse le constater, il s’agit d’un nom araméen. Les deuxièmes noms étaient extrêmement courants dans le judaïsme de l’époque; ils étaient, en effet, indispensables pour faire la distinction entre les nombreuses personnes portant le même nom… Nous découvrons que c’est uniquement pour les disciples dont les noms apparaissent deux fois dans les listes que l’on donne un deuxième nom. Dans le groupe des Douze, il y avait six disciples qui portaient le même nom qu’un autre disciple: deux des disciples s’appelaient Simon, deux autres s’appelaient Jacques, et (selon Luc) deux autres s’appelaient Judas. Pour ces six-là, il était donc essentiel d’avoir un moyen de les identifier … Il aurait été tout à fait compréhensible si, après Pâques, le deuxième Judas avait été connu dans la communauté sous le nom de Thaddée ... ce qui l’aurait distingué de Judas Iscariote. La tradition de l’Evangile de Luc aurait alors conservé le nom propre [Judas], et celle de Marc le surnom [Thaddée] du second Judas.[44]
Diverses théories circulent sur le sens du surnom de Judas l’Iscariote, le disciple qui trahit Jésus. La plus plausible c’est qu’il s’agit d’une référence à Kerioth, une région de la Judée.[45] Si c’est le cas, Judas était probablement le seul non-Galiléen des Douze.[46] Une autre possibilité serait que le nom provient d’un terme araméen signifiant « fourbe ». Auquel cas, ce serait une description de son caractère. Selon une troisième possibilité, le mot viendrait du latin sicarius, qui signifie mercenaire, assassin. Si c’est le cas, il s’agit alors du nom dont on l’a affublé après la crucifixion de Jésus. La plupart des érudits sont d’avis qu’Iscariot était son nom de famille, en référence à Kerioth, en Judée.
Les douze apôtres étaient ceux qui étaient avec Jésus depuis le commencement de son ministère; c’était des disciples qui étaient constamment à ses côtés, qui observaient, écoutaient et apprenaient. Ils ne saisissaient pas toujours le sens de l’enseignement de Jésus, et leur compréhension du rôle du Messie était dans la droite ligne de ce que croyaient les Juifs du premier siècle en général, donc il y avait beaucoup de choses qu’ils n’interprétaient pas correctement. Mais au fil du temps, grâce à l’enseignement et à la patience de Jésus, après avoir passé beaucoup de temps à ses pieds, ils se mirent à voir les choses un peu plus clairement, au point que quand Jésus leur demanda :
« Et vous, leur demanda–t–Il, qui dites–vous que Je suis ? Simon Pierre Lui répondit : – Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. Jésus lui dit alors : – Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n'est pas de toi–même que tu as trouvé cela. C'est mon Père céleste qui te l'a révélé. »[47]
Même s’ils ne comprenaient pas tout à fait qui était Jésus ni le sens profond de tout ce qu’Il leur enseignait, après sa résurrection, Il leur expliqua les Ecritures, et à ce moment-là, ils en saisirent toute la portée. Là–dessus, Il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Ecritures.[48] Une fois qu’ils furent remplis du Saint-Esprit, ces hommes annoncèrent la bonne nouvelle du pardon des péchés et de la réconciliation avec Dieu. La plupart d’entre eux furent martyrisés pour l’avoir fait mais ils accomplirent fidèlement la mission que Jésus leur avait confiée : « Allez dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez–les au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit, et apprenez–leur à obéir à tout ce que Je vous ai prescrit. »[49]
Nous qui sommes disciples de Jésus et qui suivons son enseignement, avons reçu la même commission :
« Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. »[50]
Comme les premiers disciples, nous ne comprenons peut-être pas tout ce qu’il faut savoir sur Dieu, sur Jésus, sur la théologie, etc. ; mais en tant que disciples, nous en savons suffisamment pour faire de notre mieux pour L’aimer, pour vivre pour Lui, appliquer ses enseignements et les transmettre aux autres. Comme Il le disait: « Suivez–Moi et Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. »[51]
NB :
Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. L’autre version citée est la Bible en Français Courant (BFC).
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[1] Luc 6:12–16.
[2] Marc 3:13–15.
[3] Matthieu 10:1.
[4] Matthieu 10:2–4.
[5] Actes 1:13.
[6] Les points présentés sont empruntés à Stein, Marc, 168.
[7] Pour une analyse plus détaillée, veuillez vous référer à Jésus—sa vie et son message: le contexte historique
[8] Esaïe 11:10–16; 49:6; 56:8; Ezéchiel 45:8; Michée 2:12.
[9] Voir Romains 9–11.
[10] Stein, Marc, 168.
[11] Witherington, L’Evangile de Marc, 151.
[12] Witherington, L’Evangile de Marc, 424, 426.
[13] Certaines traductions disent soixante-dix.
[14] Luc 10:1.
[15] Luc 8:1–3.
[16] Marc 15:40–41. Voir aussi Matthieu 27:55–56.
[17] Keener, L’Evangile de Matthieu, 689–90.
[18] France, L’Evangile de Matthieu, 375.
[19] Marc 5:37.
[20] Marc 9:2.
[21] Ces points concernant les apôtres sont empruntés à l’ouvrage de Bock, Luc Volume 1: 1:1–9:50, 543–547.
[22] Stein, Marc, 171.
[23] Jean 1:42.
[24] Matthieu 16:17–18.
[25] Jean 1:44.
[26] Marc 1:16, 29; 13:3; Jean 1:40; 6:8; 12:22; Actes 1:13.
[27] Matthieu 27:56.
[28] Actes 12:1–2.
[29] Jean 13:23; 19:26; 20:2; 21:7, 20.
[30] Jean 1:43–48; 6:5–7; 12:22; 14:8–9.
[31] Actes 6:5–6.
[32] Stein, Marc, 173.
[33] Jean 20:24.
[34] Jean 14:5–6 BFC.
[35] Jean 20:25.
[36] Jean 20:28.
[37] Marc 2:14.
[38] Bock, Luc 1:1–9:50, 545.
[39] Actes 21:20.
[40] Actes 22:3.
[41] Luc 6:13–16.
[42] Actes 1:13.
[43] Matthieu 10:3, Marc 3:18.
[44] Jeremias, Théologie du Nouveau Testament, 232–33.
[45] Josué 15:25, Jérémie 48:24.
[46] Bock, Luc 1:1–9:50, 546.
[47] Matthieu 16:15–17.
[48] Luc 24:45.
[49] Matthieu 28:19–20.
[50] Marc 16:15.
[51] Matthieu 4:19.