Les Disciplines Spirituelles : L’évangélisation

août 12, 2014

par Peter Amsterdam

[Spiritual Disciplines : Evangelism]

Dans les jours qui suivirent la résurrection de Jésus, et avant son ascension au ciel, Il donna des instructions à ses disciples. Luc nous raconte qu’Il leur apparut pendant 40 jours et qu’Il leur parla du royaume de Dieu. Il leur commanda aussi de ne pas s’éloigner de Jérusalem mais d’attendre de recevoir le baptême du Saint-Esprit que le Père avait promis d’envoyer.[1] Jésus leur dit : « Mais le Saint–Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde. »[2] A la même époque, Il leur dit aussi d’aller dans le monde entier, annoncer la Bonne Nouvelle à tous les hommes[3]de faire des disciples parmi tous les peuples et deleur enseigner à pratiquer tout ce qu’Il leur avait commandé.[4] Le dernier commandement qu’Il avait donné à ceux qui croyaient en Lui était d’annoncer l’Évangile, la bonne nouvelle, à tous les hommes dans le monde entier ; de leur enseigner tout ce qu’Il leur avait enseigné. Il leur dit: « Comme mon Père m’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. »[5] En donnant ses instructions à ceux qui croyaient en Lui à son époque, Il s’adressait aussi à nous, aujourd’hui.

Le commandement de Jésus est d’annoncer la Bonne Nouvelle à tous les hommeset de faire des disciples. L’aspect de l’évangélisation auquel cet article va s’intéresser est celui de la discipline qui consiste à annoncer l’Évangile à ceux qui ne sont pas encore sauvés par la foi en Jésus. Faire des disciples de ceux qui croient en Jésus fait également partie de l’évangélisation, et c’est un sujet complexe qui comporte de nombreuses facettes et qui nécessite une étude particulière et plus poussée que celle que nous pouvons lui réserver dans cette série des Disciplines Spirituelles. Nous aborderons plus tard cet aspect particulier de l’évangélisation, si Dieu le veut.

Dieu s’attend à ce que tous les chrétiens annoncent l’Évangile, pour offrir à tous la possibilité de recevoir Jésus comme leur sauveur et pour leur apprendre à établir une relation personnelle avec Dieu. Nous avons été chargés, par Jésus Lui–même, de communiquer aux autres le grand plan du salut de Dieu. En général, il est peu probable que les gens trouvent la foi, à moins que nous, les chrétiens, leur annoncions l’Évangile. Mais comment feront–ils appel à Lui s’ils n’ont pas cru en Lui ? Et comment croiront–ils en Lui s’ils ne l’ont pas entendu ? Et comment entendront–ils s’il n’y a personne pour le leur annoncer ?[6] En général, les gens découvrent le plan de Dieu pour leur salut parce que quelqu’un leur a annoncé l’Évangile, et ce « quelqu’un » devrait être chacun de nous qui connaissons déjà Jésus. Si nous voulons être dignes de la mission que le Seigneur nous a confiée, nous devons nous y employer régulièrement. C’est là qu’intervient la discipline spirituelle de l’évangélisation.

Nous savons que Dieu veut que nous partagions le message de l’Évangile avec nos semblables, mais bien souvent, nous sommes trop occupés. Nos journées sont tellement remplies que parfois, il nous paraît presque impossible de prendre le temps de témoigner de notre foi. Si nous voulons obéir au commandement de Jésus de partager l’Évangile, nous devons nous discipliner pour trouver le temps de le faire. Nous devons choisir d’en faire une priorité dans notre vie. Nous devons faire l’effort de trouver ou de créer des occasions de partager l’Évangile. Cela implique que nous cherchions des occasions d’entrer en contact avec des gens qui ne sont pas chrétiens, dans un environnement qui est propice à la conversation, par exemple, en les invitant à dîner ou à prendre un café quelque part. Vous pourriez trouver un moyen de voir un de vos collègues ou un camarade de classe après vos heures de travail ou d’étude. Dans la plupart des cas, vous n’irez sans doute pas plus loin que le « labourage de la terre » plutôt qu’au stade des « semailles ». On appelle parfois cette période initiale, la pré-évangélisation. Le passage suivant de Norman Geisler explique très bien de quoi il s’agit :

Si l’évangélisation consiste à planter la semence de l’Évangile, la pré-évangélisation consiste à ameublir le cœur et l’esprit des gens pour les mettre en condition d’être à l’écoute de la vérité. (1 Corinthiens 3:6). À cause de l’état du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, nous ne serons peut-être pas en mesure de planter directement la semence de l’Évangile tant que nous n’avons pas ameubli le cœur et l’esprit des gens pour les y préparer. Faute d’avoir préparé l’âme des gens, nous courons le risque de trouver leur porte fermée à la semence aujourd’hui, et qu’ils soient par la suite réticents à écouter le message de l’Évangile. … Dans le monde où nous vivons aujourd’hui, il se peut que nous devions planter beaucoup de graines spirituelles, pendant un certain temps, avant que quelqu’un ne soit prêt à envisager sérieusement d’accepter la personne du Christ. Nous devrons sans doute labourer le sol pour l’ameublir avant de pouvoir l’ensemencer. Nous ne sommes pas appelés à amener tout le monde au Christ, mais simplement à amener le Christ à tout le monde.[7]

La plupart de nos contacts initiaux avec les gens tomberont dans la catégorie de la pré-évangélisation, c’est-à-dire que nous ferons leur connaissance, nous aborderons des sujets divers, y compris des questions profondes qui pourraient nous amener à leur répondre d’une manière qui reflète les enseignements bibliques, sans forcément ponctuer la conversation de versets bibliques. Au fur et à mesure que votre amitié va grandir et la confiance s’installer entre vous, les gens seront plus enclins à écouter ce que vous avez à dire sur Jésus et le salut. Pour bâtir une relation d’amitié et de confiance avec les gens, il est nécessaire de prendre le temps de les retrouver dans un environnement qui se prête à une conversation profonde, et en général, cela demande un minimum de préparation et d’efforts.

Il arrive que des occasions de partager notre foi surviennent spontanément, et si c’est le cas, nous devrions les saisir, mais le plus souvent, si l’on veut partager l’Évangile avec quelqu’un, il faut savoir créer l’occasion. Prévoyez de rencontrer la personne dans un endroit et à un moment qui sont propices à une conversation profonde ; créez une situation où ils se sentiront l’aise et plus enclins à parler de choses profondes. Cela devrait vous permettre d’aborder des sujets spirituels et d’orienter la conversation vers le salut.

Bien entendu il n’y a pas qu’une seule manière de partager le message ni un cadre unique dans lequel on puisse le faire, compte tenu du fait qu’il y a dans le monde des milliards d’individus de nationalités différentes, qui ont chacun des opinions, des intérêts, des préférences, des aversions et une personnalité distinctes ; et s’il est vrai que l’Évangile est pour tout le monde, la façon dont nous devons le transmettre pour que chacun y réponde le plus favorablement possible, varie sensiblement d’une personne à l’autre. Par conséquent, le Saint-Esprit se servira de vos dons et de vos talents particuliers pour toucher certaines personnes qui se sentiront une affinité avec vous. Donc, bien que nous ayons tous été chargés d’annoncer l’Évangile et que nous ayons reçu la puissance du Saint-Esprit à cet effet[8], on ne nous demande pas de tous employer les mêmes méthodes. En général, le Seigneur vous montrera de partager le message d’une manière qui convient à votre personnalité, à votre tempérament, à vos dons spirituels, aux circonstances, etc….[9] La diversité des personnes qui annoncent l’Évangile répond à la diversité de ceux qui ont besoin d’entendre l’Évangile.

Nous nous trouvons tous dans des circonstances différentes, donc logiquement, les personnes que nous touchons et la manière dont nous nous y prenons pour les toucher sont différentes, en fonction de la situation dans laquelle Dieu vous a mis. Mais nous savons que Dieu, qui aime le monde entier, et (2 Pierre 3:9) [qui] ne veut pas qu’un seul périsse, [et qui] voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir[10], vous utilisera pour toucher les autres, quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez – pour peu que vous Lui laissiez le champ libre.

L’évangélisation en tant que discipline spirituelle est l’engagement de laisser Dieu faire de vous son messager auprès des autres. Quand vous pratiquez cette discipline, vous vous engagez à faire l’effort de témoigner de votre foi, et à tout mettre en œuvre pour que ce soit possible. Bien sûr, c’est un sacrifice de consacrer du temps au témoignage pour répondre à l’appel de Jésus d’annoncer l’Évangile et de faire des disciples de toutes les nations, mais les retombées éternelles du témoignage en valent largement la peine.

L’an dernier à Noël, Maria et moi, nous sommes donné comme défi de distribuer 50 magazines Activated. C’était amusant et gratifiant, mais nous avons dû nous discipliner pour les emporter avec nous chaque fois que nous sortions et pour les donner aux personnes avec lesquelles nous avions des contacts. Alors que j’écrivais ces lignes, je me suis demandé : Qu’est-ce qui m’empêche de donner 50 magazines tous les mois ? Je l’ai fait une fois à l’époque de Noël, alors pourquoi ne pourrais-je pas me discipliner et le faire tous les mois de l’année ? Rien ne m’en empêche ! La seule raison pour laquelle je n’en ai pas distribué chaque mois, c’est que je ne me suis pas encore discipliné à le faire. Plus précisément, je n’ai pas pris l’habitude de commander des magazines régulièrement et d’en prendre chaque fois que je sors de chez moi; et je ne pense pas toujours à en donner aux gens que je rencontre, ou à apporter le nouveau numéro du magazine à ceux qui ont déjà reçu le numéro du mois précédent. La “discipline” de distribution du magazine Activé consisterait en une série d’étapes très simples que je pourrais suivre régulièrement.

Inviter les gens à dîner, ou prendre un café avec un collègue, établir une relation avec des amis qui ne sont pas chrétiens, rendre visite à des voisins, donner un tract ou une brochure chrétienne—voilà des choses qui n’arrivent que si vous les planifiez, et seulement si vous cherchez intentionnellement à créer des occasions de partager l’Évangile. Il va de soi que vos plans dépendent de votre situation particulière et de vos dons particuliers ; tout le monde n’emploie pas les mêmes méthodes. L’auteur Donald Whitney a écrit:

Dans une de ses épitres, l’apôtre Pierre classe les dons spirituels dans deux grandes catégories: les dons du service et les dons de la parole (1 Pierre 4:10–11).[11]Certaines personnes évangélisent en servant les autres, tandis que d’autres le font en parlant. Le service évangélistique peut consister, par exemple, à inviter des gens à dîner et à montrer un exemple vivant de l’Évangile devant vos invités. Ils pourront observer les détails de votre foyer et de votre vie de famille, et cela pourrait vous donner l’occasion, sur le moment ou par la suite, d’annoncer l’Évangile. Par exemple, vous pourriez cuisiner un repas ou faire griller des hamburgers pour donner l’occasion à votre époux, ou votre épouse, de partager sa foi. On m’a dit que chaque famille traverse en moyenne une crise majeure tous les six mois. Durant cette période de maladie, de perte d’emploi, de difficultés financières, ou à l’occasion d’une naissance, d’un décès, etc... Le fait que vous vous comportiez en serviteur à l’image du Christ pour cette famille, démontrera la réalité de votre foi d’une manière qui ne manquera pas de piquer leur curiosité. En servant ainsi les gens, il est probable que vous aurez l’occasion de leur donner des tracts de l’Évangile ou de réaliser la Grande Commission de Jésus au moyen d’autres méthodes plus inventives.[12]

Puisque nous sommes appelés à partager l’Évangile en toutes circonstances, l’Esprit de Dieu peut nous montrer la manière adéquate de le faire en fonction de nos circonstances. Peut-être que dans votre situation, il vous est pratiquement impossible de réserver du temps pour rencontrer des gens, du fait que vous devez vous occuper de vos enfants ou de vos parents âgés. Vous n’avez peut-être pas beaucoup de temps pour avoir de longues conversations avec les autres, mais vous pouvez quand même planter des semences. Vous pouvez toujours leur donner un tract. Vous pouvez leur demander s’ils ont besoin de prière pour quoi que ce soit. Vous pouvez leur témoigner de la gentillesse et leur dire que Jésus les aime. Vous n’êtes peut-être pas en situation de témoigner en profondeur, mais vous pouvez préparer le cœur des gens en leur montrant que Dieu les aime et s’intéresse à eux.

La plupart d’entre nous sont en mesure de consacrer du temps au témoignage, pourtant nous ne nous disciplinons pas pour le faire. Ce n’est pas une de nos tâches prioritaires, et nous n’y pensons pas de façon consciente. Et bien entendu, nous savons tous que nous faisons rarement une chose que nous n’avons pas planifiée. La discipline de l’évangélisation commence par un engagement personnel ; ensuite il faut rechercher le Seigneur pour qu’Il nous montre comment l’intégrer intentionnellement et concrètement dans notre vie. Si vous priez pour demander au Seigneur de vous aider à témoigner et de vous montrer quelle est la méthode la mieux adaptée à votre situation, Il vous donnera des idées, et les occasions ne manqueront pas.

Je crois fermement en la valeur de l’individu quand il s’agit de partager  l’Évangile. S’il est vrai que c’est le message de l’Évangile – en particulier l’amour de Dieu et le sacrifice de Jésus – qui amènera les gens au salut, leur réceptivité au message a beaucoup à voir avec vous. Comme le disait Dwight L. Moody: ChaqueBible devrait être chaussée de cuir. L’Évangile chaussé de cuir, c’est vous ! Vous êtes le point de contact vivant du Saint-Esprit, l’agent de liaison humain de la puissance divine.[13] L’amour, la gentillesse, la bonté et la sollicitude qu’ils ressentiront chez vous, leur donneront envie d’écouter ce que vous avez à dire. Si nous laissons la lumière et la chaleur de l’Esprit de Dieu émaner de nous, les gens sentiront l’amour de Dieu de façon tangible. Jésus se sert de nous pour répandre en tout lieu, comme un parfum, la connaissance du Christ. Oui, nous sommes, pour Dieu, comme le parfum du Christ parmi ceux qui sont sur la voie du salut…[14] Pour que les autres puissent sentir ce parfum, il faut qu’ils puissent être en contact avec vous. Lorsqu’ils le sont, et qu’ils ressentent votre amour, lorsqu’ils sentent qu’ils peuvent vous parler à cœur ouvert et vous poser des questions, vous pouvez labourer le terrain en répondant à leurs questions et en espérant pouvoir planter la semence de la vérité et de l’amour de Dieu dans leur cœur.

Souvent les gens sont attirés vers vous parce qu’à leur insu, vous êtes rempli de l’Esprit de Dieu, de sa lumière et de son amour. Comme ils se rendent compte que vous êtes différent des autres, cela vous offre la possibilité, à un certain moment, de leur parler du Seigneur. Toutefois, à moins qu’à un moment donné nous n’expliquions la raison pour laquelle nous sommes différents, ils ne le sauront jamais et ils pourraient ne jamais entendre parler du don du salut et de la transformation qui leur est offerte. J’ai lu une histoire, bien que je ne me souvienne plus exactement où, d’un chrétien qui s’évertuait à avoir un comportement digne d’un chrétien aimant et gentil, sans jamais dire aux autres qu’il était chrétien. Un jour, un de ses collègues vint le voir et lui dit : « J’ai finalement découvert la raison pour laquelle tu es si différent de nous tous : tu es végétarien, n’est-ce pas ?! »

Donald Whitney nous rapporte une histoire similaire mais encore plus triste:

On m’a rapporté l’histoire d’un homme qui est devenu chrétien durant une campagne d’évangélisation, dans une ville du nord-ouest des États-Unis. Quand il annonça à son employeur qu’il venait de se convertir, ce dernier réagit en disant : « C’est  formidable ! Moi aussi, je suis chrétien, et ça fait des années que je prie pour toi ! » Mais le nouveau chrétien en fut tout abattu : « Pourquoi ne m’en avez-vous jamais parlé ? » demanda-t-il. « C’est à cause de vous que je ne me suis jamais intéressé à l’Évangile pendant toutes ces années. » « Comment ça? » répondit le patron,  « J’ai toujours fait de mon mieux pour me comporter en bon chrétien devant toi. » « C’est bien pour ça », expliqua l’employé. « Vous êtes un modèle de vertu mais vous ne m’avez jamais dit que c’était grâce à Jésus. J’étais persuadé que si vous pouviez être aussi bon et heureux sans avoir le Christ, moi aussi, je pourrais y arriver ! »[15]

Donc, s’il est vrai que le fait de vivre l’Évangile et de montrer un exemple d’imitation du Christ est ce qui attire initialement les gens vers vous et les rend réceptifs à l’Évangile, il reste qu’ils ont quand même besoin d’entendre le message exprimé en paroles. C’est certes très important de montrer un exemple tangible de l’amour de Dieu, mais il arrive un moment où nous devons exprimer le message du salut verbalement, si nous voulons les faire entrer dans la famille de Dieu.

Chaque chrétien est appelé par le Christ à partager l’Évangile avec ses semblables. Nous sommes entourés par une multitude de gens qui n’ont pas encore entendu la bonne nouvelle que Dieu les aime et qu’Il a envoyé son Fils, pour que tous ceux qui croient en Lui renaissent spirituellement, pour qu’ils soient sauvés et qu’ils établissent une relation d’intimité avec Lui. Ils ont besoin de quelqu’un à qui se connecter et qui peut leur expliquer comment faire pour recevoir l’amour de Dieu gratuitement et pour être transformés spirituellement – quelqu’un pour les guider dans leur marche spirituelle. Les gens qui nous entourent ont ce besoin et nous avons les réponses. Je vous le demande : qu’est-ce qui nous retient ? 

Nous sommes tous très occupés, mais le contexte fondamental de notre foi chrétienne nous dicte de partager l’Évangile avec ceux qui n’ont pas encore reçu ce don merveilleux. Comme le Père a envoyé Jésus, à son tour, Jésus nous envoie. Nous sommes appelés, envoyés et chargés d’annoncer l’Évangile. Il incombe à chacun de nous de trouver le moyen de faire usage des dons et des talents que Dieu nous a donnés pour Le partager avec nos semblables. Approchez-Le et demandez-Lui de vous montrer comment, où, quand, et avec qui partager votre foi. Rappelez-vous que, quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez, vous êtes un disciple envoyé dans le monde – dans votre partie du monde, votre ville, votre quartier, votre lieu de travail, votre famille – et que vous avez reçu le commandement de partager Jésus avec tous ceux qui croisent votre chemin. Le témoignage n’arrive pas spontanément. Nous devons nous discipliner pour créer l’occasion.  

Le témoignage est un investissement pour l’éternité – votre éternité et celle des autres. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à faire de la place dans notre vie et dans notre cœur, pour consacrer du temps à partager sa Parole et sa vérité avec nos semblables ; et cela demande de la discipline, de la détermination et un sérieux engagement. 


[1] Actes 1:4.

[2] Actes 1:8.

[3] Marc 16:14–15.

[4] Matthieu 28:19–20.

[5] Jean 20:21.

[6] Romains 10:14.

[7] Norman et David Geisler, L’Evangélisation par la conversation (Eugene, Oregon: Harvest House Publishers, 2009), 22–23.

[8] Mais le Saint–Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins … (Actes 1:8).

[9] Donald S. Whitney, Disciplines Spirituelles pour la vie chrétienne (Colorado Springs: Navpress, 1991), 104.

[10] 2 Pierre 3:9.

[11] Que chacun de vous utilise pour le bien des autres le don particulier qu’il a reçu de Dieu. Vous serez ainsi de bons administrateurs des multiples dons divins. Que celui qui a le don de la parole transmette les paroles de Dieu ; que celui qui a le don de servir l’utilise avec la force que Dieu lui accorde : il faut qu’en toutes choses gloire soit rendue à Dieu, par Jésus–Christ (1 Pierre 4:10–11 BFC).

[12] Whitney, Disciplines Spirituelles, 110.

[13] K. Hemphill, “Prédication et évangélisation,” (“Preaching and Evangelism”), M. Duduit, ed., Manuel de prédication contemporaine (Nashville, TN: Broadman Press, 1992), 525.

[14] 2 Corinthiens 2:14–15.

[15] Whitney, Disciplines Spirituelles, 111.