Les valeurs fondamentales de LFI/TFI : L’amour pour toute l’humanité

mai 25, 2015

par Peter Amsterdam

[TFI’s Core Values: Love for Humankind]

Vous êtes la lumière du monde. Une ville au sommet d’une colline n’échappe pas aux regards. Il en est de même d’une lampe : si on l’allume, ce n’est pas pour la mettre sous une mesure à grains : au contraire, on la fixe sur un pied de lampe pour qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. C’est ainsi que votre lumière doit briller devant tous les hommes, pour qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire à votre Père céleste.[1]

En voyant les foules, il fut pris de pitié pour elles, car ces gens étaient inquiets et abattus, comme des brebis sans berger.[2] 

Car J’ai souffert de la faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous. J’étais nu, et vous m’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous m’avez soigné. J’étais en prison, et vous êtes venus à moi. » Alors, les justes lui demanderont : « Mais, Seigneur, quand T'avons–nous vu avoir faim, et T'avons–nous donné à manger ? Ou avoir soif, et T'avons–nous donné à boire ?  Ou étranger et T'avons–nous accueilli ? Ou nu, et T'avons–nous vêtu ? Ou malade ou prisonnier, et sommes–nous venus Te rendre visite ? »  Et le roi leur répondra : « Vraiment, Je vous l'assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c'est à Moi–même que vous l'avez fait. »[3]

En effet, l’amour du Christ nous étreint.[4]

Puisque vous êtes les enfants bien–aimés de Dieu, suivez l'exemple de votre Père.[5]

La quatrième valeur fondamentale de la famille internationale est :

L’amour pour toute l'humanité. L’amour inconditionnel de Dieu pour l'humanité qui ne reconnaît aucune frontière de race, de croyance ou de statut social, nous motive et nous guide pour répondre aux besoins spirituels ou matériels des personnes que nous sommes amenés à rencontrer.

Dieu aime inconditionnellement. Que signifie le terme inconditionnellement? Nous pourrions dire que l'amour de Dieu est immuable et qu’il n’a aucune ni restriction. L’amour inconditionnel est parfois défini comme un amour qui est « donné librement » à l’être aimé, « quoi qu’il arrive ».

Chacun de nous a péché, et le péché amène la séparation d’avec Dieu, et il n'y a rien que nous puissions faire de nous-mêmes pour réparer cette brèche. Néanmoins, Dieu nous aime. Son amour ne dépend pas de nous, car nous ne pouvons pas le mériter. Il nous aime en dépit de notre nature pécheresse. Il aime ceux qui ne l’aiment pas. Il nous aime tous « quoi qu’il arrive. »  Cela ne veut pas dire qu'Il aime tout ce que nous faisons, mais qu’Il nous aime, nous. En fait, Il aime tellement l'humanité qu'Il a fait en sorte que la brèche causée par nos péchés et nos actes répréhensibles soit réparée par le sacrifice de Son Fils, Jésus. Même si nous sommes pécheurs, Dieu, à cause de Son amour pour nous, nous a permis d’être réconciliés avec Lui.

Comme il est écrit au chapitre 5 de l'épître aux Romains : « En effet, au moment fixé par Dieu, alors que nous étions encore sans force, le Christ est mort pour des pécheurs. A peine accepterait–on de mourir pour un juste ; peut–être quelqu'un aurait–il le courage de mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l'amour qu'Il a pour nous : alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous.[6]

Le caractère inconditionnel de l'amour de Dieu pour l'humanité est clairement visible dans les Évangiles. Le message de l'Evangile est l’histoire du sauvetage divin. Vous pouvez voir maints exemples de l'amour de Jésus pour l'humanité tout au long des évangiles. Lorsque quelqu'un L’appelait à l'aide, Il se portait à son secours. Il guérissait souvent les malades au point que les foules venaient à Lui et l’accaparait tellement qu’Il devait se lever alors qu’il faisait encore nuit pour trouver le temps de prier dans le calme et la solitude.[7] Jésus a guéri le serviteur du centurion romain, alors même que les Romains opprimaient Son pays.[8] Il a guéri la fille de la femme Syro-phénicienne qui était d’une nationalité et d’une religion différentes.[9] Il a dîné avec des parias de la société et accueilli des femmes comme disciples et adeptes, ce qui ne s’était encore jamais vu à Son époque.[10]Jésus ne limitait pas son amour à ceux de sa propre nationalité, de sa religion, ou à ceux qui suivaient les mêmes règles morales, Il ne se contentait pas de le donner à ses amis pour le refuser à ses ennemis. Il manifestait l’amour du Père envers tous. 

Dieu nous aime, non pas pour ce que nous sommes, mais à cause de ce qu’Il est, Lui. Il est le créateur de toutes choses. Il est le Tout-puissant. Il est tout-puissant et Il sait tout, et pourtant Il nous aime, vous et moi. En fait, Il ne nous aime pas seulement vous et moi, et tous ceux qui sont chrétiens et sont reconnaissants pour le grand sacrifice qu'Il a fait en donnant son Fils unique qui est mort pour nous, mais Il aime chaque individu du monde entier, inconditionnellement et sans aucun favoritisme. Il nous a aimés avant que nous croyions en Lui, avant que nous L’aimions. Même si quelqu'un n’a jamais entendu parler de Dieu le Père, même si quelqu'un dit qu'il hait Dieu, Il aime quand même cette personne d’un amour inconditionnel. L'amour de Dieu est insondable. Il est parfait. Il est inconditionnel.

Ce que nous devons toujours garder l’esprit, nous qui sommes chrétiens et qui cherchons à satisfaire les besoins des gens que nous côtoyons, que ces besoins soient physiques ou spirituels, c'est le fait que chaque personne est précieuse pour Dieu, quels que soient son âge, sa race, sa nationalité, son apparence physique, son statut économique, sa religion, ses opinions politiques, ou son orientation sexuelle. Rien de tout cela n’entre en ligne de compte. Chacun est aimé de Dieu. Il aime le mendiant dans la rue tout autant qu’Il aime l'homme le plus riche du monde.

Dieu nous demande d’apprécier chaque personne individuelle, de regarder l'humanité avec les yeux de l'amour ; ce qui signifie que nous considérons les autres sans partis pris, sans préjugés, sans opinions préconçues ou négatives. Le fait d’embrasser le point de vue de Dieu et de voir les autres personnes comme Il le fait, nous permet d'éviter les stéréotypes ou de nous croire supérieurs aux autres.

Notre conviction que Dieu aime inconditionnellement tous les êtres humains, et que Son amour ne connaît pas de frontières de race, de croyance ou de statut social, guide notre attitude envers les autres, en particulier envers ceux qui sont, d’une manière ou d’une autre, différents de nous.

Notre commission en tant que disciples qui marchent dans les pas du Maître, est de montrer aux autres le même amour que Jésus a montré. Bien entendu, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il y a hélas des situations où nous sommes parfois tentés de porter un jugement, d’être pharisaïque, ou de carrément manquer d’amour. Cela vaut la peine de prendre du recul de temps en temps pour voir si nous pratiquons bien l'amour sans partialité et sans favoritisme. Nous pourrions nous poser certaines questions, comme celles-ci :

Comment est-ce-que je regarde les gens qui sont différents de moi ? Par exemple, un handicapé. Que se passe-t-il si une personne souffre d’une maladie qui la défigure et l’enlaidit ? Ou quelqu'un qui n’a reçu qu’une éducation rudimentaire et qui sait à peine lire et écrire ? Quelle est ma réaction vis-à-vis d’un sans-abri qui sent mauvais et qui mendie au coin de la rue? Si je vois des toxicomanes ou des prostituées traîner en ville, qu’est-ce que je pense ou dis d’eux? Et pour quelqu'un qui est différent de moi, parce qu’il est super riche, très branché sur la mode ou bien extrêmement mince ou obèse? Comment est-ce que je réagis vis-à-vis des homosexuels? Quand je vois quelqu'un vêtu d'une façon qui indique qu’il, ou elle, est d’une religion non chrétienne, quelle est ma réaction ?

Lorsque vous voyez une personne qui a essuyé des coups durs et qui peine à remonter la pente, est-ce qu’inconsciemment vous la jugez ou la regardez de haut ? Ou est-ce que vous essayez de vous mettre à sa place en vous demandant « et si j’étais à sa place ? Et si ça m’arrivait à moi ? Que se passerait-il si j'avais perdu mon travail et que j'étais incapable financièrement de m’occuper correctement de ma famille? Cela m’encouragerait certainement énormément si quelqu'un venait me donner un coup de main ou faire preuve d’un peu de la gentillesse. »

Nous ne sommes pas obligés d'aimer les croyances des gens ou leur mode de vie, ou d’être d’accord avec leurs choix. Nous ne sommes peut-être pas d'accord avec eux. Ils peuvent vivre sans aucune considération pour les règles morales de Dieu, ils peuvent même se vautrer dans le péché,  mais n’oublions pas que, quel que soit leur état spirituel, Dieu les aime quand même. Jésus disait que nous devrions nous comporter comme membres de la famille de Dieu par l'amour que nous montrons aux autres personnes. Il disait que nous devrions montrer de l'amour même à ceux qui sont nos ennemis, en sorte que « vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car Lui, Il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et Il accorde sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes. »[11]

Nous sommes censés apprécier chaque personne et manifester du respect à chaque personne. Tous les êtres humains sont des créations de Dieu comme nous, et Dieu les aime tout autant qu’Il nous aime. Si nous suivons l’exemple de Jésus, nous ne penserons pas que d'autres personnes sont « en dessous » de nous ou inférieures à nous, quelle que soit leur situation. Aux yeux de Dieu, nous sommes tous égaux.

Si nous voulons suivre l'exemple et les enseignements de Jésus, alors il est important que nous comprenions bien que Dieu aime chaque être humain, et que Jésus est mort pour chaque être humain. On nous a enseigné à aimer les gens, et sur la base de cet enseignement, nous nous emploierons à montrer l'amour de Dieu, aussi bien sur le plan physique que sur le plan spirituel, au mieux de nos capacités.

Jésus disait que les deux plus importants commandements sont d’aimer Dieu et d’aimer les autres.[12] Il est clair que d’aimer nos semblables est un élément fondamental de notre vocation de disciples. Quand les Ecritures nous rappellent que chaque être humain est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, que l'amour vient de Dieu, que Dieu est amour et qu’Il nous aime tous, alors il est clair que toutes nos pensées, nos décisions, nos actions et nos rapports avec les autres devraient être guidés par ces principes fondés sur les paroles de Dieu.[13] L'extraordinaire amour de Dieu est la pierre angulaire de notre foi; c'est l’exemple à suivre dans la façon dont nous devrions aimer les autres. Lorsque nous prenons ce critère comme référence, nous comprenons que nous devons nous efforcer d’imiter les attributs de Dieu que sont l'amour, la compassion, et la miséricorde, comme Jésus Lui-même l’a fait.

La parole de Dieu nous commande de laisser notre lumière illuminer les hommes, en sorte qu'ils voient nos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient notre Père qui est dans les cieux.[14] C'est un appel à agir, qui précise que Dieu s’attend à ce que notre comportement et nos rapports avec les autres reflètent sa vraie nature. C’est un appel à L'imiter, à traiter les autres avec amour, avec compassion et miséricorde. Nous sommes appelés à être des instruments de Son magnifique amour inconditionnel. Mais cela nous oblige à agir, tout comme beaucoup d'autres choses sur la route du disciple. Cela exige que nous donnions sans compter. Cela suppose que nous soyons prêts à faire des sacrifices. Mais quand on pense au sacrifice de Jésus pour nous, il n'y a pas de comparaison possible.

Cette touchante histoire illustre bien ce point :

C’est l'histoire d'une petite fille nommée Liz qui souffrait d'une maladie rare et grave. Sa seule chance de survie serait une transfusion sanguine venant de son frère de cinq ans, qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et dont l’organisme avait développé les anticorps nécessaires pour lutter contre la maladie.

Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda s'il était d’accord pour donner de son sang à sa sœur. Il hésita un petit instant avant de prendre une profonde inspiration et de répondre : « Oui, je le ferai si ça peut la sauver. »

Tandis que la transfusion sanguine progressait, il était allongé à côté de sa sœur, et il se mit à sourire, comme toutes les personnes présentes d'ailleurs, en voyant sa sœur retrouver ses couleurs. Puis son visage pâlit et son sourire s'évanouit. Il regarda le médecin et lui demanda d’une une voix qui tremblait : « Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ? »

Le petit garçon avait mal compris ; il pensait qu'il allait devoir donner tout son sang à sa sœur pour la sauver.[15]

Quel magnifique et touchant exemple d'amour ! La Bible dit : « Voici comment nous savons ce qu'est l'amour : Jésus–Christ a donné sa vie pour nous. Donc, nous aussi, nous devons être prêts à donner notre vie pour nos frères. »[16]

Les versets de la Bible cités au début de cet article, et qui sont le fondement de cette valeur fondamentale, expriment la nécessité de l’action. Ce sont des points-clés qui nous indiquent ce que nous sommes censés faire, comme par exemple :

  • Nous comporter avec amour.
  • Apporter de bonnes nouvelles.
  • Laisser notre lumière briller.
  • Avoir de la compassion.
  • Parler du salut en Jésus.
  • Panser les cœurs brisés.
  • Proclamer la liberté.
  • Réconforter tous ceux qui sont endeuillés.
  • Gagner des âmes.
  • Enseigner les autres.
  • Faire des disciples de toutes les nations.
  • Nourrir les brebis de Dieu.
  • Partager nos biens.
  • Donner nos vies.
  • Aimer en action et en vérité.
  • Etre des imitateurs de Dieu.

C'est une bonne « liste de choses importantes à faire » tirée de la parole de Dieu, n'est-ce pas?

Ces versets nous demandent de tourner notre regard et notre attention vers l'extérieur et vers les autres. Ils parlent d’actions à la fois spirituelles et pratiques. Ils traitent du besoin primordial de l'humanité, à savoir que l’on peut accéder à la plénitude spirituelle en venant à Dieu par la foi en Jésus, et ils soulignent la nécessité d’aider de façon tangible les opprimés et les nécessiteux, pour alléger les souffrances et la pauvreté qui existent dans le monde entier, tant à l'étranger que chez nous.

C'est un appel à nous sacrifier en donnant de notre temps, de nos services et de nos biens pour aider ceux qui sont dans le besoin – ceux qui ont besoin du salut, comme ceux qui ont besoin d’une aide physique ou pratique. La Parole de Dieu nous dit que nous devons parler aux autres de Jésus et de son sacrifice pour nous. Elle nous dit aussi de prendre soin des faibles, des infirmes, des veuves, des orphelins, des gens qui souffrent de la faim, et des opprimés.

Jacques, le frère de Jésus, expliquait que la vraie pratique de notre foi consiste en une action tournée à la fois vers l'extérieur et vers l'intérieur. Vers l'extérieur, en direction des autres par des actes tangibles, et vers l'intérieur par notre dévotion à Dieu. Il disait: « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à s’occuper des orphelins et des veuves dans leur détresse et à ne pas se laisser corrompre par ce monde. Voici ce que Dieu, le Père, considère comme la religion pure et authentique : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et à ne pas se laisser souiller par l’influence de ce monde. »[17]

Manifester notre foi n'est pas seulement un acte intérieur, car nous sommes appelés à l’exprimer par des actes qui reflètent et imitent le Christ. Cela implique de sacrifier du temps que nous aurions employé pour nous-mêmes, et le consacrer aux autres. C'est renoncer à des projets personnels pour aider les gens qui sont dans le besoin. C'est vivre notre foi en faisant intentionnellement des choses qui bénéficieront à ceux qui en ont besoin.

L’auteur Dave Branon écrit:

Lorsque Dave Thomas est décédé au début de 2002, il a laissé derrière lui plus que des milliers de restaurants Wendy. Il a également laissé l’héritage d'un homme travailleur qui avait les pieds sur terre et qui était respecté pour ses valeurs simples et pratiques.

Sa conviction personnelle de ce que les chrétiens devraient faire de leur vie figure à la première place des bons conseils que nous a transmis l’entrepreneur souriant. Thomas, qui vint au Christ quand il était jeune grâce à sa grand-mère, disait que les croyants devraient être des chrétiens « qui n’ont pas peur de se retrousser les manches pour mettre la main à la pâte. »

Dans son livre « Well Done» (Un travail bien fait), Thomas disait que les chrétiens qui « n’hésitent pas à se retrousser les manches » ont compris que le christianisme est foi et action. Ils continuent à consacrer du temps à parler avec Dieu dans la prière, ils étudient les Écritures avec dévotion, ils sont très actifs dans leur église et prennent part au ministère afin de répandre la bonne nouvelle. Il ajoute que les « personnes anonymes qui font du bien pour le Christ font peut-être plus de bien que tous les chrétiens célèbres dans le monde entier. »[18]

Comme le disait Rick Warren dans Une vie motivée par l’essentiel :

Au ciel, Dieu ne vous dira pas : « Alors, parle-Moi un peu de ta carrière, de ton compte en banque et de tes loisirs. » Par contre, Il s’intéressera à la manière dont vous avez traité les autres, en particulier ceux qui sont dans le besoin.[19]

Jésus nous a montré par son exemple comment « retrousser ses manches pour mettre la main à la pâte ». Il montrait constamment de l'amour aux autres. Il avait une grande compassion pour ceux qui étaient dans le besoin, et manifestait son amour par des actes tangibles. Il était miséricordieux. Il faisait preuve de bonté. Il donnait à manger à ceux qui avaient faim et guérissait les malades. Il luttait contre le mal et l'iniquité.

Tout le monde n’est pas guidé par Dieu de la même façon pour partager Son amour et Son message. Il appelle certaines personnes à des ministères principalement spirituels, tandis qu’Il en amène d’autres à servir ceux qui sont dans le besoin d’une manière tangible et pratique, et qu’Il en inspire d’autres à s’engager dans des ministères qui combinent les aspects pratiques et spirituels. Il appelle certaines personnes à contribuer financièrement aux ministères spirituels et matériels. Toutes ces contributions à l'œuvre de Dieu sont nécessaires, et Il se réjouit que nous donnions de notre temps, de notre force, et de nos ressources suivant la fameuse formule « de chacun selon ses moyens à chacun à selon ses besoins ».

Que vous répondiez aux besoins spirituels ou matériels des personnes que vous côtoyez, ce qu’il faut retenir, c'est ce que Jésus disait: « Le roi leur répondra : « Vraiment, je vous l'assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c'est à moi–même que vous l'avez fait. »[20] Alors, faisons tout notre possible pour donner des preuves tangible de l'amour de Dieu à l'humanité, en suivant ses instructions pour Le partager et partager Son amour avec ceux qui sont dans le besoin ; spirituellement, en leur faisant connaître Jésus, et pratiquement, en contribuant à remplir leurs autres besoins. Retroussons-nous les manches et suivons l’exemple de Jésus, vous voulez bien ?


NB :

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. Les autres versions citées sont la Bible en français courant (BFC) et la Bible Segond 21(SEG21).


[1] Matthieu 5:14-16 

[2] Matthieu 9:36.

[3] Matthieu 25:35-40.

[4] 2 Corinthiens 5:14

[5] Ephésiens 5:1.

[6] Romains 5:6-8

[7] Marc 1:34-35.

[8] Matthieu 8:5-13.

[9] Marc 7:25-30.

[10] Matthieu 9:10- 13; Luc 8:1- 3; Matthieu 27:55.

[11] Matthieu 5:45

[12] Matthieu 22:37-40.

[13] Genèse 1:26- 27; 1 Jean 4:7-8.

[14] Matthieu 5:16.

[15] L’amour inconditionnel

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[16] 1 Jean 3:16 BFC.

[17] Jacques 1:27 SEG21

[18] Notre Pain Quotidien, 6 février. Extrait d’un sermon de Dennis Davidson : La foi authentique fonctionne, 26 octobre 2009.

[19] Une Vie Motivée par l’Essentiel. (Grand Rapids, MI : Zondervan, 2002), 126.

[20] Matthieu 25:40.