Les histoires racontées par Jésus : Les graines et le levain, Matthieu 13:31–33; Marc 4:26–29, 30–32; Luc 13:18–21

janvier 27, 2016

par Peter Amsterdam

[The Stories Jesus Told: The Seeds and the Leaven—Matthew 13:31–33; Mark 4:26–29, 30–32; Luke 13:18–21]

Peu de temps après avoir été baptisé par Jean Baptiste, Jésus se mit à prêcher en public en annonçant que le royaume des cieux était proche.[1] Le terme « royaume des cieux » est interchangeable avec « royaume, ou règne, de Dieu ». Dans la Palestine du premier siècle de notre ère, les Juifs s’abstenaient de prononcer le nom « Dieu » ; pour éviter de le dire, ils employaient un moyen détourné et lui substituaient d’autres noms. (De nos jours, les Juifs pratiquants font de même.) Dans le cas qui nous intéresse, Matthieu, qui s’adressait à un public juif, a remplacé « Dieu » par « cieux ». C’est ainsi qu’il disait « le règne des cieux est proche ».

Tout au long de son ministère, Jésus enseigna les vérités du royaume (ou du règne) de Dieu. Nous apprenons qu’Il se rendit dans les villes et les villages pour y proclamer et annoncer la Bonne Nouvelle du royaume de Dieu.[2] Mais quand les gens … Le suivirent... Jésus les accueillit, leur parla du royaume de Dieu.[3] Puis Il envoya [ses disciples] prêcher le royaume de Dieu et guérir les malades.[4] La proclamation du royaume de Dieu était un aspect majeur du ministère de Jésus.

Jésus s’est souvent servi de paraboles pour enseigner sur les différents aspects du royaume de Dieu, et dans cette leçon, j’aborderai trois paraboles qui traitent de la croissance du royaume. Commençons par la première parabole, que l’on appelle parfois « La Semence qui Grandit », et qui figure uniquement dans l’Evangile de Marc :

Marc 4:26–29

Il en est du royaume de Dieu comme d'un homme qui a répandu de la semence dans son champ. A présent, qu’il dorme ou qu’il veille, la nuit comme le jour, le grain germe et la plante grandit sans qu’il s’en préoccupe. D'elle–même, la terre fait pousser le blé : d'abord la tige, puis l'épi vert, et enfin les grains de blé remplissant cet épi. Et lorsque le grain est prêt à être cueilli, l’homme y porte aussitôt la faucille, car la moisson est prête.

Dans cette parabole, Jésus compare le royaume au processus par lequel des semences sont plantées, puis elles grandissent et arrivent à maturation, avant d’être finalement moissonnées. Rappelez-vous que les paraboles sont courtes et qu’elles laissent de côté des détails que les auditeurs ou les lecteurs peuvent ajouter eux-mêmes. Nous voyons un paysan semer des semences, puis dormir et se réveiller, pendant que les graines germent et grandissent de nuit comme de jour.

La parabole n’accuse pas le paysan d’être paresseux ou de ne pas être au courant des pratiques agricoles. Au contraire, elle explique que pendant la période qui sépare les semailles de la moisson, bien que les actions du paysan soient utiles, ce n’est pas cela qui fait pousser les plantes. Il attend que les graines passent par différentes phases de croissance jusqu’à ce qu’elles parviennent à maturité et qu’elles portent leurs fruits.

La semence – dans ce cas précis, il s’agit d’un grain de blé – pousse toute seule; elle commence par s’extraire du sol sous la forme d’un brin d’herbe, puis les épis de blé se forment, et au bout d’un certain temps, elle arrive à maturité et est prête à être moissonnée. Le processus qui amène la plante à maturité prend un certain temps, mais une fois qu’il a semé la graine, le paysan ne peut absolument rien faire pour faire démarrer ou accélérer le processus. La pluie, les éléments de la terre, la vie au cœur de la graine, tous ces éléments de la création de Dieu, contribuent à faire pousser la graine. Une fois que la graine est plantée, elle remplit son rôle avec succès. Et quand elle arrive à maturité, on la moissonne.

Quelle idée Jésus cherche-t-Il à faire passer lorsqu’Il raconte cette parabole du royaume de Dieu à son auditoire?  Il explique que le royaume est semblable à un processus de croissance qui progresse automatiquement vers des fruits et une récolte. L’inactivité de l’agriculteur montre l’écoulement du temps dans la succession des jours et des nuits —il dort, il se réveille, jour après jour, et pendant ce temps-là, la graine pousse toute seule. Finalement, quand le grain est prêt à être cueilli, il y porte aussitôt la faucille, car la moisson est prête. Cette phrase fait écho au verset Joël 3:13, qui dit:

Prenez la faucille pour les faucher comme une moisson mûre. Venez les écraser comme le raisin qui remplit le pressoir ; les cuves sont trop pleines, leur méchanceté déborde.[5]

Le fait que la moisson soit récoltée à l’aide d’une faucille indique une notion de jugement et, dans ce cas précis, d’un jugement futur qui aura lieu lorsque que la récolte sera mûre et prête à être moissonnée. Dans une autre parabole, Jésus disait:

La moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.[6]

Jésus raconte cette parabole pour que nous comprenions que le royaume de Dieu se met en place inéluctablement et progressivement, indépendamment des efforts déployés ou mis en œuvre par les hommes pour accélérer son avènement ou pour s’y opposer. Le « personnage » principal de la parabole, c’est la graine –  sa croissance qui la fait se transformer en brin d’herbe, se poursuit par la formation de l’épi et s’achève par la récolte à la moisson. C’est un processus qui prend un certain temps, mais qui se déroule progressivement jour après jour. L’agriculteur sait qu’une fois qu’il a planté la graine, il ne peut rien faire pour accélérer le cours des choses. Il sait, sans l’ombre d’un doute, que la graine portera du fruit et que le moment venu, la moisson sera prête à être récoltée.

Pour comprendre le message que Jésus nous adresse, il faut savoir qu’Il parlait à des gens qui étaient des témoins directs de son ministère –  ses disciples et les foules qui se rassemblaient pour L’écouter – donc, des gens qui avaient certaines attentes concernant la mission du Messie. Ils attendaient un roi, ou un dirigeant, qui se lèverait pour briser les chaînes de l’oppression et les libérer de la férule des Romains, et qui rétablirait le royaume d’Israël en lui rendant sa gloire passée. On voit comment s’exprime cette espérance quand Jésus a nourri une foule de 5 000 personnes. Jean nous dit: 

Lorsque tous ces gens–là virent le signe miraculeux de Jésus, ils s'écrièrent : – Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! Mais Jésus, sachant qu’ils allaient L’enlever de force pour Le proclamer roi, se retira de nouveau, tout seul, dans la montagne.[7]

Jésus prêchait le royaume de Dieu, mais le royaume qu’Il annonçait ne correspondait pas à la conception et aux attentes des Juifs de son époque. Il guérissait les malades, redonnait la vue aux aveugles, et Il ressuscitait même les morts, mais Il ne montrait aucune intention de changer la situation politique. Il ne cherchait pas à renverser le pouvoir de Rome. Il est possible que l’enthousiasme de ceux qui, au départ, avaient accueilli avec joie son message, ait commencé à donner des signes d’essoufflement. Certains ont inévitablement commencé à se poser des questions sur ses méthodes et son message, à tel point que, comme le rapporte Jean, à partir de ce moment–là, beaucoup de ses disciples L'abandonnèrent et cessèrent de L'accompagner.[8]

Voyant qu’Il ne répondait pas à leurs attentes, certains ont donc fini par se demander si Jésus était vraiment le Messie. Dans cette parabole, Jésus explique à ceux qui L’écoutent qu’ils devaient ouvrir leur esprit pour élargir leur compréhension du royaume et lui donner le temps de parvenir à sa plénitude. Le royaume, comme la graine, a besoin de temps pour compléter son processus de croissance, depuis les semailles jusqu’à la moisson. Il lui faut du temps pour arriver à maturité, mais une fois qu’il y sera, alors il est certain que le moment de la moisson sera venu.

Jésus dit plus ou moins la même chose dans deux autres paraboles. La première, la parabole de « La Graine de Moutarde », est rapportée dans les trois Evangiles synoptiques de Matthieu, Marc et Luc.

Voici le récit de Matthieu :

Matthieu 13:31–32

Le royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde qu'un homme a prise pour la semer dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes du potager et devient un arbuste, si bien que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches.[9]

Les deux autres versions présentent des variations mineures ; ainsi Marc dit que de la plante poussent des branches si grandes que les oiseaux du ciel peuvent nicher à son ombre, tandis que Luc indique qu’elle est devenue un arbre, et les oiseaux ont fait leurs nids dans ses branches.[10]

Pour désigner quelque chose de minuscule dans l’usage proverbial gréco-romain et juif, on évoquait la graine de moutarde en disant que c’était la plus petite des semences. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de plus petites graines que celle de la moutarde. Il y en a. Mais à l’époque, c’était la plus petite des graines connues des paysans de la région. La plupart des commentateurs pensent que la graine en question était une graine de moutarde noire, ou sénevé noir (Brassica Nigra). Cette graine minuscule donne une plante qui peut atteindre environ 3 mètres de hauteur, c’est-à-dire qu’elle est aussi haute que certains arbres. La taille de cette plante permet aux oiseaux de venir nicher dans ses branches, comme ils le feraient dans un arbre. Dans cette parabole, Jésus souligne le contraste entre la petite graine et le grand arbuste qui en sort.

En comparant le royaume à une graine de moutarde, Jésus veut nous dire que, même si le royaume qu’Il annonce est pour l’instant minuscule, il va croître considérablement, comparé à ses débuts. Il montre le contraste entre la taille de la toute petite graine et la taille de l’arbuste qu’elle va devenir.

La référence à une plante qui grandit tellement qu’elle devient un arbre dans les branches duquel les oiseaux viennent nicher, ne pouvait manquer de rappeler à son auditoire les passages bibliques comparant le royaume babylonien de Nabuchodonosor à un grand arbre au feuillage touffu et aux fruits abondants … Les animaux sauvages venaient s’abriter sous lui et les oiseaux nichaient dans ses branches.[11] Il est probable qu’ils avaient entendu parler d’un passage de leur Bible qui appelait le royaume d’Assyrie un cèdre à la belle ramure, au feuillage touffu donnant de l’ombre, à la haute stature, [où] tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses rameaux [et] de nombreux peuples habitaient à son ombre.[12]

L’arbre à moutarde, qui pousse à partir de la petite graine et devient tellement grand que les oiseaux viennent faire leurs nids dans ses branches, illustre le fait qu’une toute petite chose insignifiante peut croître et grandir jusqu’à devenir quelque chose de très grand. Le lien avec l’imagerie de l’Ancien Testament l’assimile à d’immenses royaumes englobant plusieurs nations. Cette illustration dépeint la grandeur du royaume de Dieu qui se développera à partir du ministère du Christ.[13]

Avec cette parabole, Jésus fait le rapprochement entre la minuscule graine de moutarde et les humbles débuts du royaume de Dieu qui, avec le temps, se développera dans toute sa plénitude. Ce qui a commencé comme quelque chose d’infime va croître et devenir immense.

Comme dans la parabole de « La Semence qui Grandit », il y a un intervalle de temps entre le moment où la graine de moutarde est semée et celui où l’arbuste atteint sa taille finale. Ce qui se passe au moment présent n’est que le début de l’histoire. La plante va grandir au fil du temps et, un jour, les oiseaux viendront faire leurs nids dans ses branches.

Dans la troisième parabole, racontée à la fois par Matthieu et Luc, Jésus dit exactement la même chose. Ecoutons-Le:   

Matthieu 13:33

Le royaume des cieux ressemble à du levain qu'une femme prend pour le mélanger à une vingtaine de kilogrammes de farine. Et, à la fin, toute la pâte lève.

C’est l’image d’une femme qui mélange du levain[14] à environ vingt kilos de farine. A cette époque–là, en Palestine, on faisait généralement lever la pâte du pain en y ajoutant un peu de pâte fermentée prélevée lors d’une cuisson précédente, avant de la mettre au four.

Il est intéressant de savoir qu’à l’époque de Jésus (et aujourd’hui encore chez les juifs pratiquants), une fois par an, au moment de la Pâque juive, les familles juives se débarrassaient de tout leur levain, et mangeaient uniquement du pain sans levain pendant sept jours.[15] S’il est vrai que l’on ne consommait pas de levain pour des motifs religieux, le fait de détruire tout le levain de la maison signifiait que dans chaque foyer en Israël, on commençait la nouvelle année avec un nouveau lot de levain, une coutume qui atténuait aussi les risques de pourriture et d’infection.[16]

Dans cette parabole, la quantité de farine utilisée par la femme était suffisante pour faire environ cent cinquante miches de pain – donc, une grande quantité de pain. Elle ajoute à la pâte une petite quantité de levain et la laisse reposer, probablement toute la nuit, le temps qu’elle puisse lever. Pendant ce temps-là, la petite quantité de levain provoque la fermentation de la pâte et la fait doubler ou tripler de volume.

Comme la parabole précédente, celle-ci montre qu’au fil du temps, les humbles débuts du ministère de Jésus se développeront pour aboutir à une croissance et à un élargissement considérables du royaume de Dieu.

Voici l’analyse de l’auteur Leon Morris : 

Le petit groupe de disciples était peut–être méprisé du fait qu’ils prêchaient un royaume trop petit pour qu’on le remarque, mais le royaume allait grandir et se propager dans le monde entier aussi sûrement qu’un peu de levain fait lever une grosse quantité de pâte à pain.[17]

Comme la parabole de « la Graine de Moutarde », cette parabole traite du processus de croissance du royaume et nous annonce que quelque chose d’extraordinairement grand va naître de quelque chose de tout petit.

Ces trois paraboles abordent des questions qui devaient naturellement être soulevées, concernant l’efficacité du ministère de Jésus de son vivant. Certes, Il faisait de nombreux miracles, mais Il ne prêchait ni ne montrait par des signes tangibles aucune intention de libérer la nation du joug de Rome. En fait, Jésus présentait à la nation juive une conception différente, mais plus conforme à la réalité, de la façon dont Dieu travaillait, et Il déclarait que la délivrance tant espérée n’était pas celle qu’ils attendaient. Bien que cela ne corresponde pas aux idées et aux attentes préconçues de la population concernant le royaume, Il informait son auditoire que le royaume était arrivé et qu’Il grandirait aussi sûrement que des graines plantées dans un champ, comme la graine de moutarde, augmentent de taille, et que le levain favorise la croissance. Bien qu’à ce moment-là, ce ne soit pas vraiment évident, le résultat final serait phénoménal.

Aujourd’hui, nous pouvons voir toute la vérité de ces paraboles. Dans les années qui suivirent la mort et la résurrection de Jésus, le royaume commença à grandir, lentement mais sûrement. Certes, cela ne correspondait pas aux attentes des Juifs de l’époque de Jésus; par contre, aujourd’hui on constate que le royaume s’est propagé dans le monde entier. Avec le temps, les modestes débuts ont évolué et largement dépassé les espérances de cette époque-là. Aussi sûrement que le royaume s’est agrandi grâce aux « graines » qui furent semées à l’époque de Jésus, nous pouvons être certains qu’il continuera à s’étendre jusqu’à l’heure de la moisson. De même que le royaume s’est constamment agrandi, comme Jésus l’avait évoqué dans ces paraboles, nous pouvons être certains que le temps viendra où la moisson sera récoltée.

Il est de notre responsabilité de chrétiens est de continuer à propager le message du royaume, à partager la Bonne Nouvelle et à inviter les gens à entrer dans le royaume de Dieu, en leur faisant connaître Jésus et en les amenant à Le recevoir, pour qu’eux aussi puissent avoir une vie nouvelle. Chaque nouvelle génération de chrétiens, depuis l’époque de Jésus jusqu’à nos jours, a partagé la nouvelle du royaume avec leurs contemporains; ce faisant, ils ont apporté leur contribution à l’avancement et à la continuation du royaume de Dieu dans les époques futures. Nous avons, à notre tour, la responsabilité d’en faire de même.

On nous a confié la mission d’annoncer l’Evangile, de transformer le monde d’aujourd’hui avec le levain de la Parole de Dieu et le message du salut. Puisse chacun de nous jouer son rôle de levain de Dieu, en sorte que le royaume grandisse dans la vie des personnes qui nous entourent. Puissions-nous accomplir la vision contenue dans le message que Jésus nous a transmis dans ces histoires.


La Graine de Moutarde et le Levain, Matthieu 13:31–33

31 Jésus leur raconta une autre parabole : « Le royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde qu'un homme a prise pour la semer dans son champ. 

32 C'est la plus petite de toutes les semences ; mais quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes du potager et devient un arbuste, si bien que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches.

33 Il leur raconta une autre parabole : « Le royaume des cieux ressemble à du levain qu'une femme prend pour le mélanger à une vingtaine de kilogrammes de farine. Et, à la fin, toute la pâte lève. »


La Parabole du Grain qui Germe, Marc 4:26–29

26  Il dit aussi : « Il en est du royaume de Dieu comme d'un homme qui a répandu de la semence dans son champ. 

27  A présent, qu’il dorme ou qu’il veille, la nuit comme le jour, le grain germe et la plante grandit sans qu’il s’en préoccupe. 

28  D'elle–même, la terre fait pousser le blé : d'abord la tige, puis l'épi vert, et enfin les grains de blé remplissant cet épi. 

29  Et lorsque le grain est prêt à être cueilli, l’homme y porte aussitôt la faucille, car la moisson est prête. »


La Parabole de la Graine de Moutarde, Marc 4:30–32

30  Il continua en disant : « A quoi comparerons–nous le royaume de Dieu ? Par quelle parabole pourrions–nous le présenter ?

31  Il en est de lui comme d’une graine de moutarde : lorsqu’on la sème dans la terre, c’est la plus petite des semences du monde.

32  Mais, une fois semée, elle pousse et devient plus grande que toutes les plantes du potager. Il y monte des branches si grandes que les oiseaux du ciel peuvent nicher à son ombre. »


La Graine de Moutarde et le Levain, Luc 13:18–21

18  Jésus dit alors : « A quoi ressemble le royaume de Dieu ? A quoi pourrais–Je le comparer ? 

19  Il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise pour la semer dans son jardin ; la graine pousse jusqu’à devenir un arbuste, et les oiseaux du ciel nichent dans ses branches. » 

20  Puis Il ajouta : « A quoi comparerai–Je encore le royaume de Dieu ? 

21  Il ressemble à du levain qu’une femme a pris pour le mélanger à vingt kilogrammes de farine. Et à la fin, toute la pâte a levé. »


NB :

Sauf indication contraire, les passages bibliques cités sont extraits de la Sainte Bible, version du Semeur, copyright ©2000 par la Société Biblique Internationale. Tous droits réservés. Avec permission. Les autres versions citées sont la Bible en Français Courant (BFC) et Parole de Vie (PDV).


[1] Matthieu 4:17.

[2] Luc 8:1.

[3] Luc 9:11 BFC.

[4] Luc 9:2 BFC.

[5] BFC

[6] Matthieu 13:39.

[7] Jean 6:14–15.

[8] Jean 6:66.

[9] Matthieu 13:31–32.

[10] Marc 4:30–32; Luc 13:18–19 PDV.

[11] Daniel 4:20–21.

[12] Ezéchiel 31:3–6.

[13] Robert A. Guelich, World Biblical Commentary: Mark 1–8:28 [Commentaire biblique universel: Marc 1-8:28] (Nashville: Thomas Nelson, 1989), 251.

[14] Une substance, en général de la levure, que l’on ajoute à la pâte pour qu’elle fermente et lève. / Un peu de pâte, provenant d’un lot antérieur et réservée pour démarrer une fermentation plus tard. [encyclopedia.com]

[15] Exode 12:15, 19–20.

[16] Leon Morris, The Gospel According to Matthew [L’Evangile selon Matthieu] (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1992), 353.

[17] Idem.