Les histoires racontées par Jésus : Le blé et la mauvaise herbe, Matthieu 13:24–43

avril 25, 2016

par Peter Amsterdam

[The Stories Jesus Told: The Wheat and the Weeds, Matthew 13:24–43]

La parabole du blé et des mauvaises herbes, qui ne figure que dans l’Evangile de Matthieu, présente de nombreuses similitudes avec la parabole de la graine qui pousse[1], au chapitre 4 de l’Evangile de Marc, en termes de vocabulaire employé et des idées exprimées, mais elle est aussi sensiblement différente. Il faut s’attendre à de telles similitudes dans le cadre du ministère d’un prédicateur itinérant qui partage le même enseignement, en différentes occasions, parfois en le répétant mot pour mot, et parfois en variant les termes employés pour mettre l’accent sur un aspect particulier.[2] Le chapitre treize de l’Evangile de Matthieu contient huit paraboles, et dans cette suite de paraboles, “le blé et les mauvaises herbes” vient directement à la suite d’une autre parabole qui parle de semailles – celle du “semeur et des semences”.

Voyons maintenant ce que dit cette parabole:

Matthieu 13:24–30

Il leur proposa une autre parabole : – Il en est du royaume des cieux comme d'un homme qui avait semé du bon grain dans son champ. Pendant que tout le monde dormait, son ennemi sema une mauvaise herbe au milieu du blé, puis s’en alla. Quand le blé eut poussé et produit des épis, on vit aussi paraître la mauvaise herbe. Les serviteurs du propriétaire de ce champ vinrent lui demander : – Maître, n'est–ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc cette mauvaise herbe ? Il leur répondit : – C'est un ennemi qui a fait cela ! Alors les serviteurs demandèrent : – Veux–tu donc que nous arrachions cette mauvaise herbe ? – Non, répondit le maître, car en enlevant la mauvaise herbe, vous risqueriez d'arracher le blé en même temps. Laissez pousser les deux ensemble jusqu'à la moisson. A ce moment–là, je dirai aux moissonneurs : « Enlevez d'abord la mauvaise herbe et liez–la en bottes pour la brûler : ensuite vous couperez le blé et vous le rentrerez dans mon grenier. »

Contrairement à la parabole du semeur et des graines, où c’est le paysan qui sème les graines, ici on a affaire à un homme riche, un propriétaire terrien qui a des serviteurs pour se charger de ce travail. Dans ce récit, après que le bon grain a été semé, au cours de la nuit, un ennemi vient semer de la mauvaise herbe dans le même champ.

Dans le monde antique, lorsqu’il y avait des rivalités entre fermiers, il arrivait que l’un d’eux sème de la mauvaise herbe dans le champ de son ennemi. Cette pratique était interdite par loi romaine mais cela arrivait quand même.[3] La mauvaise herbe dont il est question dans ce passage était probablement de l’ivraie—une herbe vénéneuse de la même famille que le blé, très abondante en Syrie et en Palestine. Au début de sa croissance, l’ivraie ressemble au blé; néanmoins, par la suite, il est relativement facile de les distinguer, du fait que l’ivraie produit un épi plus petit que celui du blé.[4]

Ce n’est que plusieurs mois après que l’on se rend compte que l’ennemi de ce paysan avait semé de l’ivraie, quand le blé eut poussé et produit des épis. C’est seulement à ce moment-là qu’on voit paraître les mauvaises herbes, car ce n’était pas évident pendant tout le temps où le blé et l’ivraie poussaient ensemble.

Le propriétaire reconnaît que son ennemi a semé les mauvaises graines et il sait qu’il serait inutile d’essayer d’arracher l’ivraie. Toute tentative d’entrer dans le champ pour déraciner de l’ivraie endommagerait également le blé, puisqu’à ce stade de leur croissance, leurs racines sont complètement entrelacées. A la place, il décide qu’au moment de la récolte, les moissonneurs auront la tâche laborieuse de faire deux récoltes: ils commenceront par ramasser l’ivraie, puis ils récolteront le blé. L’ivraie sera alors mise en bottes pour être brûlée, probablement comme combustible. Le blé sera récolté et stocké dans une grange.

Comme pour la parabole du semeur, Jésus n’explique pas cette parabole à la foule, mais Il en donnera l’explication plus tard à ses disciples.

Versets 36 à 43

Alors Jésus laissa la foule et Il rentra dans la maison. Ses disciples vinrent auprès de Lui et Lui demandèrent : – Explique–nous la parabole de la mauvaise herbe dans le champ. Il leur répondit : – Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont ceux qui font partie du royaume. La mauvaise herbe, ce sont ceux qui suivent le diable. L’ennemi qui a semé les mauvaises graines, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Comme on arrache la mauvaise herbe et qu'on la ramasse pour la jeter au feu, ainsi en sera–t–il à la fin du monde : le Fils de l’homme enverra ses anges et ils élimineront de son royaume tous ceux qui incitent les autres à pécher et ceux qui font le mal. Ils les précipiteront dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende.

Le champ, c’est le monde, dans lequel le Fils de l’Homme, Jésus, sème « ceux qui font partie du royaume ». Cependant, le diable a lui aussi semé dans le champ « ceux qui suivent le diable ». Certaines traductions rendent le verset 38 par « le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin. » Dans ce contexte, l’expression « les fils du… » est une tournure courante en hébreu ou en araméen qui signifie « ceux qui appartiennent à … »[5]

Nous allons maintenant examiner ce qui, dans cette parabole, différencie les fils du royaume des fils du malin.

Les fils du royaume ont été semés par le semeur (Jésus); on nous dit que Dieu est “leur Père”, qu’ils sont “justes”, et qu’ils “resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.” A l’inverse, les fils du malin ont été semés par le diable, ils “font le mal” ou, comme le rendent d’autres traductions, “ils commettent l’iniquité”, et leur punition sera d’être “précipités dans la fournaise ardente” où il y aura “des pleurs et d’amers regrets” (ou, selon d’autres versions, “des pleurs et des grincements de dents.”)

A travers cette parabole, Jésus abordait un des mystères du royaume.

Comment le royaume pouvait-il être présent alors que le mal était toujours là? Bien que le royaume fût présent du fait du ministère de Jésus, ce n’était pas ce qu’attendaient généralement les gens. Pour les Juifs, le Messie séparerait la blé de la paille afin d’établir une communauté pure. Les écrits juifs de l’époque exprimaient l’espoir que le Messie purgerait Jérusalem des Gentils (les non-Juifs); Il chasserait les pécheurs, rassemblerait un peuple sanctifié et ne tolérerait pas l’iniquité. Rien de tout cela ne se manifestait au cours du ministère de Jésus, et pourtant, Il proclamait la présence du royaume.[6]

Selon Jésus, l’attente des Juifs était incorrecte. Le bien et le mal continueraient de co-exister dans le monde. C’est seulement à la fin du monde, au jour du jugement dernier, que l’humanité serait purgée du mal. Jésus disait clairement que, ce jour-là, toutes les causes du péché et tous les pécheurs seraient éliminés. Le terme grec traduit par ceux qui incitent les autres à pécher (d’autres traductions le rendent par les scandales ou les pièges) désigne toute personne ou chose qui incite l’homme à pécher. Donc, ceux qui pratiquent l’iniquité et toutes les choses qui incitent les hommes à pécher seront éliminés. L’ivraie qui avait poussé avec le blé sera récoltée, mise en gerbes, et brûlée. Le blé et la mauvaise herbe pousseront côte à côte pendant quelque temps, mais le moment venu, ils seront séparés et connaîtront chacun un sort différent.

La métaphore employée par Jésus pour décrire le sort des mauvaises herbes est qu’elles seront arrachées et précipitées dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets. Cette symbolique de l’enfer vient de l’hébreu Gehenna, qui, à l’origine, était la vallée de Hinnom, située au sud de Jérusalem, où l’on jetait tous les immondices et les carcasses d’animaux, pour les y brûler. On avait recours à ce symbole pour désigner les méchants et leur destruction future.

A l’inverse, la symbolique du sort réservé au blé, qui est stocké dans la grange du propriétaire, renvoie à la gloire. Les mots employés rappellent Daniel 12:3:

Les hommes qui auront eu de la sagesse resplendiront alors comme le firmament, ceux qui auront amené un grand nombre à être justes brilleront comme les étoiles, à toujours et à jamais.

Cette parabole est la première de trois paraboles qui portent sur le jugement dernier.[7] Elle nous révèle que les fils du royaume de Dieu et les fils du malin coexistent dans ce monde, et qu’il en sera ainsi jusqu’au Jour du Jugement dernier. Bien que le royaume soit entré dans le monde par le ministère de Jésus, il n’est pas venu dans sa plénitude. Pour l’instant, le bien et le mal coexistent dans le monde, mais dans le futur, ceux qui sont mauvais et qui incitent les hommes à faire le mal seront éliminés, et le royaume entrera alors dans sa plénitude.

Nous lisons un message similaire dans la parabole du filet, que Matthieu nous rapporte quelques versets plus loin.

Versets 47 à 50

Voici encore à quoi ressemble le royaume des cieux : des pêcheurs ont jeté en mer un filet qui ramasse toutes sortes de poissons. Une fois qu’il est rempli, les pêcheurs le tirent sur le rivage, puis ils s’assoient autour et trient leur prise : ce qui est bon, ils le mettent dans des paniers et ce qui ne vaut rien, ils le rejettent. C’est ainsi que les choses se passeront à la fin du monde : les anges viendront et sépareront les méchants d’avec les justes et ils les précipiteront dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets.

Jésus se référait à une méthode de pêche qu’on appelle aujourd’hui la pêche à la senne.[8] Ce type de filet peut être déployé d’un bateau ou à partir du rivage. Il est muni de flotteurs disposés sur la ralingue du haut, et de lests sur la ralingue du bas. Il peut être étendu entre deux bateaux ou attaché à un bateau et tiré par des filins. Tout ce qui se trouve sur son passage est pris dans le filet au fur et à mesure que le bateau se déplace.[9]

Ce type de filet ne permet pas de trier les prises, et par conséquent, n’importe laquelle des 24 espèces de poissons connues dans le lac de Galilée aurait pu être attrapée.[10] Une fois que la prise était ramenée sur le rivage, le poisson était trié. Alors que généralement les pêcheurs trient leur prises entre poissons comestibles et non-comestibles, les pêcheurs juifs effectuaient leur tri en fonction de leurs règles alimentaires, qui leur interdisaient de consommer certains poissons comestibles.  

Deutéronome 14:9–10

Parmi les animaux aquatiques, vous pourrez manger tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. Mais vous ne mangerez pas ceux qui n’ont pas de nageoires et d’écailles, vous les considérerez comme impurs.

Les bons poissons, ceux qui étaient purs, étaient mis dans des paniers ou des caisses ; tandis que les mauvais poissons, ceux qui étaient impurs, étaient rejetés.

Les auditeurs juifs n’auraient pu s’empêcher de penser au jugement, puisque dans l’Ancien Testament, la symbolique du filet, qu’il s’agisse de pêche ou de chasse, était traditionnellement associée au Jugement divin, comme on peut le voir en Osée ou dans d’autres passages.[11]

Osée 7:12 SEG21

S'ils partent, J'étendrai sur eux mon filet, Je les ferai tomber comme les oiseaux du ciel, Je les corrigerai, comme ils en ont été avertis dans leur assemblée.

Alors que la parabole du blé et de la mauvaise herbe déclare que les justes resplendiront comme le soleil et évoque le sort de ceux qui commettent l’iniquité, cette parabole-ci porte uniquement sur le sort des hommes méchants ou mauvais. On nous dit à nouveau que les anges sépareront les méchants d’avec les justes et les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et d’amers regrets. Dans cette parabole, Jésus nous dit qu’un processus de séparation aura lieu, suivi d’un jugement. A ce moment-là, à la fin de cet âge, le mal sera expulsé du royaume de Dieu.

J’avoue que je n’aime pas penser au jugement—un sujet qui revient assez souvent dans le texte biblique et que Jésus Lui-même évoquait fréquemment. Comme le disait C.S. Lewis :

Il n’y a pas de doctrine que je retrancherais plus volontiers du christianisme que celle-ci, si c’était en mon pouvoir de le faire. Mais elle est pleinement validée par les Ecritures, et en particulier par les paroles de notre Seigneur; elle a toujours été épousée par la chrétienté; et elle s’appuie sur la raison.[12]

A lui seul, l’Evangile de Matthieu contient 21 différents passages où Jésus évoque directement le jugement ou y fait allusion.[13] L’idée même du jugement n’est pas un concept très populaire, et c’est une menace qui a souvent été brandie à tort par certains chrétiens du passé et contemporains. Quoi qu’il en soit, et même si c’est un concept déplaisant, il reste que c’est indéniablement un élément central du message de Jésus, à la fois à l’égard d’Israël et dans le contexte de son enseignement sur le royaume.[14]

Le jugement futur est une réalité, et c’est précisément pour cette raison que Jésus est venu parmi nous et a sacrifié sa vie pour nous tous. Chacun de nous mérite d’être jugé pour nos péchés, qui nous ont séparés de Dieu. Dieu ne veut pas de cette séparation, mais comme Il est totalement saint, rien d’impur ne peut entrer en sa présence. Toutefois, en raison de son amour pour l’humanité, Il a fait en sorte que nous soyons rachetés et déclarés purs—par la mort de Jésus sur la croix, qui nous a apporté le pardon de nos péchés. Pour cette raison, nous sommes considérés comme justes; et lors de la séparation qui aura lieu à la fin de cet âge, ceux qui se sont engagés dans une relation avec Dieu, par l’intermédiaire de Jésus, ne partageront pas le sort de ceux qui ne l’ont pas fait.

Cette vérité m’inspire deux réactions: tout d’abord, je suis reconnaissant qu’on m’ait présenté l’Evangile d’une manière qui m’a amené à croire en Jésus et à forger des liens avec Dieu. Ensuite, cela me pousse à partager le message avec les autres. J’ai des amis qui ne sont pas chrétiens et dont la personnalité, la mentalité et l’expérience sont telles qu’une invitation directe à croire ne serait pas très bien reçue et pourrait complètement fermer la porte. C’est une situation où mon témoignage passe par notre relation. Je voudrais vraiment qu’il reçoivent le Seigneur mais ça n’arrivera pas rapidement ; donc, je demande souvent au Seigneur de les garder et de les protéger pour qu’ils ne meurent pas avant de L’avoir connu. La menace du jugement plane sur eux, et son inéluctabilité me motive à faire tout ce que je peux pour les amener à entrer en relation avec Dieu.

L’image de la fournaise ardente, un lieu où il y aura des pleurs et d’amers regrets, et que l’on retrouve dans ces deux paraboles, n’est qu’une métaphore. L’idée que ceux qui ont rejeté le message de l’Evangile brûleront dans les flammes infernales de l’au-delà n’est pas à prendre au pied de la lettre. Toutefois, quel que soit leur sort exact dans l’au-delà, ils seront séparés de Dieu et de ceux qui aiment Dieu. Quand on considère toutes les choses qui caractérisent la nature de Dieu – l’amour, la beauté, la compassion, la sainteté, la douceur, la justice, la droiture, la loyauté et tant d’autres vertus—la simple pensée de se retrouver dans un lieu d’où sont absentes ces qualités divines, parce qu’Il en est Lui-même absent, est extrêmement pénible.

Les gens ont besoin de Dieu. Il ne veut pas que qui que ce soit périsse; au contraire, Il voudrait, comme l’écrivait l’apôtre Pierre, que tous parviennent à la repentance.[15] Nous qui connaissons l’amour et la compassion de Dieu avons reçu l’ordre de partager les nouvelles de l’amour de Dieu avec les autres, et lorsque nous le faisons, nous leur donnons l’occasion de se joindre à ceux qui seront pour toujours dans un lieu rempli de la présence et de la nature de Dieu. Puissions-nous faire de notre mieux pour partager son amour et son message avec les autres.


Le blé et la mauvaise herbe, Matthieu 13:24–30, 36–43

24 Il leur proposa une autre parabole : Il en est du royaume des cieux comme d'un homme qui avait semé du bon grain dans son champ.

25  Pendant que tout le monde dormait, son ennemi sema une mauvaise herbe au milieu du blé, puis s’en alla.

26  Quand le blé eut poussé et produit des épis, on vit aussi paraître la mauvaise herbe.

27  Les serviteurs du propriétaire de ce champ vinrent lui demander : « Maître, n'est–ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc cette mauvaise herbe ?

28  Il leur répondit : – C'est un ennemi qui a fait cela ! Alors les serviteurs demandèrent : – Veux–tu donc que nous arrachions cette mauvaise herbe ?

29 – Non, répondit le maître, car en enlevant la mauvaise herbe, vous risqueriez d'arracher le blé en même temps.

30  Laissez pousser les deux ensemble jusqu'à la moisson. A ce moment–là, je dirai aux moissonneurs : ‘Enlevez d'abord la mauvaise herbe et liez–la en bottes pour la brûler : ensuite vous couperez le blé et vous le rentrerez dans mon grenier.’ »

36 Alors Jésus laissa la foule et Il rentra dans la maison. Ses disciples vinrent auprès de Lui et Lui demandèrent : «  Explique–nous la parabole de la mauvaise herbe dans le champ.

37  Il leur répondit : – Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ;

38  le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont ceux qui font partie du royaume. La mauvaise herbe, ce sont ceux qui suivent le diable.

39  L’ennemi qui a semé les mauvaises graines, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.

40  Comme on arrache la mauvaise herbe et qu'on la ramasse pour la jeter au feu, ainsi en sera–t–il à la fin du monde :

41 le Fils de l’homme enverra ses anges et ils élimineront de son royaume tous ceux qui incitent les autres à pécher et ceux qui font le mal.

42  Ils les précipiteront dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets.

43  Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende. »


NB :

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. L’autre version citée est la Segond 21 (SEG21).


[2] David Wenham, The Paraboles of Jesus [Les paraboles de Jésus] (Downers Grove: InterVarsity Press, 1989), 57.

[3] Craig S. Keener, The Gospel of Matthew: A Socio-Rhetorical Commentary [L’Evangile de Matthieu: Un commentaire socio-rhétorique] (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 2009), 387.

[4] R. T. France, The Gospel of Matthew [L’Evangile de Matthieu] (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 2007), 526.

[5] Wenham, The Paraboles of Jesus [Les paraboles de Jésus], 59.

[6] Klyne Snodgrass, Stories with Intent [Récits instructifs] (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 2008), 206.

[7] Les deux autres sont la parabole du filet (Matthieu 13:47–50) et la parabole des brebis et des boucs (Matthieu 25:31–46).

[8] Photo par C. Ortiz Rojas, NOAA.

[9] Snodgrass, Stories with Intent [Récits instructifs], 486.

[10] Joachim Jeremias, The Paraboles of Jesus [Les paraboles de Jésus] (New Jersey: Prentice Hall, 1954), 226.

[11] Voir aussi Psaume 66:10–11; Esaïe 51:20; Lamentations 1:13; Ezéchiel 12:13, 17:20.

[12] The Problem of Pain [Le problème de la douleur] (NY: HarperCollins, 2015), 119–20.

[13] Matthieu 3:10–12; 5:21–26, 29–30; 7:13–14, 19, 23, 24–27; 8:11–12; 10:15, 28, 32–33; 11:20–24; 12:31, 34–37; 13:39–43, 49–50; 16:27; 18:6–9, 34–35; 22:13; 24:51; 25:30, 41–36.

[14] Snodgrass, Stories with Intent [Récits instructifs], 492.

[15] 2 Pierre 3:9.